Helen Money est le projet d'Alison Chesley, violoncelliste de Chicago. Elle utilise des outils de traitement sonore initialement dédiés à la guitare électrique au travers d'un instrument à vocation classique. En tournée française avec Shellac en mai et juin 2012...
Helen Money en concert
Helen Money : l'historique des concerts
Ve.
01
Mai
2015
Je.
11
Déc.
2014
Lu.
04
Juin
2012
Di.
03
Juin
2012
Me.
30
Mai
2012
Epicerie Moderne - Feyzin (69)
Ma.
29
Mai
2012
Ma.
24
Mai
2011
Di.
27
Mars
2011
Helen Money : les dernières chroniques concerts 2 avis
Shellac + Dirty Three + Helen Money
Une fois de plus, un plateau ultra classe est proposé par l'Epicerie Moderne, salle de concert située à Feyzin, à quelques kilomètres de Lyon. La salle, ouverte depuis 2005, propose chaque année une des plus belles sélection de concerts indés, un lieu emblématique pour tout amateur de musique résidant en province. Ce mercredi 30 mai 2012, ce sont les grands Shellac que l'Epicerie accueillait, accompagnés des Australiens de Dirty Three et de l'Américaine Helen Money. Chronique d'un des concerts de l'année 2012 ! Helen Money Helen Money, ou Alison Chesley de son véritable patronyme, est originaire de Chicago dans l'Illinois. Cette violoncelliste évolue seule sur scène, accompagné de nombreuses pédales d'effets et autres samples de boucles de batterie. Une première partie plutôt impressionnante, parfois assez proche du travail de Warren Ellis (Dirty Three) sur ses bandes originales réalisées au coté de Nick Cave. Vivement recommandé ! Dirty Three Un petit quart d'heure après la fin du set (relativement court) d'Helen Money, ce sont les trois Australiens de Dirty Three qui prennent possession de la scène. Formé en 1992 à Melbourne, le trio se distingue par des morceaux instrumentaux composés avec un violon (Warren Ellis), une... Lire la suite
Shellac + Helen Money
Grosse soirée punk noise hardcore minimaliste au Bataclan de Paris avec le concert tétanisant de Shellac, le trio emmené par le génial ingé son Steve Albini (Nirvana, Pixies, Pj Harvey, The Jesus Lizard, Godspeed You! Black Emperor, Breeders, Palace, Sloy, Thugs... ), avec en bonus la très bonne première partie assurée de main de maitre par l'ovni expérimental Helen Money... Helen Money Quasiment sans publicité et en n'invitant que ses amis (pas de VIP ici), Shellac réussit à attirer au Bataclan un public composé de vrais fans de punk rock (et pas de hipsters nerds et creux) grâce à une réputation justifiée de rouleau compresseur scénique et à un prix de vente des billets relativement modique (24 euros)... En ouverture de soirée, devant une salle encore en train de se remplir (la salle est réputée non climatisée et les bières sont moins chères dehors), Helen Money délivre une prestation aussi remarquable que sobre : seule au violoncelle, l'Américaine s'évertue à créer des climats sonores étranges et traversés de multiples changements d'humeur : musique classique, punk hardcore, post rock, ambient, noise, industriel... C'est à la fois surprenant, versatile, très évocateur, cauchemardesque et très remuant. Difficile de prévoir... Lire la suite
Shellac + Helen Money
Ça a commencé avec Helen Money, une salle pas tellement remplie et des gros verres de bières. De loin, Helen Money ressemble à Kurt Cobain, le visage enfoui derrière des cheveux, certes plus propres, et un violoncelle contre le poitrail. En s'approchant, elle se métamorphose plutôt en Kim Gordon, quincagénaire blonde aux traits fermés, doc martens aux pieds, mâchoires serrées - et foutrement rock'n roll. Parce que quand Helen joue, elle assène de grands coups d'archets qui font hurler le violoncelle, sur une base sonore pré-enregistrée, mélange ingénieux de classique et de noise. On attend Shellac, un disque de Rage Against the Machine tourne en fond sonore, la scène suit la configuration ordinaire : pas de retours, le trio joue sur le devant de la scène, la batterie en plein milieu, et les deux autres musiciens de chaque côté. Le bassiste arrive : "je m'appelle Robie, répétez après moi" (en français dans le texte) et le public de répéter "je m'appelle Robie". Il profitera des écarts entre chaque morceau pour interagir avec le public, en anglais cette fois, recevant questions et taquineries. Aussi, à la question "pourquoi jouez-vous à Marseille ?" il répond "parce que Marseille nous paie" puis "on avait envie d'aller à... Lire la suite