Groupe de postpuk dont la route a croisé celles de Steve Albini, d'Al Sutton et de Iain Burgess.
Heliogabale se présente :HELIOGABALE est un groupe parisien dont la route a croisée celles de Steve Albini, d'Al Sutton, ou du regretté Iain Burgess. Elle s'est cette fois-ci arrêtée aux portes de Patrick Müller (Mami Chan, Dragibus) et d'Antoine Gaillet (M83, BB Brunes) qui ont respectivement enregistré et mixé leur 6ème album à sortir en 2010. Dès les débuts du projet en 1992, l'idée d'évolution, de progression est présente; chaque album a été en rupture par rapport à son prédécesseur, soulignant le style original du groupe. Ce nouvel opus est composé de 10 morceaux d'ombres et de lumières, sorte " d'Etat des Lieux", fragments polaroïds de vies où des mélodies à caractère gymnopédique viennent s'immiscer dans leur univers rythmique. Et comme le chante Sasha Andrès : "it's time to burn both ends" ("il est temps de brûler la chandelle par les deux bouts").
Heliogabale en concert
Heliogabale : l'historique des concerts
Sa.
19
Mars
2016
Ve.
18
Mars
2016
Ve.
08
Mai
2015
Sa.
18
Avril
2015
Petit Bain - Paris (75)
Me.
14
Nov.
2012
Glaz'art - Paris (75)
Sa.
06
Oct.
2012
Sa.
08
Oct.
2011
Sa.
27
Nov.
2010
Heliogabale : les dernières chroniques concerts 1 avis
Screaming Females + Heliogabale
Cela fait presque un mois que le Montévidéo a fermé ses portes, pour on l'espère pouvoir les rouvrir dans les plus brefs délais. Aujourd'hui c'est notre chère Embobineuse, increvable et impassible, qui accueille cette superbe programmation à la base prévue dans les locaux du GRIM. Il y a d'abord Screaming Females, un groupe du New Jersey avec lequel le contact fut établi sur MySpace juste la veille, histoire de prendre la température. Après leur prestation, je n'ai raisonnablement pas pu rentrer chez moi sans le nouveau disque de ce trio sidérant sous le coude. L'autre (gros) morceau de la soirée, c'est le N-ième retour d'Heliogabale. Si Hint, Condense, Drive Blind ou Portobello Bones vous parlent, Heliogabale fait obligatoirement écho en vous. Leur précédent disque (Diving Rooms - 2004) est une merveille de noise rock tendu et balafré de noirceur, le nouveau (Blood) est presque tout le contraire, un disque d'indie rock crépusculaire. 20 après leurs débuts, le groupe parisien n'a rien perdu de sa propension à surprendre et de cette humilité qui leur sied si bien. J'en ai vu des chanteuses au look véritablement atypique mais aucune comme Marissa Paternoster des Screaming Females. Ce petit bout de femme d'à peine 1m50 tout... Lire la suite