Les Suisses de Hell's Kitchen ne parlent pas de blues : ils le jouent, le triturent et le font évoluer. Tambouille percussive et foutraque faîte d'invraisemblables bouts de métal, couvercles et ressorts, guitare tantôt swinguante tantôt titubante, contrebassine de circonstance, et un chanteur à la voix très Tom Waits...
Hell's Kitchen en concert
Hell's Kitchen : l'historique des concerts
Ve.
18
Mars
2016
Me.
16
Mars
2016
Me.
22
Juillet
2015
Site Paléo Festival - Nyon (Ch)
Lu.
02
Mars
2015
La Maroquinerie - Paris (75)
Sa.
28
Fév.
2015
La Lune des Pirates - Amiens (80)
Ve.
27
Fév.
2015
Abordage - Evreux (27)
Je.
26
Fév.
2015
Coopérative de Mai - Clermont Ferrand (63)
Me.
25
Fév.
2015
La Sirene Espace Musiques Actuelles - La Rochelle (17)
Hell's Kitchen : les dernières chroniques concerts 5 avis
Hell's Kitchen
Joli concert de blues, helvète sur le papier (ce qui n'est pas déterminant sur le son), asséné sans forcer sur la durée, mais sans mollir non plus sur le mojo, par le flegmatique et enjoué trio des Hell's Kitchen, un chouette groupe que Concertandco arrive à choper dans son radar de loin en loin en concert, et sur Lire la suite
Hell's Kitchen (Festival les Nuits de l'Alligator 2015)
De retour à la Maroquinerie trois jours après le furieux concert donné par Heavy Trash et un excellent Jon Spencer, je reviens en ce lundi soir pour assister uniquement à la prestation du trio suisse Hell's Kitchen dans le cadre des Nuits de l'Alligator. Le groupe était de la première édition du festival en 2006 et il a sorti l'automne dernier leur 6ème album, l'excellent "Red Hot Land". En 2010, je n'avais pu voir le groupe que dix minutes car ils ouvraient la soirée comme ce soir et j'étais arrivé trop tard pour assister à l'intégralité de leur set. Frustré, j'avais prévu de me rattraper ce jour en prenant mes dispositions et en arrivant très tôt car ils doivent démarrer à 20 heures et seulement 35 minutes de prestation prévue au programme. Je suis dans la salle encore presque vide, vingt minutes avant l'heure, ce n'est pas la foule des grands soirs comme vendredi dernier. Finalement, la Maroquinerie va plutôt bien se remplir au moment de leur arrivée sur scène pile à l'heure. Pas de temps à perdre, ça démarre pied au plancher et on rentre vite dans... Lire la suite
Streets Of Laredo + Jolie Holland + Hell's Kitchen (Les Nuits de l'Alligator 2015)
Critique écrite le 28 février 2015, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 26 février 2015
Après la revigorante claque administrée par Jon Spencer, Matt Verta-Ray et Heavy Trash la veille lors de la première soirée des Nuits de l'Alligator à la Coopé, le plateau réunissant Streets of Laredo, Jolie Holland et Hell's Kitchen en a remis une bonne couche dans une veine country folk blues rock 'n roll... Streets of Laredo Les Néo-Zélandais relocalisés à Brooklyn de Streets of Laredo se chargent des préliminaires du soir avec un set enlevé, car intelligemment truffé de morceaux de country folk rock boostés par l'ajout de percussions et autres arrangements amples tout en étant sobres (trompette, guitare électrique, churs... ). Cette volonté de moderniser le truc country est plus que louable, part d'un bon sentiment conduisant à dépoussiérer le genre, et aboutit à la création d'effluves country rock 'n roll du meilleur effet. Le leader du combo, qui peut se targuer de posséder un voix et un flow à la Bob Dylan jeune, a en plus la particularité d'avoir une belle gueule et un charisme certain, sans oublier de savoir faire partager son enthousiasme au public. Streets of Laredo a donc pas mal d'atouts dans ses valises de tournée... Jolie Holland Malgré une attitude hautaine, boudeuse et... Lire la suite
Duck duck Grey Duck ,Yaniss Odua , Gary Clark Jr ,Anthony B , Hell's Kitchen, Ben Harper and the innocent criminal, Faada Freddy, Biga Ranx, Johnny Hallyday , Chinese Man
Pour démarrer ce jeudi, je découvre un jeune groupe suisse sur une petite scène. Il s'agit de. Duck duck Grey Duck . Dans ce projet, on peut retrouver le chanteur de Mama Rosin qui est pour moi le sosie de Jean Dujardin mais avec des cheveux longs et bouclés. Ce qu'ils font est du bon rock, bien gras qui dégouline bien comme il faut. La voix du chanteur sonne très rock aussi. Rien à dire, ces petits sont bien dans le moule ! Eux, se définissent comme du rock psych soul et surfblues. Donc on peut facilement penser à des surfeurs de Californie qui envoient du gros sons. En fait c'est un peu ça, ce n'est pas faux comme dirait l'autre de Kaameloot ! A noter que le groupe a provoqué un gros buzz avec la sortie de leur premier album here come qui a été produit par Yvan bing (celui qui a fait Moriarty, Wu tang clan , Gilberto Gil ). Bref du lourd comme il se doit. Je pense que cette formation a un très bon potentiel, et j'espère que cela marchera pour eux. Cependant, même si tous les ingrédients du rock y sont, ils n'y a rien qui les différentie d'un autre bon groupe. Cela est peut-être ce qui peut leur porter tort si on peut dire. Quoi de mieux que d'être différent pour être original. ... Lire la suite
Hell's Kitchen : les chroniques d'albums
Hell's Kitchen : Dress To Dig
Chronique écrite le 23/09/2011, par Philippe
Vous connaissiez Hell's Kitchen comme le nom d'un quartier chaud de New York filmé par Sergio Leone ? Ou peut-être comme celui d'une émission culinaire animée par un grand blond caractériel ? Rencontrez donc Hell's Kitchen, le trio de blues suisse, et son déjà 5ième album (parait-il) : Dress to Dig ! Quoi de mieux qu'un titre appelé A Good End pour ouvrir un album, et From the Start pour le refermer ? Cela affiche en tout cas un sens de l'humour certain, tout comme ce titre d'album - "Habille-toi pour creuser !" - le duo hilarant Tuco/Blondin (de Sergio Leone, encore !) ne semble pas loin ... "Moi, j'ai un flingue, toi, tu creuses !" Rien d'étonnant donc que d'apprendre que les drums (au son effectivement bizarre) seraient joués exclusivement sur des instruments contondants (cf le tambour de machine à laver qu'on aperçoit sur la couverture !), et la contrebasse éventuellement sur contrebassine. Et si la guitare est bien grasse comme il faut, c'est seulement du son : pas une note de frime de trop, c'est du blues... Lire la suite