Mais c'est que j'ai une chronique de concert en retard depuis un moment moi ! A vrai dire je comptais profiter d'un déplacement en train à Tours pour la faire mais je n'ai eu le temps ni à l'aller ni au retour signe que j'ai quand même plus de boulot qu'avant (je n'ai même pas dormi !). Le concert en question était donc celui de Page Hamilton en solo au Poste à Galène, précédé du "showcase acoustique" de Rescue Rangers. J'aurais pu mettre deux fois des guillemets car dans leur set "acoustique" non seulement les guitares étaient branchés (ce qui est classique) mais en plus il y avait une batterie avec un batteur qui cognait quand même fort. J'ai mis mes bouchons tout de suite. "Showcase" aussi les mérite car ils ont quand même fait 12 morceaux. Donc en fait plutôt qu'un "showcase acoustique" (comme ils en avait fait un très beau à Lollipop - avec une batterie) je qualifierais ça de concert sans rappel et sans guitare électrique. Ambiance MTV unplugged (stoner qui tire quand même bien vers le grunge) donc pour ce qui est sans doute le groupe de stoner le plus connu de la région (en tout cas de moi). LE groupe a déjà fait la première partie de Helmet il y a quelques semaines au Moulin et les revoici donc ce soir. La raison ? Leur... Lire la suite

En tournée mondiale - depuis 2016 et la sortie de leur dernier album Dead to the World -, les New-Yorkais d'Helmet sont à Marseille ce soir... Les apparitions du groupe sont plutôt rares, donc c'est un peu un événement de les voir ici ! Nous sommes venus, Marc à la photo, et moi-même avec des amis. Difficile de rater çà ! Même si toutes le places n'ont pas été vendues dans un Moulin en configuration club, le public a répondu présent et le lieu est plutôt bien rempli pour un lundi soir ! Rescue Rangers La soirée commence avec les Rescue Rangers, le trio marseillais dont le troisième album à venir sous peu Join Hate est produit par le leader d'Helmet, Page Hamilton, lequel viendra d'ailleurs se joindre à eux pour interpréter deux chansons en fin de set. Les Marseillais distillent un rock précis et bien pêchu. Entre stoner et grunge, avec un son plus brut que pour leur deuxième et excellent album Manitoba , le ton de la soirée est donné. Excellente mise en bouche donc, pour une soirée qui s'annonce sous les meilleurs auspices. Local H C'est ensuite au tour de Local H, un duo de Chicago, de monter sur scène. Une guitare, des pédales, une batterie et c'est tout !!! Cette formation minimaliste ne les empêchera pas... Lire la suite

A peine sorti de la salle après le concert d'Helmet, je me dis instantanément que ce fut l'un des 5 meilleurs concerts que j'ai jamais vus !! Pourtant j'écume les salles de spectacles depuis plus de 25 ans mais le moment fraîchement vécu fut si intense, épique et puissant que j'en ressors tout retourné. Page Hamilton, 55 ans au compteur, et ses 3 compagnons de route ont tout donné durant ces 90 minutes et les 400 personnes présentes ont certainement dû ressentir pour la plupart ce moment de plénitude ! Revisitant les innombrables classiques issus de ses 4 albums majeurs (Strap it on, Meantime, Betty et Aftertaste) mêlés aux titres plus récents, Helmet incarne ce que l'on peut souhaiter... Lire la suite

19h, arrivée à la salle du Kao. Trois groupes s'apprêtent à jouer : le célèbre groupe américain Helmet, précédé de deux premières parties : le groupe irlandais Fighting with Fire, et le groupe lyonnais Stereotypical Working Class. Fighting with Fire Arrive sur scène Fighting with Fire. Dans un registre punk rock, le groupe nous livre des morceaux énergiques sans toutefois surprendre. Sans particularité précise, le son agréable que livre le groupe entraine le peu de spectateurs présent. Composé d'un traditionnel guitare/basse/batterie, le groupe se forme en 2003 sous l'initiative du guitariste-chanteur Cahir O'Doherty et du batteur Craig McKean. Stereotypical Working Class Le temps de réinstaller le matériel, et Stereotypical Working Class arrive.... Le public s'agrandit un peu plus. Le groupe débute d'entrée avec un rythme et une présence bien affirmée. Bien que ravie par la partie instrumentale,la voix du chanteur Martin, tantôt aiguë, tantôt plus criarde me rebute un peu. Cependant l'énergie est présente et le public, très réceptif. Sans freiner la cadence, le groupe introduit l'arrivée d'Helmet sur une réplique cocasse : "On en fait pas d'Helmet sans... Lire la suite