On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon, ok. 2021 : vexés d'y être toujours, on est venus quand même se promener, pique-niquer et même se baigner au Malsaucy, et c'était chouette de voir Dame Nature reprendre aussi joyeusement ses droits, sur un site méconnaissable. Et enfin 2022, tu vas pas le croire : orage circulaire dévastateur le jeudi pile à l'ouverture, et annulation du vendredi pour réparer ! Bon, au final ce soir-là et avec un peu de chance, nous avons trouvé un excellent plan B avec super concert inclus. C'est donc seulement samedi aprème, et pour une seule journée (la proposition des mégalo poseurs de Muse en solo du dimanche n'ayant pas du tout retenu notre attention), que nous remettons enfin un pied de festivalier sur la base nautique, ré-Eurockéennée de frais par les courageux organisateurs. Aujourd'hui, ce sera tempête de ciel bleu et bordel de Zeus, ils l'ont bien mérité, les pauvres. Enfin une belle et normale journée du monde d'avant ? Sur le papier, pas notre préférée mais personne ne boude son plaisir en repassant enfin l'entrée (plutôt bien organisée au final), de notre... Lire la suite

Izia a élu résidence à La Sirène pour le lancement de sa nouvelle tournée, Izia Tour. Après une absence depuis près de 3 ans, la jeune maman revient sur scène ce soir à La Rochelle pour présenter aux privilégiés que nous sommes, son tout nouveau spectacle et ses titres de son nouvel album Citadelle. J'arrive à 21h. Vite, j'escalade les escaliers qui mènent au CAP, la salle de concert. Il y a de la zik', là-haut. Je n'avais pas bien vérifié les horaires, j'étais persuadée que Henry, la première partie commençait à 21h. WRONG !!! Henry Ooohh difficile de se frayer un chemin, la soirée est annoncée complète. Je n'ai alors l'occasion de voir Henry sur uniquement deux morceaux, et je m'en mords les doigts, voire les poignets avec. Henry, c'est une femme, bonnet sur la tête, grands anneaux aux oreilles, mais ce que j'ai remarqué en premier, c'est son t-shirt aux motifs psychés qui ressort en teintes différentes en fonction des jeux de lumière. Henry accompagnée de ses claviers et synthé, nous sort du son pré-samplés probablement, sur lequel elle ajoute des notes et vient posée sa voix. Il y a sans équivoque un coté rock, mais aussi trip-hop, du moins sur les morceaux que j'ai écoutés qui m'ont fortement rappelé certains morceaux... Lire la suite

Arrivée sur scène pour clôturer les festivités du 1er mai, Izia ne débarque pas en terrain conquis sur la place Rouppe, à proximité du quartier des Marolles à Bruxelles. La journée a été longue pour les syndicats et le public est multiculturel, à l'image de la ville. Gamins, ados ou vieux sages, tous sont venus célébrer une journée en moins à passer au bureau ou à l'école. Le reggae a résonné sur la place toute l'après-midi au rythme des éclaircies, et la bière et la fumette ont enivré les esprits. Sentant la transition compliquée, la présentatrice redouble d'encouragements enthousiastes en flamand ou en français, pour un résultat peu transcendant. Sur scène, la jeune chanteuse et ses quatre musiciens démarrent leur concert. Son dernier album intitulé "La Vague" tout juste sorti, Izia en interprète le titre "Silence Radio" pour débuter le concert. Plus pop-électro que les compositions des deux premiers, la chanson souligne aussi la nouveauté de l'album, avec des textes en français. Le tempo lent et peut-être aussi l'effet de surprise pour les quelques fans présents, ne servent pas à réchauffer... Lire la suite

J'avais déjà vu Ottilie en concert plusieurs fois, toujours dans des lieux très proches du public, dans lesquels son contact un peu cabaret est plus facile. je n'étais pas le seul, car dans la queue j'ai entendu des gens qui ne savaient pas qu'elle faisait la première partie, et qui étaient contents de cette surprise. C'était sans doute pas facile pour elle d'être là : seule avec un accordéon, une guitare, une pédale de loop et un ordi devant le Moulin vraiment bien plein de gens venus pour s'en prendre du lourd dans la face. Elle s'en est très bien sortie, surtout dans l'exercice d'être accompagnée par un ordi, qui est ce qu'il y a de plus nouveau dans son spectacle. On appuie sur play et on chante pardessus. Rien de plus simple en apparence, rien de plus casse-gueule scéniquement. Les instrumentaux en question sont très bien, et ça donne aux chansons quelque chose de plus qu'à l'accordéon ou à la guitare sèche. La façon de chanter aussi change, elle devient moins lyrique, et ça la sert plutôt bien. Je n'avais jamais vu Izia en concert, et je connaissais très peu son répertoire. La musique est rock et énergique soit, comme annoncé dans les revues de presse, mais elle est moins frappante au fond que le spectacle lui-même : la... Lire la suite