Ex leader des défunts Whites Stripes et membre des Raconteurs et de Dead Weather, le génial guitariste chanteur blues rock 'n roll Jack White débute une carrière solo en 2012 avec un album (Blunderbuss) et des concerts aux Eurockéennes de Belfort et à Olympia de Paris, etc... De retour en 2014 avec un nouvel album, Lazaretto ! Jack White était en concert à l'Olympia de Paris les 3 et 4 juillet 2018 afin de jouer en live des extraits de l'album Boarding House Reach (sortie le 23 mars 2018 chez Third Man Records/Columbia). Jack White a publié deux albums en 2022 ("Fear Of The Dawn" et "Entering Heaven Alive") et a donné des concerts au Radiant, à Lyon, le 7 juillet 2022 et les 18, 19 et 20 juillet 2022 à l'Olympia de Paris. En concert les 21, 22 et 23 février 2025 à Paris (La Cigale puis Le Trianon) pour présenter l'album "No Name".
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Jack White : les dernières chroniques concerts 22 avis
Jack White & Ko Ko Mo (The Supply Chain Issues Tour)
Pour la première étape française du Supply Chain Issues Tour (qui se terminera par trois Olympia de Paris les 18, 19 et 20 juillet), Jack White - qui est clairement dans sa période bleue, voir la couleur de ses cheveux, de ses guitares et des éclairages - était au Radiant de Lyon/Caluire pour y donner un concert faramineux dont il a le secret. Un truc à base de show très (trop ?) orienté solos de guitare, de tubes chromés et, bien évidemment, de "Po Popo Po Po Pooo Po". Le tout présenté avec gros light show et vidéos classes en compagnie de son groupe d'authentiques killers (comme lui) : Dominic Davis (basse), Quincy McCrary (claviers) et Daru Jones (batterie). Pour cette soirée sans téléphone (Jack est un control freak), le contexte se présente comme ceci : on subit d'abord une première partie assurée par le groupe français Ko Ko Mo (trop d'influences Led Zep et de gesticulations, pas assez de chansons), en essayant de boire des bières pour se rafraîchir (la clim est en panne), mais il est difficile de circuler car la salle est bondée (trop de places de vendues ?) et ne bénéficie que d'une seule porte d'entrée et de sortie, on circule donc très difficilement. Puis, les 2500 personnes qui remplissent Le Radiant en... Lire la suite
Jack White (Nuits de Fourvière 2018)
Critique écrite le 09 juillet 2018, par Pierre Andrieu
Théâtre antique de Fourvière, Lyon 8 juillet 2018
Les Nuits de Fourvière ont eu droit à un grand Jack White le 8 juillet ! Venu pour présenter son dernier disque en date, l'ambitieux et un peu délicat à appréhender au début Boarding House Reach, l'ex leader des White Stripes (teint blafard sous lumières bleues) n'a pas fait les choses à moitié avec une set list de rêve offrant un panorama imprenable sur toute sa carrière (et dans laquelle il ne manquait que Fell In Love With A Girl à notre humble avis), un groupe composé de cadors pour l'accompagner, un éclairage de haute tenue et un son certes surpuissant mais globalement bien réglé... Dès le début de la prestation de Mister White avec l'enchaînement imparable Over and Over and Over/Dead Leaves and the Dirty Ground, le public comprend à quoi il va avoir affaire pendant 1h45 : à un putain de best of 2001/2018, un show très orienté guitare... Ce qui a l'air de surprendre notre voisin et néanmoins ami, qui ressemble au Colonel Kurtz dans Apocalypse Now, tout en ayant la particularité d'être fan de Massive Attack et PJ Harvey. Oui monsieur, Jack White sur scène se présente en chef d'orchestre entouré de moult guitares, dont il joue abondamment et avec délectation. Et son groupe, qui reste sur une estrade derrière le maître et... Lire la suite
Jack White
Tout bleu, trop puissant, okay, Jack White est un génie ! Annoncée depuis mi juillet, la seule date de Jack White en septembre en France n'aura pas mis longtemps à être comble. Une aubaine pour les chanceux, qui ont pu admirer (et même pour les plus accros, toucher !) le Grand Jack dans une "petite" salle, à taille humaine et au prix plus que raisonnable (36,5€ pour jouir avec le divin, c'est moins cher qu'une pipe!) Pour le commun des mortels, Jack White reste le mec dont le talent a été d'aligner sept fois une onomatopée pour en faire un hymne (de stade, de mariage, de kermesse, de pêche à la truite fructueuse et peut être même de chenille partouzienne ). Pour les 1500 personnes présentes dans le Transbordeur, un demi dieu de la musique ou du moins son représentant sur terre. Ce soir là, ses apôtres seront masculins, au final pas de quoi rechigner, tout le monde s'en branle. Car le monde n'est venu que pour lui. Buvez mes riffs, ceci est mon sang ! Dés que Jack débarque sur scène, le Transbordeur jusque-là calme comme une salle d'attente médicale sombre dans la démence. En une trentaine de secondes, le public sue déjà à grosses gouttes. Si on avait réellement été chez le docteur, même le vieux tétraplégique... Lire la suite
Jack White + First Aid Kit
Soirée de gala à l'Olympia de Paris avec un show titanesque et sévèrement burné du grand Jack White, accompagné pour l'occasion d'un gang mâle de cinq musiciens impeccables à la batterie, à la pedal steel guitare, à la basse/contrebasse, au violon, à l'orgue et au piano. Ce qui permet de présenter de manière ultra classe Blunderbuss, le premier album solo du Monsieur, et de proposer un bandant florilège de sa carrière avec les White Stripes, les Raconteurs, Dead Weather et Danger Mouse. First Aid Kit En première partie de choix sélectionnée par Mr White himself, le duo suédois de country folk pop First Aid Kit, les chanteuses, guitaristes et claviéristes Johanna & Klara Söderberg plus un batteur, offre au public un très beau moment illuminé par des voix élégiaques et bouleversantes, des mélodies instantanées et des compositions bien foutues. Le court et prenant set est agrémenté d'une reprise des excellents compatriotes de Fever Ray, d'un hommage à Johnny Cash & June Carter, ce qui est bienvenu, et de séances de headbanging avec cheveux longs soyeux sur tous les passages instrumentaux, ce qui, là, est assez risible. Mais ce qu'on retient avant tout, c'est la beauté des voix (on pense à Cat Power et Alela Diane... ) et la sobriété... Lire la suite
Jack White : les chroniques d'albums
Jack White : Fear Of The Dawn
Chronique écrite le 25/04/2022, par Pierre Andrieu
Bonne nouvelle, Jack White revient en grande forme en 2022, avec une tuerie ultra rock and roll (mais pas que !) nommée "Fear Of The Dawn", un disque explosif qui arrive après un album controversé ("Boarding House Reach", paru en 2018), dont pas mal de titres avaient pris tout leur sens sur scène lors de concerts d'anthologie : on garde un souvenir ému du show dément offert aux Nuits de Fourvière, à Lyon, en 2018... Boosté par la solitude provoquée par la pandémie, l'homme aux cheveux récemment teints en bleu a tout composé, enregistré et produit lui-même dans son studio à Nashville, Tennessee : tel Prince à Paisley Park, John Anthony Gillis a joué de tous les instruments, quelques "petites" contributions étant ajoutées plus tard par son formidable groupe de scène : Dominic Davis (basse), Daru Jones (batterie) et Quincy McCrary (claviers). Le résultat est bluffant dès le début du disque, avec ce méchamment violent et très White Stripes "Taking Me Back", qui permet à l'ex de Meg White (et nouveau mari d'Olivia Jean, chanteuse/guitariste de garage goth qui signe quelques parties de gratte sur le disque) de partir d'un riff de guitare titanesque pour emmener tout le bazar dans la stratosphère. Et ouais, c'est son truc à Jack, il n'aime pas... Lire la suite
Jack White : Lazaretto (Ultra LP)
Chronique écrite le 23/07/2014, par Philippe
Bon d'accord, ce disque a déjà été présenté il y a peu de temps par Pierre, juste ici, et son analyse de fond de Lazaretto paraît tout à fait pertinente (un très bon disque de rock-blues-country, qui reste cependant mineur pour son génial auteur). Reste la putain de forme totalement inédite du truc : n'importe quel amateur de rock et de galettes de polychlorure de vinyle a probablement passé au moins quelques minutes à se demander récemment comment le trouver, ce fameux Lazaretto Ultra LP ! Une véritable petite merveille de technologie vintage, abordable par toutes les bourses mais en édition délibérément limitée (celui de l'auteur de ces lignes est par exemple venu d'Allemagne...) ! Hé, c'est que Jack White, depuis qu'il a ouvert le Third Man Records Store de Nashville, n'a même plus le temps de faire des concerts de tueur, tant il s'amuse comme un petit fou : sa petite entreprise, pas prête de connaître la crise, lui permet de maîtriser tout le processus de création, du studio d'enregistrement à la boutique de vente ! Il s'amuse ainsi régulièrement à y sortir ses disques et ceux des autres sur des formats dingos (78 trs/min, ou même en 1 tr/3 min), à enregistrer les copains en une prise (exemple : The Kills Live @ Third Man Records,... Lire la suite
Jack White : Lazaretto
Chronique écrite le 05/06/2014, par Pierre Andrieu
Deuxième disque en solo signé Jack White, Lazaretto est un putain de bon disque plein à ras bord de rock 'n roll blues jubilatoire et de country blues bien rustique comme il faut... Rien de franchement surprenant ou de particulièrement innovant, certes, mais du bon boulot laissant transparaître une authentique passion pour la musique enregistrée sur ce disque. Un opus qui ne contient aucune mauvaise chanson et qui comporte même son lot de tubes et/ou de titres ultra marquants. Au rayon des morceaux qui tuent la mort, on pense bien-sûr au stonien Just on Drink, qui donne envie de boire plus que de raison voire de se mettre sur le toit, à Lazaretto et son superbe feeling blues rock à la Led Zep, à Three Women et son country rock sexy, à Temporary Ground, une poignante ballade country chantée en duo avec une jeune femme à la voix très typée, mais également à Would You Fight for My Love?, sorte de composition à la fois épique et idéale pour figurer en BO d'un... Lire la suite
Jack White : Blunderbuss
Chronique écrite le 17/04/2012, par Pierre Andrieu
Sur son très attendu et méchamment inspiré premier album solo, Blunderbuss, Jack White (The White Stipes, The Raconteurs, Dead Weather... ) continue à creuser un sillon alimenté par ses incurables obsessions pour le blues, la country, le rock 'n roll et le gospel... Propulsé par deux singles aussi imparables que différents, la décharge de punk 'n blues rock (avec riff à la Clash/Pixies) Sixteen Saltines et la sexy ballade pianotée avec brio Love Interruption, Blunderbuss atteint les sommets ardemment escomptés par ses fans. Et ce grâce aux multiples talents que Mr White dévoile à nouveau ici : songwriting nickel chrome, voix versatile et prenante, ambiances variées et envoutantes, arrangements vintage mais personnels. Cet homme-là est clairement au sommet de son art, plus que jamais en pleine possession de ses moyens ! La preuve : son jeu de guitare électrise, ses envolées à l'orgue bouleversent, ses cordes vocales sidèrent littéralement, son jeu de piano droit accroche agréablement l'oreille et les musiciens qu'il a invités sur le disque (churs féminins, Wurlitzer, clarinette... ) surprennent... Grâce à tout cela, l'auditeur aura le privilège de se faire gifler puis caresser par des plages tout à tour très rock and roll et énervées... Lire la suite
Jack White : Vidéo