Et hop, une bonne claque (super) sonique administrée juste avant d'aller se coucher par la pop ‘n punk de Jay Reatard et le punk hardcore d'Atomic Garden ! Voilà ce qu'il fallait pour sauver de la sinistrose un sombre dimanche de novembre, avant d'aller rejoindre les bras de Morphée avec sa dose de rock ‘n roll... Commençons par un petit coup de gueule ! Comme à chaque fois qu'il y a un concert classe, le club de la Coopé sonne un peu creux (c'était pareil vendredi pour Fredo Viola dans un autre style), et c'est franchement désespérant, surtout avec des tarifs de 10 euros (prix normal) ou de 5 euros (si l'on est adhérent)... Il ne faudra pas venir se plaindre après si l'on finit par n'avoir que des concerts consensuels et merdiques. Cette petite mise en point étant faite, voici un petit résumé de la soirée : Atomic Garden,Une belle énergie et une sacrée foi... Dans un style que l'on n'apprécie pas forcément mais avec une belle énergie et une sacrée foi en ce qu'ils font, les Clermontois d'Atomic Garden - qui ont déjà tourné aux USA, chapeau ! - ont parfaitement préparé les oreilles au déluge punk de Jay Reatard. Atomic Garden évolue dans un registre punk ‘n grunge hardcore très influencé par le chant de Dave Grohl et... Lire la suite

Un implacable rouleau compresseur scénique, voilà ce à quoi nous a fait penser le show supersonique de Jay Reatard aux Trans Musicales de Rennes... Avec son choix d'enchainer tous ses titres à la vitesse de la lumière - à la manière des Ramones ou de leur brillant disciple Frank Black Francis -, on a l'impression que le furieux songwriter punk veut en finir le plus vite possible ou caser le plus de morceaux dans son set. En fait, non, c'est juste que là, il avait envie de faire parler la poudre... Comme, en plus, les tempos sont sauvagement accélérés ce soir, les mélodies des compositions de Jay Reatard - présentes sur son dernier album Matador Singles 2008 - sont littéralement passées à la moulinette, pour un résultat à la fois surprenant et jouissif. Cette manière de bouleverser son travail sur scène, en jouant ses titres comme un dératé avec son impressionnant groupe (un batteur au bord de la crise de nerfs, un bassiste complètement habité et armé d'une guitare flying V, comme Mr Reatard, ce qui donne au trio des allures de Megadeth, aie aie aie, impression renforcée par les cheveux longs et gaufrés de l'ami Jay) a des vertus proprement électrisantes. Les hurlements du leader... Lire la suite

Ca y est après l'apéritif ubuesque d'hier soir, les choses sérieuses peuvent enfin démarrer, c'est donc parti pour 3 jours de frénésie musicale à courir d'un lieu à un autre, d'un style à un autre... Démarrage un peu mou du zgeg, à l'Ubu avec les pourtant dynamiques et sympathiques slovaques de P.P.E. Une sorte de fourre-tout disco/rock/pop/dance...Pas trop passionnant et les trop grands mélanges accouchent hélas souvent de guimauve... Je patiente pour découvrir le breakcore/live des tchèques de Le Pneumatiq, qui s'annonçait plus enthousiasmant mais hélas le changement de plateau est bien trop long... Allez direction la Cité pour découvrir le jeune anglais Esser qui se présentait plein de promesses...Visiblement pas eu de changement de plateau trop long ici, puisque quand j'arrive Esser et son groupe ont déjà démarré... D'ailleurs au départ, je pense qu'il s'agit du groupe précédent vu le côté très rocknroll de ce qu'ils jouent. D'emblée dedans, car malgré un look très garçons coiffeurs des 80s (le synthé me fait penser à duran ducon, kajacocu,...quant à Esser, sa banane semble avoir été prélevée sur la moumoute de Morrissey) ça envoie bien le bois. Le gars a un sacré charisme, une présence légèrement androgyne qui émeut... Lire la suite