Pop New Wave classieuse, entre The Smiths et Joy Division... Fait partie du mythique label américain K-Records. Très prolifique, Jeremy Jay enchaine les disques truffés de pop songs intemporelles.
Le songwriter pop Jeremy Jay délivre de véritables tubes New Wave... Nimbés d'une captivante mélancolie, d'un spleen véritablement remuant et d'atours imparablement accrocheurs, les morceaux composés pour l'album Slow Dance (2009) saisissent dès la première écoute... et restent en tête jusqu'à leur passage suivant sur la platine. Enregistrés à Olympia - dans les brumes de l'état de Washington - par Calvin Johnson (le fondateur du mythique label K Records), des titres comme We were there, Slow Dance, Winter wonder, In This lonely Town, Will you dance with me ?, Where could we go tonight ? et Gallop créent un pont entre les années 80 et les années 2000 avec force chants enamourés à la Morrissey (au sein des Smiths), guitares délicatement abrasives à la Johnny Marr, synthés clinquants à la Joy Division, ambiances folk suaves façon Herman Düne ou pop glam à la David Bowie... Cet homme discret et incroyablement doué risque de faire parler de lui avec ses morceaux au charme à la fois désuet et actuel, habités par des mélodies et des gimmicks irrésistibles. Franchissant la barrière du live avec facilité, humilité et sens du son aussi Lo Fi que catchy, ce jeune garçon moderne est à découvrir absolument sur scène, puis sur disque selon les opportunités de chacun... L'important étant de ne pas passer à côté de ses uvres.
Jeremy Jay en concert
Jeremy Jay : l'historique des concerts
Ve.
11
Avril
2014
Sa.
07
Déc.
2013
Crep des Lices - Toulon (83)
Ve.
11
Oct.
2013
Je.
20
Déc.
2012
La Maroquinerie - Paris (75)
Ve.
30
Nov.
2012
Me.
30
Mai
2012
Parc del Forum - Barcelone (Sp)
Me.
07
Sept.
2011
Ve.
02
Sept.
2011
Jeremy Jay : les dernières chroniques concerts 3 avis
François Virot + the Wave Pictures + Jeremy Jay + Skeleton$ (MIDI festival 2009 - jour 3)
Je comptais d'attendre d'avoir fini un article (beaucoup plus) scientifique avant de m'attaquer la narration de ce troisième jour du festival MIDI, mais je suis tombé sur les vidéos postées par la Blogothèque qui malgré un montage curieusement anachronologique et des cadrages trop tendance pour moi m'ont quand même replongé dans l'ambiance si particulière de ce mini gros festival qui m'a permis de revoir deux groupes que j'avais déjà vu the Wave Pictures et François Virot et d'en découvrir deux nouveaux Jeremy Jay et surtout Skeleton$. Nous arrivons donc à la Villa Noailles sur les hauteurs de Hyères après un mariage bien sympathique à Nice ... Micro tour dans la villa en attendant que la billetterie ouvre mais nous oublions de monter dans les étages (qui la dernière fois que nous étions venus étaient vides) ... puis on s'installe non loin de la scène dans les fourrés avec le tapis de plage qui nous est fourni à l'entrée. On tombe forcement sur des têtes connues ce qui aide à patienter agréablement jusqu'au premier des 4 groupes de cette troisième soirée. François Virot je l'avais déjà vu au Baby il y a quelques mois mais honnêtement je n'avais pas eu la force de rester plus d'un morceau (je parle de fatigue physique là pas... Lire la suite
Jeremy Jay
Comment illuminer un sinistre dimanche soir, par Jeremy Jay. Précieux retour à Clermont-Ferrand pour Jeremy Jay, à peine quelques mois après son passage très marquant au Bar de la Mairie... Actuellement en tournée pour la sortie de son nouvel album (l'excellent Slow dance), l'Américain fortement influencé par la musique anglaise - Morrissey, The Smiths, Echo and The Bunnymen, Joy Division, The Cure, Orange Juice, Edwyn Collins, ce genre de choses intemporelles - revient en Auvergne pour illuminer un sinistre dimanche soir au Rat Pack. Prévu à 19h, le concert commencera à 19h40 et sera écourté à la demande d'un voisin récalcitrant à la pop new wave. "It's party time !", comme le dit Mr Jay avec humour... Un chaud et froid étourdissant... Les quelques courageux qui ont bravé les éléments déchaînés (pluie, vent, froid, sunday loose... ) ne le regrettent pas dès que le trio commence à jouer une pop New Wave Lo Fi à la fois organique (chant à la Morrissey, guitare à la Johnny Marr ou à la Edwyn Collins, plus un duo basse/batterie sèchement entêtant) et synthétique (claviers très Joy Division). Dès les premières secondes, la voix de Jeremy Jay transperce le cur de toutes parts, les mélodies bouleversent... Lire la suite
Jeremy Jay + Angelo Spencer + Le Marquis de Jonard
Critique écrite le 05 octobre 2008, par pierre andrieu
Bar de la Mairie, Clermont-Ferrand 1er octobre 2008
Pop, pop, pop, la soirée organisée par les Handclapping Girls au Bar de la Mairie avec Angelo Spencer, Jeremy Jay - deux pensionnaires du mythique label K Records - et Le Marquis de Jonard, en dj superstar des platines... Angelo Spencer Après une bonne introduction à base de vinyles vintage et de nouveautés pop, Le Marquis de Jonard laisse (de bonne grâce) la place à Angelo Spencer, un one man band qui se révélera aussi bluffant que branleur... Le mari de Kimya Dawson (ils s'étaient d'ailleurs produits ensemble lors d'un charmant concert Anti Folk bien Lo Fi à Clermont-Ferrand, l'année dernière) a un peu de mal à se mettre dans le bain ; il se plante souvent dans les paroles ou la musique (c'est au choix... ), reprend le morceau comme si de rien n'était (ou presque... ), raconte deux trois histoires amusantes le temps de retrouver le fil... Mais l'essentiel est là : ses chansons sont bonnes, son style ultra décontracté est foutrement réjouissant, sa guitare et sa batterie donnent envie de bouger. Voire plus si affinités... Angelo Spencer met joliment sa vie en musique : son truc, c'est hurler de drolatiques... Lire la suite
Jeremy Jay : les chroniques d'albums
Jeremy Jay : Spash
Chronique écrite le 02/06/2010, par Pierre Andrieu
Toujours très en forme, le stakhanoviste du songwriting pop new wave, Jeremy Jay enchaine les albums ou EP réussis et marquants comme d'autres enfilent les perles... Après Airwalker (2007), A Place Where We Could Go (2008) et Slow Dance (2009) - et en attendant Dream Diary à l'automne 2010 ! -, le jeune et beau Californien signé chez K Records lève le voile sur Splash ce printemps, une collection de chansons épurées, près de l'os et animées par un souffle mélodique surpuissant... Le doux rêveur aux humeurs mélancoliques, qui a choisi de poser devant un kiosque du jardin du Luxembourg pour sa dernière pochette, maitrise à la perfection l'art et la manière d'écrire des pop songs à la fois troublantes, immédiatement accrocheuses et légères comme une bulle de savon. Pourquoi surcharger et faire compliqué quand on a des idées de chansons aussi pertinentes et limpides que celles de As You Look Over the City, Just Dial My Number, Splash, This Is Our Time ou It Happenned Before Our Time ? Ce serait vraiment d'une bêtise sans nom et un crime contre la... Lire la suite
Jeremy Jay : Slow Dance
Chronique écrite le 12/02/2009, par Pierre Andrieu
Une véritable bombe truffées de tubes New Wave que le nouvel album du songwriter pop Jeremy Jay... Nimbés d'une captivante mélancolie, d'un spleen véritablement remuant et d'atours imparablement accrocheurs, les morceaux composés pour l'album Slow Dance saisissent dès la première écoute... et restent en tête jusqu'à leur passage suivant sur la platine (qui a lieu assez rapidement vu le côté addictif des morceaux !). Enregistrés à Olympia - dans les brumes de l'état de Washington - par Calvin Johnson (le fondateur du mythique label K Records), des titres comme We were there, Slow Dance, Winter wonder, In This lonely Town, Will you dance with me ?, Where could we go tonight ? et Gallop... Lire la suite