Quelque part entre pop, electro, afro beat et inspirations exotiques. Les prestations de Jessie Evans sont très physiques : elle se contorsionne et danse avec sensualité, jouant du saxophone et faisant groover sa voix aussi bien en anglais qu'en espagnol.
Jessie Evans est née en Californie, sa mère était batteuse et lui inculqua très tôt sa passion pour la musique. A l'âge de quatre ans, Jessie apprend le violon puis se convertit au saxophone. Elle quitte les Etats Unis à l'age de 16 ans pour découvrir l'Europe puis rentre à San Francisco où elle commence à jouer dans des groupes de art-punk noise. En 2002 elle forme The Vanishing au son froid et futuriste qu'elle illumine de son charisme. Elle fonde ensuite Autonervous aux sons plus électroniques.
Elle part s'installer à Berlin en 2004 et commence à travailler avec Hanin Elias d'Attari Teenage Riot puis rencontre Bettina Koster de Malaria qui intervient sur le dernier album d'Autonervous. Actuellement Jessie joue avec Toby Dammit batteur pour Iggy Pop,Swans,The résidents..) et prépare son premier album solo avec des invités prestigieux : Budgie (Siouxsie and the Banshees, The Creatures), Namosh....Il est enregistré par Thomas Stern (Crime and the City Solution / Einstürzende Neubauten).
Jessie Evans en concert
Jessie Evans : l'historique des concerts
Ve.
15
Août
2014
Plein Air - Luxey (40)
Lu.
04
Nov.
2013
Je.
03
Oct.
2013
Le Bikini - Ramonville / Toulouse (31)
Sa.
13
Avril
2013
Centre Fleury Goutte d'Or - Barbara - Paris (75)
Ma.
27
Mars
2012
Sa.
03
Sept.
2011
Chapiteau - Gigors et Lozeron (26)
Sa.
03
Sept.
2011
Freakshow - Gigors & Lozeron (26)
Ma.
31
Mai
2011
La Vapeur - Dijon (21)
Jessie Evans : les dernières chroniques concerts 4 avis
Jessie Evans + The Jon Spencer Blues Explosion
La venue de Jon Spencer et de son Blues Explosions à Marseille faisait baver les amateurs de blues rock depuis son annonce. C'est donc curieux que je me rends au Cabaret Aléatoire, après un concert agréable, mais sans plus, vécu à Rock En Seine il y a 3 ans déjà. La première partie est assurée par Jessie Evans, chanteuse américaine officiant dans un style bien particulier. Son batteur vécu d'un smoking des années 50, a l'apparence d'un majordome et joue comme s'il était resté bloqué à cette époque. Passé la surprise du style très fidèle, je me lasse après le 3e morceau. Chantant en espagnol, distillant ici et là des phrasés de saxophone, la belle Jessie frôle le ridicule, gesticulant dans tous les sens, lançant de l'eau sur le public. Les morceaux me font penser à un cocktail mambo/latino/caribéen pas désagréable, mais assez daté et peu varié. L'absence de musiciens live, à l'exception du batteur, renforce cette impression de spectacle de casino de Vegas ringard. Je m'éclipse donc à la recherche d'une bière fraîche. La fin des ¾ d'heure de set, plus électronique nous réserve cela dit des rythmes intéressants et modernes, plus proches de ce que j'aime. Je jetterai donc une oreille attentive à ses... Lire la suite
Hurly Burlies+ Jessie Evans+ The Zombies
Munis d'un sens de l'orientation approximatif, rendu plus approximatif encore par un temps cyclothymique, nous parvenons tout de même en cette fin d'après-midi plombée au domaine du Pinsan. Haut lieu du footing, des rendez-vous obscurs pour joueurs de djembés chevronnés et autres adeptes de la marche bucoliquement urbaine. Domaine du Pinsan, donc, pour le premier jour du festival "Eysines goes rock'n soul" ). Une belle arène à la romaine, une grande scène chouettement sonorisée, quelques stands histoire de suturer les différents temps morts, tout va bien, sauf qu'il est trop tôt, et qu'il nous reste une bonne heure à poireauter un verre recyclé de bière de festoch à la main, gentiment assis comme le reste de la foule éparse. La musique d'attente, quand quelqu'un pense à en mettre, est soit de la playlist molle en boucle, soit du hard rock FM. Bon. Et à guetter le ciel noir qui semble de moins en moins conciliant, j'ai d'autant plus hâte que les festivités commencent. Les Hurly Burlies (à ne pas confondre avec les Curlee Wurlee ou les Wonky Monkees , n'est ce pas) montent sur scène au nombre de cinq et envoient le bouzin. Du rock boogie aux effluves pop heurté par des ballots de paille. Ça sonne Kinks , Monks , Count... Lire la suite
Men + Tender Forever + Jessie Evans (Les Femmes s'en Mêlent 2010)
Critique écrite le 12 avril 2010, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 1er avril 2010
"Les Femmes s'en Mêlent" sont l'avenir de l'homme... Après une soirée du 31 mars trop riche en testostérone (où seul Julien Pras a su faire preuve de finesse entre le rock couillu et trop emphathique d'Eiffel et la relève dans la catégorie "traumatisés par Noir Désir", Alec), l'étape clermontoise du Festival Les Femmes s'en Mêlent avec Jessie Evans, Tender Forever et Men a confirmé en ce 1er avril tout le bien que l'on pense du festival itinérant 100% féminin, défricheur, aventureux et riche en très belles découvertes... Tant et si bien qu'on aurait presque envie de déclarer en se situant dans la droite lignée d'Aragon et de Jean Ferrat (R. I. P. ) : "Les Femmes s'en Mêlent" sont l'avenir de l'homme qui veut écouter de la musique stimulante et non réchauffée"... Chronique de trois concerts positivement réjouissants : Jessie Evans, La très grande Classe ! Dès le début de sa prestation particulièrement enflammée, l'élastique, contorsionniste et sexy Jessie Evans cherche à faire entrer le public réuni dans le club de la Coopé dans une folle sarabande avec son mélange électro pop très hot/afro beat propice à la transe/jazz vivant/world music aux yeux écarquillés... Entre deux séances de danses complètement folles,... Lire la suite
Jessie Evans + Andromakers (Les Femmes s'en mêlent)
Le festival itinérant "Les femmes s'en mêlent" en est à 12ème édition et a, outre sa programmation défricheuse au goût certain, le mérite de passer régulièrement par Marseille. Pour ma part je garde un souvenir encore ému du formidable passage de la trop méconnue A Girl Called Eddy en 2005 et attendait pas mal de cette soirée, délaissant bien volontiers (et à raison) match de l'OM et concert de toute façon complet de Biolay pas très loin. D'abord inquiet pendant la semaine d'une possible annulation (une promotion une place achetée une offerte balancée dans la semaine, c'est sympa mais pas très rassurant), soulagé par son maintien (merci le PAG, vraiment) mais un brin déçu d'arriver dans une salle très peu fournie. Dommage pour les Aixoises d'Andromakers qui ouvrent la soirée devant une assistance clairsemée mais attentive. Déjà écrit tout le bien que je pensais d'elle aux festivals Marsatac, je ne peux que persister et signer : on a ici affaire à un des groupes locaux les plus précieux de l'époque. Évidement il faut aimer la synth pop intimiste, les sonorités vintage (clavier, xylophone, cowbell...) et les voix vertigineuses. Celle de Nadège, toujours aussi habitée, évoque à plusieurs reprises de bien audacieux modèles... Lire la suite
Jessie Evans : les chroniques d'albums
Jessie Evans : Is It Fire ?
Chronique écrite le 30/03/2010, par Zeu Western Manooch
Hum...Hum...Mais on dirait bien que ça jase dans le landerneau musical (et nous surement parmi les premiers )! Un nom circule même entre happy few, de manière drôlement pressante. " - Quoi, t'as pas encore écouté ? - Qui ? Quoi ? - Jessie Evans , ma foi ! - Qui ça ? " Jessie Evans. Une inconnue ou presque : ex-chanteuse de The Vanishing combo synth-punk de Frisco et un duo avec l'ex-Malaria! Bettina Koster... Une jeune miss qui vient de monter son "truc" avec Toby Dammit, batteur de son état (pour Iggy Pop et The Residents, ouais quand même !). Sur le papier, là comme ça, rien de bien spécial,en fin de compte. Alors, quoi ? Et bien, on a écouté le "truc" en question. Et là, mon(ma) pote ! Bang ! Dans ta face ! Cette bonne femme est phénoménale. Vous me direz, en aparté et pour s'en convaincre, y'avait qu'à... Lire la suite
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