Légendaire Mr Tambourine Man au sein du Brian Jonestown Massacre d'Anton Newcombe, Joel Gion mène parallèlement une carrière solo dans une veine pop rock psyché... En tournée en 2014 pour présenter son premier album solo, Apple Bonkers.
Joel Gion en concert
Joel Gion : l'historique des concerts
Lu.
22
Sept.
2014
La Dynamo - Toulouse (31)
Ve.
19
Sept.
2014
Chabada - Angers (49)
Je.
18
Sept.
2014
Point Ephémère - Paris (75)
Me.
17
Sept.
2014
Joel Gion : les dernières chroniques concerts 7 avis
Interview avec Anton Newcombe (The Brian Jonestown Massacre) dans le cadre du festival Levitation France
Juste avant le début du festival Levitation France où The Brian Jonestown Massacre est programmé en tête d'affiche le soir-même, Anton Newcombe nous (on est accompagné par Titouan Massé) accorde une audience dans la cuisine de son tourbus aux alentours de 17 heures... Après avoir montré patte blanche auprès de l'imposante tour manageuse/ingé son, on pénètre dans la pénombre enfumée du saint des saints, Newcombe nous attend là, assis, affairé sur une set list. T-shirt blanc "Eat shit", lunettes noires vissées sur le crane, cheveux longs, le leader de BJM se révèle immédiatement volubile et aimable, même s'il garde ses lunettes. Rapidement, la machine est lancée : il déroule des réponses longues, enflammées et bien perchées, qui se révèlent un peu difficiles à suivre, tout en ayant la particularité d'être toujours passionnantes. Donc, on oublie les questions prévues, et on se concentre pour rebondir sur les propos de celui qui vient de signer l'excellent album "Something Else". Complètement fou de travail, l'homme qui nous fume clope sur clope dans les narines a deux (voire trois) coups d'avance, puisqu'un nouvel album BJM est déjà fini (sortie le 15 mars 2019), qu'un deuxième disque en duo avec Tess Parks vient d'être publié et... Lire la suite
Iggy Pop, Foals, The Last Shadow Puppets, Massive Attack, Casseurs Flowters, Sigur Rós, Brian Jonestown Massacre, Kaviar Special, Bring Me The Horizon, Kevin Morby, Sum 41, Two Door Cinema Club, Clutch (Rock en Seine 2016)
Critique écrite le 07 septembre 2016, par Stéphane Pinguet
Domaine de Saint-Cloud 26 au 28 août 2016
ROCK EN SEINE 2016, UNE ÉDITION CANICULAIRE ! Si cette quatorzième édition du festival parisien Rock en Seine affichait à première vue une programmation pas très excitante, elle nous a tout de même réservé son lot de surprises. Récit de trois jours musicaux particulièrement chauds. Jour 1: Brian Jonestown Massacre, Two Door Cinema Club, Clutch & The Last Shadow Puppets. C'est avec beaucoup de retard que nous nous rendons sur le site vendredi 26. Il fait beau, très chaud, du coup, on part vite se rafraîchir au bar (mauvaise idée) histoire de ne pas mourir de déshydratation (bonne idée). On regrette un peu de rater les sales gosses de Slaves qui ont apparemment donné un excellent concert. On se rattrape sur Brian Jonestown Massacre, idéal pour commencer cette journée dans le parc de Saint-Cloud. La bande d'Anton Newcombe, en très grande forme, offre une version allégée de sa tournée estivale en SMAC (les Américains jouaient de deux à trois heures), mais tout autant bourrée de tubes ("Servo", "Nevertheless" ou "Anemone"). Voilà une formation qui, comme le bon vin, se bonifie avec le temps! Pendant que les Irlandais de Two Door Cinema Club transforment la grande scène en club géant (avec succès), les Américains de Clutch,... Lire la suite
The Brian Jonestown Massacre
Critique écrite le 09 juillet 2016, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 30 juin 2016
Plus de 2 heures 30 de bonheur psyché en compagnie du Brian Jonestown Massacre d'Anton Newcombe dans le club de la Coopé, ça ne se refuse pas ! Pas de première partie (on aurait bien vu les très bons locaux psyché de Woody Murder Mystery, mais bon... ), pas de timing serré comme dans les festivals, pas de grande salle où l'ambiance se dissout, mais un club bondé rempli à ras bord de fans et un groupe, certes un peu fatigué par l'enchaînement des concerts mais toujours capable de faire prendre la sauce avec ses tubes agrémentés de montées trippantes. Bref, le bonheur ! BJM à domicile et (presque) en famille, quoi ! Attifé tel un gourou hippie en partance pour Tanger ou Katmandou, Anton Newcombe a beau être un peu malade, il assure au chant torturé et à la guitare décérébrante, sans oublier de garder son humour acide : " Je suis pas super en forme, j'ai chopé la crève à Paris, c'est sans doute à cause de tous ces putains de footballeurs... ". Son mister tambourine man personnel, l'inénarrable Joel Gion, a l'air un peu moins au top que d'habitude (il retrouvera sa vista sur la fin... ), mais il n'oublie pas de délivrer moult rythmiques imparables aux tambourins et aux maracas. Le tout en semblant filer le parfait amour avec son... Lire la suite
Entretien avec Joel Gion à l'occasion de la sortie de l'album Apple Bonkers et du festival Levitation France
"Apple Bonkers", le premier véritable album solo du mythique percussionniste de Brian Jonestown Masssacre, Joel Gion, est une véritable tuerie truffée de mini tubes pop psyché, sur lesquels "le mec qui joue du tambourin dans BJM", prouve qu'il est bien plus que ça. C'est juste un putain de songwriter doublé d'un showman assez incroyable ! Ce qu'il a prouvé sur scène lors de ses prestations nonchalantes et classe au festival Levitation France, à Angers fin septembre, (l'un sur la scène en plein air, l'autre dans un minuscule bar à vins le lendemain... ), deux shows qui nous ont laissé un très bon souvenir. Comme ceux du fameux combo précité emmené par Anton Newcombe d'ailleurs, où le gars aux énormes rouflaquettes est plus que jamais l'attraction visuelle... Bref, nous avons posé quelques questions à une authentique légende du rock qui devrait faire parler d'elle encore longtemps ! Interview : Dans quel état d'esprit étiez-vous au moment de commencer à travailler sur l'album "Apple Bonkers" ? Joel Gion : Agité ! J'ai finalement réussi à passer outre ma nature paresseuse pour me lancer dans un processus créatif et faire un truc qui n'appartienne qu'à moi... Je me suis dit, "merde, lance toi, fais le cet album, il n'y a... Lire la suite