Né le 26 février 1932 à Kingsland (Arkansas) et mort le 12 septembre 2003 à Nashville (Tennessee), Johnny Cash était un légendaire chanteur, guitariste et auteur-compositeur américain ayant laissé des disques cultes de country, rockabilly, folk, rock 'n' roll, blues et gospel. Mondialement connu pour sa voix grave et ses chansons crépusculaires, Johnny Cash a enregistré moult titres intemporels : "I Walk the Line", "Folsom Prison Blues", "Jackson" (en duo avec sa femme June Carter), "Ring of Fire", "Get Rhythm", "Man in Black", "Hey Porter" , "Rock Island Line", "Hurt" (reprise de Nine Inch Nails), "Personal Jesus' (reprise de Depeche mode) etc.
Johnny Cash en concert
Johnny Cash : les chroniques d'albums
Johnny Cash : American VI : Ain't No Grave
Chronique écrite le 24/02/2010, par Philippe
Les amoureux de Johnny Cash, c'est-à-dire la quasi-totalité des gens qui ont du goût, sont décidément de pauvres petites choses maltraitées par la vie. Tous les 3 ou 4 ans, alors que l'Homme en Noir a disparu depuis 2003, on leur ressort une petite collection de ces titres magnifiques qu'il a enregistrés au soir de sa vie, en studio avec le formidable producteur Rick Rubin. Initialement, il y en avait 4, d'enregistrements officiels de ces American Recordings, 4 disques de reprises d'autres gens et de lui-même, souvent meilleures que les originales, et enregistrées entre 1994 et 2003. Quelques 40 chansons d'une stupéfiante beauté, sépulcrale et chairdepoulesque, chantés d'une voix de plus en plus chevrotante par le géant, à la fin terrassé par la maladie, paralytique et presque aveugle (à l'opposé du bambin souriant ici, voir l'image laissée dans le clip sublime de Hurt), finalement veuf de sa bien-aimée June Carter, posant encore son coeur, ses tripes et le reste sur la table, désireux d'enregistrer jusqu'à son dernier souffle. Puis il y en a eu 5, et maintenant, 6. A chaque fois, en nous jurant que ce sont les dernières qu'il a enregistrées - à chaque fois le fan, sidéré de cette mini-résurrection, écoute religieusement, renifle,... Lire la suite
Johnny Cash : American V : A Hundred Highways
Chronique écrite le 21/07/2006, par Philippe
Qu'un artiste puisse sortir un album trois ans après sa mort provoque en principe toujours un peu de méfiance. Mais pas quand il s'agit de the one and only Mr Johnny Cash, moins encore si l'on sait que c'est le cinquième et dernier volet des sublimes American Recordings réalisés avec Rick Rubin qui a su capturer juste à temps en 2003 (en cinq albums), la quintessence d'un artiste oublié, mais qui avait encore tant à donner. Pierre avait présenté en son temps le sépulcral - et ô combien bouleversant - The Man Comes Around, opus n° 4. Sachant donc qu'il s'agira de vraies chansons, bien enregistrées et publiées avec le consentement de l'artiste, on accueille donc ce supplément inespéré en tremblant de reconnaissance et d'excitation. Bien sûr le chanteur, à demi-paralysé et presque mourant (voir le clip crépusculaire de Hurt), n'a souvent plus qu'une voix voilée et fatiguée (comme sur If you could read my mind qui semble particulièrement douloureuse), bien loin de cet organe puissant qui haranguait les détenus dans les célèbres concerts donnés aux pénitenciers de Folsom & St Quentin. D'autant plus que les notes de production de Rick Rubin laissent à penser que June... Lire la suite
Johnny Cash : At Folsom Prison / At St Quentin
Chronique écrite le 27/02/2006, par Philippe
Le très bon biopic Walk The Line nous a donné une furieuse envie de redécouvrir Johnny Cash, en quoi il a donc parfaitement réussi sa mission. Car certes le best-of de bas niveau qu'on avait n'était pas de taille : la quintessence du Johnny Cash des 60's (celui du film), c'est bien ces deux Live enregistrés en prison, à Folsom en 1968 et à St Quentin en 1969. Parfaitement complémentaires (peu de chansons en commun), parfaitement indispensables, bonne idée donc de ressortir les deux en coffret ! Un livre pourrait être écrit sur chacun, mais il suffit de savoir que Johnny Cash avait insisté pour enregistrer ici, parmi les marginaux auxquels il s'est toujours identifié : il jouait souvent à Noël en prison. Le chant est parfait et la guitare nerveuse (le grand Carl Perkins lui même l'appuye à St Quentin) puisque le chanteur est à peu près clean de drogues et qu'il a épousé son ange gardien, June Carter (qui chante avec lui sur les deux disques). Ca ne l'empêche pas d'interpréter la très trash Cocaine Blues écrite par un détenu (qui n'exprime aucun regret d'avoir abattu sa femme mais un réel plaisir à se défoncer !). Très énervé des exigences de la maison de disques qui a exigé de lui des chansons précises, il annonce assez rapidement qu'il... Lire la suite
JOHNNY CASH : American 4 : The man comes around
Chronique écrite le 20/11/2003, par Pierre Andrieu
Avant de rejoindre sa femme dans l'au-delà, Johnny Cash avait ajouté (en compagnie de son producteur Rick Rubin) un quatrième volet à la remarquable série American : The man comes around. Le principe est simple mais efficace : enregistrer sobrement et dans l'urgence avec des invités prestigieux (Nick Cave, John Frusciante, Fiona Apple, Billy Preston) des reprises de "jeunes" artistes ou effectuer des relectures de classiques signés par Johnny Cash himself, Hank Williams ou The Beatles... Avec sa voix grave apocalyptique, son vécu fait d'excès multiples et de rédemptions passagères, Johnny Cash réussit à donner une dimension incroyablement tragique aux chansons qu'il interprète ! Déjà responsable de reprises bouleversantes de One de U2, Rowboat de Beck, I see a darkness de Bonnie "Prince" Billy, Spiritual... Lire la suite
Johnny Cash : Vidéo
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