Chantres d'une pop délicate et émouvante, les Bordelais de Calc ont parcouru leur petit bonhomme de chemin, loin de la hype... Après 6 albums salués unanimement par la critique, Julien Pras, le chanteur/songwriter, s'offre une petite escapade en solo, pour une revisite de son répertoire mais aussi une présentation des nouveaux morceaux de son album solo.
Désormais en solo, le songwriter des Bordelais du groupe Calc, Julien Pras, continue à faire paraitre des sortes de pop songs parfaites, à la fois fragiles, truffées de mélodies célestes et dans la grande lignée du regretté Elliott Smith... L'album Southern Kind Of Slang (mars 2010) est une succession de titres tous plus graciles, mélancoliques et lumineux les uns que les autres ; c'est une véritable caverne d'Ali Baba de la pop et de la folk music ! La douce voix d'Elfe rêveur de Julien Pras - semblant demander la raison de son tenace spleen à la lune - saisit littéralement l'auditeur fan de musique délicate et intimiste. A la fois sobre et richement ornementée (violons, piano, vibraphone, choeurs etc etc), la dernière collection de chansons signées par le très discret et humble songwriter fait fortement penser à Elliott Smith et aux Beatles folk bien sûr, mais aussi aux symphonies adolescentes de Brian Wilson et des Beach Boys, à la magie délivrée par Nick Drake ou aux guitares des non moins doués Byrds. En s'inspirant de ces très bonnes bases, Julien Pras réussit à écrire des morceaux bien à lui, où ses mélodies, ses textes et ses cordes vocales font vraiment merveille.
Julien Pras en concert
Julien Pras : l'historique des concerts
Sa.
16
Déc.
2017
Ve.
01
Déc.
2017
Sa.
25
Nov.
2017
Ma.
27
Janv.
2015
Me.
21
Mai
2014
Ma.
25
Mars
2014
Je.
18
Avril
2013
Sa.
30
Mars
2013
Salle Victoire 2 - St Jean de Vedas (34)
Julien Pras : les dernières chroniques concerts 3 avis
Tahiti 80 + Nation + Queen Of The Meadow
Cette soirée, elle se mérite ! Le retour d'un groupe comme Tahiti 80 à Marseille c'est un petit événement pour les quelques nostalgiques d'une certaine pop indé, un style qui n'intéresse plus grand monde depuis des années, c'est un fait. Manque de bol ce soir, la plupart des connaissances susceptibles d'être motivé(e)s ont déjà acheté depuis longtemps leurs places pour le concert d'Etienne Daho au silo, quand d'autres gardent les gosses devant The Voice Kids, la coupe Davis ou le derby Lyon/Saint Etienne. Et pour enfoncer le clou un énorme orage, limite déluge! Rien ne nous est épargné mais en arrivant, une dizaine d'irréductibles (on sera une quarantaine au final) entre quadras et étudiantes allemandes attendait patiemment du premier des trois concerts programmés. Un peu de folk pour commencer avec Queen Of The Meadow, le projet de la chanteuse et musicienne Helen Ferguson avec son complice Julien Pras (pas présent ce soir) pour réchauffer l'atmosphère avec des chansons mélancoliques à souhait, avec une voix envoûtante et des mélodies limpides. Son second album "A Room to Store Happiness", sorti le mois dernier, était déjà agréable à l'écoute domestique mais sur scène c'est encore plus planant. Elle... Lire la suite
Jil Is Lucky + Julien Pras
A la base je pensais vraiment que quelqu'un de plus enthousiaste que moi (vu le nombre de personnes qui avaient l'air de se régaler) ferait la chronique ... du coup près de 2 mois après c'est encore plus difficile. Ce dont je me souviens c'est que j'y étais allé par curiosité avec comme seule connaissance du bonhomme le clip de Stand all night ... et qu'à mon arrivée j'ai eu la surprise de voir que c'était Julien Pras qui assurait la première partie (totalement de ma faute car cela avait été pourtant correctement annoncé). Bref je me précipite dans la salle déjà bien pleine pour me retrouver au pieds de Julien (qui parait un peu perdu au milieu de tout le matos en place pour Jil i lucky) , idéalement placé pour me laisser enveloper par sa pop folk. Même si j'apprécie toujours autant ses ballades très Tahiti 80 / Bluetones, bref Bealtes, j'avoue que je ne vois pas trop la complémentarité avec le groupe qui suit. Alors que les seconds sont dans le tube electro MTVesque plein de paillette et d'effet lui pratique une pop minimaliste qui lorgne même vers Leonard Cohen par moment. Du coup la majorité du public n'est pas très attentive (en tout cas ceux qui ne le sont pas font beaucoup de bruit) ce qui devient assez vite génant. Même... Lire la suite
Emily Jane White + Julien Pras
Soirée placée sous le signe du calme et de la douceur au Poste hier... Julien Pras, de Calc, ouvrait tranquillement le bal, seul à la guitare acoustique durant une grosse demi-heure. Objectivement, on ne peut rien lui reprocher : jolie voix (à la Elliot Smith), jolies mélodies, bonne maitrise de la guitare, un anglais carré.... Mais visiblement, ca ne prend tellement pas avec le public, les applaudissements sont timides, et l'assistance semble peu réceptive, comme ensuquée. Est-ce le registre un brin nostalgique-élégiaque qui lasse vite ? Le fait qu'il soit seul, plus difficile pour prendre vraiment l'assemblée aux tripes ? Ou la légère timidité du chanteur, un certain malaise qu'il transmet au public ? Je ne sais dire. Une violoniste et une contrebassiste viennent prêter main forte à l'artiste le temps d'un morceau, puis Emily Jane White aux claviers et choeurs... Heureusement, les deux derniers morceaux sont plus chaleureusement applaudis, et Julien Pras semble se détendre un peu vers la fin. La chanteuse américaine revient peu de temps après, sur une scène presque trop petite pour le groupe et envahie de câbles et d'instruments : elle-même au centre au piano et à la guitare sèche, une violoniste et une violoncelliste... Lire la suite
Julien Pras : les chroniques d'albums
Julien Pras : Southern Kind Of Slang
Chronique écrite le 24/03/2010, par Pierre Andrieu
Désormais en solo, le leader/songwriter des Bordelais du groupe Calc, Julien Pras, continue à faire paraitre des sortes de pop songs parfaites, à la fois fragiles, truffées de mélodies célestes et dans la grande lignée du divin autant que regretté Elliott Smith... L'album Southern Kind Of Slang est une succession de titres tous plus graciles, mélancoliques et lumineux les uns que les autres ; c'est une véritable caverne d'Ali Baba de la pop et de la folk music ! La douce voix d'Elfe rêveur de Julien Pras - semblant demander la raison de son tenace spleen à la lune ou au vent - saisit littéralement l'auditeur fan de musique délicate, intimiste et non putassassière. A la... Lire la suite