Julien Soro en concert
Julien Soro : l'historique des concerts
Sa.
11
Avril
2015
Je.
08
Sept.
2011
Sa.
26
Mars
2011
Sa.
02
Oct.
2010
Moulin à Jazz - Vitrolles (13)
Julien Soro : les dernières chroniques concerts 5 avis
Ping Machine
Le Cri Du Port, lieu indispensable du jazz à Marseille programme ce soir un OMQD (Objet Musical Qui Décoiffe) : Le stupéfiant Ping Machine. Sous la direction du guitariste compositeur Fred Maurin, quatorze musiciens -treize ce soir : pas de place pour le pianiste- débarquent sur notre planète. Leurs intentions sont pacifiques, artistiques, musicales. Leur prestation parfois atonale, parfois détonnante, est souvent détonante. Fred Maurin : guitare, composition et direction / Rafaël Koerner : batterie et percussions / Raphaël Schwab : contrebasse / Andrew Crocker : trompette / Fabien Norbert : trompette, trompette piccolo et bugle / Quentin Ghomari : trompette et bugle / Bastien Ballaz : trombone / Didier Havet : trombone basse et tuba / Florent Dupuit : saxophone ténor, flûte, flûte alto et piccolo / Fabien Debellefontaine : saxophone alto, clarinettes et flûtes / Jean-Michel Couchet : saxophones alto et soprano / Julien Soro : saxophone ténor et clarinette / Guillaume Christophel : saxophone baryton et clarinette basse. Si le potentiel sonore, la façade instrumentale et de nombreuses saillies venteuses sont là, identifiables et familiers, on hésite à parler de Big Band tant la musique s'en décale fréquemment, et sur de... Lire la suite
Jazz Connection 2/2 : Kami Quintet + Cartel Carnage
Deuxième soirée consécutive au Café Julien dans le cadre de Jazz Connection, programmation croisée entre Marseille et Paris : deux groupes de chaque ville, deux concerts chacun en deux lieux. Ils reflètent ce que peut apporter le mariage du jazz et des musiques actuelles. Mardal vous a raconté la première soirée ici. Ce soir encore, l'inventivité sera à haute dose et l'immersion dans les domaines musicaux les plus variés aura lieu. Cartel Carnage La raison de l'appellation Cartel Carnage devient limpide dès les premiers instants. Les enceintes crachent des images apocalyptiques qui font penser au divin 21st Century Schizoid Man de King Crimson. La guitare y est Frippienne, la batterie Brufordesque. La basse est plus puissante encore que celle de Greg Lake. Je ne sais si Lemmy Kilmister fait partie des références d'Alexandre Tomaszewski mais la force de sa basse est comparable. Seuls la trompette et le saxophone nous rappellent que cette soirée est organisée par le Cri du Port. Le deuxième morceau, nommé Houx Wardiougue, est davantage métallique encore. Mais nous sommes bien dans les musiques actuelles avec toutes leurs qualités, éclectisme, richesse, inventivité, relief, improvisations. La musique est bel et bien écrite... Lire la suite
Jazz Connection 1/2 : Big Four Quartet + melc
Sous l'égide du Cri Du Port, le Café Julien accueille ce soir deux groupes, le premier franchement Jazz : Big Four Quartet, vient de Paris, le second, tendance fusion, avec le rock, la pop : melc, est de chez nous. Les deux groupes se rapprochent par la contemporanéité de leur musique, une atmosphère urbaine, une modernité teintée de quelques pointes de futurisme. La soirée commence avec le Big Four Quartet : Stephan Caracci : vibraphone Julien Soro : saxophones et compositions Rafaël Koerner : batterie Fabien Debellefontaine : tuba L'association des instruments est peu commune, on n'a pas souvent l'occasion d'entendre un vibraphone et la légèreté des notes qu'il emet se marie singulièrement avec la rondeur du tuba, et celle plus convenue du saxophone. Les premières notes rappellent Steve Coleman & The Five Elements : en guise de thème, des phrases courtes, scandées de manière répétitive jusqu'à ce qu'une ouverture se fasse, telle une brèche pour partir sur des chorus, des improvisations. Ce type de construction est fort plaisant, on le retrouve sur plusieurs morceaux et l'appréciant particulièrement, je passe du bon temps. On peut regretter le peu de monde venu écouter ces musiciens, et le manque d'enthousiasme de... Lire la suite
Festival de Big Band de Pertuis Jour 2 : Paul Chéron Sextet Invite Nadia Cambours + Ping Machine (Festival de Big Band)
Critique écrite le 09 août 2009, par Mcyavell
Enclos de la Charité - Pertuis (Festival de Big Band) 4 août 2009
Nuit du 4 août 1789 : Abolition des privilèges. 220 ans plus tard, les privilèges existent encore. J'ai eu celui d'assister à la deuxième soirée du onzième Festival de Big Band de Pertuis. Deux parties bien distinctes : Pour commencer, Paul Chéron Sextet invite Nadia Cambours. Des camions couchés sur l'autoroute les ont fait arriver à la bourre. Le set débute avec une petite demi-heure de retard que nous oublierons vite. Le duo de clarinettes que Paul Chéron nous offre avec Jean-François Bonnel sur le premier titre est de bon augure. Trois créations de Sydney Bechet suivent. Des pièces peu connues revisitées par le sextet : I Had It But It's All Gone Now, What A Dream, Polka Dot Stomp. Paul troque sa clarinette contre un mini saxo, Jean-François la sienne contre un cornet à pistons, toujours pour une même réussite : Sydney Bechet is alive and well in Pertuis. La soirée est déjà réussie. C'est alors qu'arrive Nadia Cambours, robe noire et éventail rouge. Le répertoire change totalement. Middle Jazz time avec un hommage à Billie Holiday (5 titres) qui nous fait découvrir son timbre de voix. Moi qui ai eu le privilège d'entendre Melody Gardot voilà dix jours, je découvre une autre grande voix du jazz, chaude, puissante,... Lire la suite