Adepte du grand écart permanent (entre Mike Patton, Phantom of The Paradise, Tim Burton et Elvis Costello), le groupe possède un univers foisonnant, ultra personnel et étrange (entre disco métal maléfique et messes noires pop)...
Retranchés depuis huit ans aux pieds de Mike Patton et ses Fantomas, Bungle, Peeping Tom et autres excroissances sonores, abrités aussi bien par Radiohead que System Of A Down, Dany Elfman, les Elvis (Costello et Presley) et les grands prêtres hallucinés des seventies, les cinq Kunamaka ont cédé aux avances pernicieuses de Guy la Mouche... L'extravagance, le déluge, les bouleversements tectoniques ont laissé la place à une littérature plus trouble que schizophrène, marque de fabrique scénique d'un groupe particulièrement érudit.
Kunamaka en concert
Kunamaka : l'historique des concerts
Sa.
05
Mai
2012
Me.
15
Fév.
2012
Sa.
15
Oct.
2011
Je.
22
Sept.
2011
Le Tremplin - Beaumont (63)
Sa.
14
Mai
2011
Je.
04
Juin
2009
Coopérative de Mai - Clermont Ferrand (63)
Ve.
24
Avril
2009
Ve.
27
Juin
2008
Kunamaka : les dernières chroniques concerts 7 avis
Svinkels + Uncommonmenfrommars + X Syndicate + Kunamaka (Les Volcaniques de mars 2002)
Parental Advisory : Explicit lyrics ! Des gros mots se sont glissés dans ce compte-rendu de concert, sauras-tu les retrouver, ami mélomane ? Kunamaka De la fumée envahit la scène du Pocoloco, un homme robuste s'approche de ses claviers et nous entendons une douce mélopée s'élever vers les cieux : "The Final countdown" du défunt groupe Europe. Arrête, ça fait mal aux oreilles ! Les inénarrables Kunamaka ont pris violemment possession de la scène et ils ont l'air en forme, les salauds. Le groupe clermontois mérite réellement de passer à l'étape supérieure : son set est réglé au millimètre sans paraître pour autant trop professionnel. Il y a toujours des discours très réussis du chanteur qui, au repos, à l'air d'un gentil étudiant à lunettes, mais, dés que la guitare s'énerve, il se transforme en bête sauvage hurlant à la mort ! Comme Kunamaka passe du metal à la valse en abordant le reggae ou le hardcore dans le même titre, on ne s'ennuie pas une seconde. Les changements de voix et de styles sont faits brusquement, par surprise, on se sent d'un seul coup électrocuté par une décharge de sons nouveaux. Ce soir, en plus des compositions originales du combo nous aurons droit à une relecture de "New-York, New-York", chantée par... Lire la suite
Big Royal Kunamaka Orchestra + Biocide
C'est dans un Balthazar bien vide que je pénètre pour assister à un putain de concert bien scotchant. Tant pis pour les absents, vous avez manqué quelque-chose d'excellentissime. On se doutait bien à l'écoute du disque du Big Royal Kunamaka Orchestra qu'on allait à la rencontre d'un groupe halluciné capable d'un truc énorme. Mais bon, avec les groupes déjantés on a toujours l'appréhension qu'ils en fassent un peu trop. Et c'est ce que je me dis voyant arriver un mec en costume de bourreau (collant noir, torse nu, collant noir sur le visage, chaînes au poignée..), aïe c'est parti pour du grand guignol. En fait non, c'est tout simplement bluffant. Le groupe débarque (guitare, basse, clavier & contrebasse électrique, batterie, chant), habillés tous en noir avec un brassard avec l'insigne du groupe. Dès le premier morceau, le chanteur se fait théâtral, à mi-chemin du baryton d'opéra classe et du Dr Frank-N-Furter... Il est capable de moduler sa voix d'un son caverneux à des hurlements stridents, parfois à la Nosfell. Il sera le Mr Loyal de la soirée, introduisant les morceaux, qui parlent de transformation en zombie et autres histoires de... Lire la suite
Kunamaka
Critique écrite le 11 février 2004, par Pierre Andrieu
Le Corum Saint-Jean, Clermont-Ferrand 5 février 2004
C'est dans un Corum Saint Jean bien rempli que les chantres du "n'importe quoi musical", aka Kunamaka, ont fait leur grand retour sur scène avec un nouveau spectacle... L'enregistrement début janvier 2004 d'un disque intitulé Les Interdits de Kunamaka - volontairement très con - semble avoir galvanisé le groupe si l'on en juge par la débauche de nouveaux morceaux idiots, d'apparitions de créatures diverses et variées, de happenings hallucinants, d'accoutrements improbables et de moments de bravoure ultra violents ou décalés. Fidèle à leur réputation (justifiée) de bêtes de scène, les cinq Kunamaka ont régalé leur public avec un spectacle volontairement disparate. Sans le moindre avertissement, le spectateur innocent voit défiler devant lui une série de tableaux surprenants. Kunamaka passe en effet allègrement et en toute impunité de Aquatic Shaolin, le tube métallo bizarre du groupe, à une reprise de Hunting high and low du sinistre groupe Aha en s'arrêtant quelques instants sur des nouveaux titres avec claviers dégoulinants estampillés "années 80" ou guitares agressives. Déjà passablement impressionné par l'hystérie communicative de Bertrand Venet sur sa basse, on voit alors apparaître Guy la Mouche (sic) avec sa trompe, ses feux... Lire la suite
Interview avec Kunamaka pour la sortie du premier album
Un premier album très réussi, des concerts extravagants, un univers complètement barré : il fallait rencontrer les gens qui se cachent derrière le mystérieux nom de Kunamaka ! Car entre les pseudos volontairement crétins, les apparitions d'animaux échappés du zoo sur scène, les costumes clinquants et les changements de rythmes et de style musical, on n'y comprend rien, mais alors rien du tout ! Messieurs, une explication franche et virile s'impose... La parole est à Lord Gomez. Le premier album de Kunamaka est sorti en janvier 2003 : chronique dans "Vos critiques de disques". Comment se sont passés les débuts de Kunamaka ? Yohann alias Lord Gomez : "Tu veux la vraie histoire ou tu préfères que je raconte n'importe quoi ? Allons-y pour un mélange des deux ! A la base, il y avait la formation actuelle sans Virgil (claviers) et sans Manuelo (guitare), il y avait un autre guitariste (Rodrigo), c'était franchement hardcore... Ils se sont mis à la recherche d'un chanteur, j'y suis allé, j'ai chanté et voilà. Puis, Rodrigo (guitare) est parti, il a été remplacé par Manuelo. On a cherché quelqu'un pour les claviers et Virgil est arrivé... Voilà ! On s'y perd un peu ! Qui sont Manuelo, Virgil ? Manuelo, c'est Valery del... Lire la suite
Kunamaka : les chroniques d'albums
The Big Royal Kunamaka Orchestra : Tales Frome The Dead
Chronique écrite le 15/11/2008, par Pirlouiiiit
Derriere ce nom barbare se cache une joyeuse bande d'allumés qui sévit depuis quelques années déjà ... et a qui l'on doit déjà 1 vrai album et quelques maxis (voir ici). Les revoici en configuration "royal orchestra" c'est-à-dire avec Lord Gomez au chant, Bertrand Venet a la basse, Harry Mc Thompson a la batterie (et aux cris), Gilou la Figue au clavier + cello, John Fitzgerald Kakao a la guitare, et de nombreux invités, ... le tout sous la direction du célebre mais néanmoins mysterieux Guy la Mouche. Difficile de decrire ce groupe qui occupe vraiment une place a part sur la scene musicale francaise (voire tout court). Toujours aussi mystiques, toujours aussi barrrés avec un clavier Phantom of paradisesque, un chant entre celui de Mike Patton (plutot période Faith no More) et Kevin Rowland (période Dexy midnight runners) pour les dérapages dans les aigues comme sur Spider's... Lire la suite
Kunamaka : Tales From The Dead
Chronique écrite le 28/02/2008, par Pierre Andrieu
Deuxième album méchamment percutant pour le Big Royal Kunamaka Orchestra... Intitulé Tales From The Dead - sans doute pour effrayer les grands mères et les âmes sensibles non adeptes de rites sataniques -, ce fort bel objet présenté sous une pochette aussi effrayante que classe devrait permettre aux six Clermontois de casser la baraque au niveau national. Car tout y est : un univers foisonnant, ultra personnel et étrange (entre disco métal maléfique et messes noires pop), des morceaux qui arrachent véritablement (certains ont même un potentiel radiophonique : Demon Club 666, Young But Dead, Monolithic Woman, Evil... ) et une volonté hallucinante d'en... Lire la suite
Kunamaka : LES INTERDITS, LES INéDITS...
Chronique écrite le 21/05/2004, par Pierre Andrieu
Il n'y a pas tromperie sur la marchandise, le nouveau disque de Kunamaka - Les interdits, les inédits, que du méga cool ! ! ! - est composé de morceaux que leur manager aurait dû leur interdire de sortir, à la fois inédits et franchement cool. Mais pas que : enregistré et composé le 1er janvier 2004, on se demande si ce disque créé dans les vapeurs d'alcool de la nouvelle année n'est pas d'ores et déjà le disque le plus con de l'année... Sur l'échelle de la débilité, cette uvre frise la note maximale. Après Passe moi le Cacolac, le délire se poursuit avec le remarquablement crétin Reggae gay, le bien nommé Bricolo 63, Yesterdech (le tube des Beatles revisisté façon crooner portugais) et La... Lire la suite
Kunamaka : KUNAMAKA
Chronique écrite le 14/07/2003, par Pierre Andrieu
Le communiqué de presse rédigé par l'inénarrable Lord Gomez le dit très clairement : "En cette période de fêtes, nos amis les animaux et nous-mêmes avons besoin d'idées de cadeaux. Kunamaka a créé un nouveau objet (sic !), aux vertus thérapeutiques ludiques et éducatives prouvées : cet objet-miracle est rond et plat, il tient dans votre main - ou dans la gueule de votre teckel - et procure instantanément à son utilisateur une sensation de plaisir proche de la dégustation de truffes." Que rajouter après une telle démonstration de connerie affligeante mais néanmoins fort hilarante et communicative ? Ce groupe de cinq clermontois pratique une musique protéïforme et originale qui trouve pour la première fois son aboutissement sous la forme d'un album. Kunamaka n'en est toutefois pas à ses premiers méfaits, leurs concerts valent le coup d'il depuis longtemps et leur single inaugural laissait déjà entrevoir un réel potentiel ! L'enregistrement en studio à donné un résultat fidèle aux prestations du groupe désormais accompagné par une girafe et un... Lire la suite
Top Metal-Hardcore
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