Les Las Vegas Dead Brides, c'est du rock garage brut de décoffrage, sans chi chi et sans pose, du rock ‘n roll intemporel de très haut niveau.
Las Vegas Dead Brides en concert
Las Vegas Dead Brides : les dernières chroniques concerts 6 avis
Tokyo Sex Destruction + Sharon Jones & The Dap-Kings + Neurotic Swingers + Las Vegas Dead Brides (Les Volcaniques de mars 2005)
Critique écrite le 22 mars 2005, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 19 mars 2005
Joliment intitulée "Black & Wild", la soirée Punk ‘n soul des Volcaniques de mars a parfaitement tenu ses promesses ; du bruit, de l'énergie punk, des rythmes funk ‘n soul, des guitares cradingues, le public en a vraiment eu pour son argent ! Las Vegas Dead Brides : C'est malheureusement devant une assistance un peu restreinte (et molle de surcroît) que la soirée a débuté dans la grande salle de la Coopérative de Mai... Peu importe finalement, ceux qui étaient présents dès le début ont pu se délecter des morceaux garage punk des Las Vegas Dead Brides. Beaucoup mieux sonorisé que lors de son passage aux Abattoirs à Riom, le combo clermontois a une nouvelle fois démontré l'étendue de sa classe. La formule Las Vegas Dead Brides est simple... mais efficace. Si vous mélangez avec violence des riffs de psycho blues concassés, des solos aigrelets et coupants, un chant teigneux, un harmonica fiévreux, une basse vrombissante et une batterie sèche, vous obtiendrez un concentré de psycho punk garage totalement renversant. Tout cela sonne malsain, crade, énervé, pour un peu l'on se croirait dans un garage chaud et humide, dans les années 60. Et ce qui devait arriver arriva, ça énerve tout le monde dans le public, qui a même droit à deux... Lire la suite
The Elektrocution + Las Vegas Dead Brides (Irae Festival 2004)
Le festival Irae 2004 est réellement parti à fond dès sa première soirée... On était déjà prévenu du potentiel scénique des Las Vegas Dead Brides grâce à leurs bonnes prestations à la Coopérative de Mai ou dans des bars chauffés à blanc. Le Blueberry était presque le lieu idéal pour jouer : ce minuscule lieu au plafond assez bas réussit parfaitement à recréer l'ambiance "je joue dans mon garage et j'envoie les watts comme un malade". En plus, toutes les conditions étaient réunies pour que les Las Vegas Dead Brides empochent la mise : un son de guitare idéalement crade, une basse dans ta face, une batterie furieuse et une belle série de hurlements voire d'aboiements de bêtes sauvages en rut... Ajoutez à cela des rouflaquettes du meilleur effet, une guitare Danelectro, des poses bien rock ‘n roll, un harmonica, une six cordes de marque Epiphone (achetée 1000 francs), des amplis vintage bien pourris, un t-shirt The Hives, une... Lire la suite
Las Vegas Dead Brides + The Suppositorz + Ass Bandit + The Sedated (Rock 'n Roll Horror Nite)
Critique écrite le 02 octobre 2007, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 28 septembre 2007
Une Rock ‘n roll horror nite de feu à la Coopérative de Mai, avec par ordre d'apparition, les surpuissants Ass Bandit, les énervés The Sedated, les exceptionnels Las Vegas Dead Brides et les très mordants The Suppositorz. Si l'on ajoute à cela un DJ Maurice en forme aux platines pour les changements de plateau, un club complet (450 personnes... ) et une ambiance brûlante, il est facile de deviner que la soirée fut belle. Ass Bandit : impeccablement hardcore punk garage Il faut dire qu'elle avait été immédiatement placée sur de bons rails par un groupe impeccablement hardcore punk garage, Ass Bandit. Ce combo incroyablement bon sur scène possède un leader/chanteur avec du charisme, une présence, une attitude rock ‘n roll et un mojo qui marche sur le public... Ses hurlements et facéties (blagues foireuses, slams avec skateboard etc) sont remarquablement mis en valeur par des musiciens branchés sur le 220 volt : deux guitaristes ultra virulents, un bassiste racé et un batteur exaspéré. La plupart des morceaux sont imparables et se situent au point de friction entre le rock ‘n roll garage, le punk et le hardcore. A voir absolument sur scène lors de la mini tournée française qui s'annonce ! The Sedated : un peu... Lire la suite
Lords Of Altamont + Las Vegas Dead Brides + The Suppositorz + The Pantsuckers + So Many Little Sexy Meringues (Festival Ultimo Auto Shop Music Hall 3)
Critique écrite le 28 novembre 2006, par Pierre Andrieu
L'Escapade, Clermont-Ferrand 18 et 19/11/2006
Troisième édition de fort bon aloi pour le mini festival Ultimo Auto Shop Music Hall... Deux soirées très chaudes à L'Escapade, un public nombreux et ravi d'avoir dépensé ses 5 petits euros, des groupes du cru et des vedettes américaines, que demander de plus ? Peut-être la présence des Naast aurait-elle été nécessaire pour apporter un peu de crédibilité rock ‘n roll à ces soirées garage, allez savoir... Litlle Sexy Meringues : rafraîchissantes. Si elles ont sans doute l'âge des Naast, les Litlle Sexy Meringues ne savent pas aussi bien jouer qu'eux, et on aurait presque envie de dire que c'est aussi bien... Sans se la péter, sans se prendre la tête, ce groupe de jeunes filles un peu délurées débute sur scène, dans un festival d'approximations assez réconfortant... Il y a du boulot, c'est sûr (même un des titres les plus accessibles du répertoire rock - I Wanna be your dog des Stoooooooooges - est joyeusement massacré), mais le résultat est rafraîchissant. A suivre à l'avenir, pour apprécier les progrès réalisés... Las Vegas Dead Brides : méchamment garage. Tous les espoirs sont permis, même des "vieux" comme les Las Vegas Dead Brides sont capables de faire des progrès... Leur prestation scénique - avec leur nouveau... Lire la suite
Las Vegas Dead Brides : les chroniques d'albums
Las Vegas Dead Brides : S/t
Chronique écrite le 26/10/2007, par Pierre Andrieu
Le premier album extrêmement sauvage des Las Vegas Dead Brides, c'est 25 cm de bonheur, 8 titres parfaits, 4 garçons méchants (avec leur matériel), 1 son vintage enregistré à Moulins City Rock et 1 tournée générale de punk rock ‘roll pour tout le monde... Oui, j'ai bien dit tout le monde ! Car en ces temps maussades péniblement rythmés par des sorties rock pathétiques, préfabriquées et très proches des boys band assemblés à la va-vite par des producteurs véreux, quand on tombe sur un authentique groupe - qui tient la route sur scène et sur disque -, ça fait du bien par où ça passe. La recette du cocktail explosif proposé par les Clermontois est simple, en apparence seulement. Jugez plutôt : frustration sexuelle savamment mise en musique, haine viscérale du politiquement correct, énergie tellurique puisée dans... Lire la suite