Un beat lourd, lent et malsain sur un magneto k7 pour un grain lofi analogique, avec une tronçonneuse en guise de guitare... Projet noise expérimental solo de Ben des *25*.
Lee Zeirjick se présente :À la base, une bande-son obsessionnelle sur magneto k7 qui délivre beats indus et boucles noise oppressantes. Là-dessus, les oscillations d'une guitare qui, entre montées progressives et diverses saturations, se détachent puis se rattachent aux rythmiques plombées dans une course sans but véritable.
Noyé dans les bourdonnements et autres grésillements drone-robotiques, Lee Zeirjick, (projet instru-solo du gratteux de *25*), tout en laissant une part variable de son existence à l'improvisation, tente de dompter ce déluge sonique...
Lee Zeirjick en concert
Lee Zeirjick : l'historique des concerts
Sa.
20
Sept.
2014
Rue Consolat - Marseille (13)
Me.
26
Juin
2013
L'Embobineuse - Marseille (13)
Di.
19
Mai
2013
Le Korigan (13)
Je.
18
Oct.
2012
Embobineuse - Marseille (13)
Je.
01
Sept.
2011
Ve.
08
Avril
2011
Je.
24
Mars
2011
Je.
20
Janv.
2011
Lee Zeirjick : les dernières chroniques concerts 9 avis
Rue du Rock #2 (Festival Phocea Rocks) : Mr Thousand & Ramirez + No Country + La Serenade + La Coupure + Lee Zeirjick + Binaire + Hush Hush + Malin + Mutacion Nacion + Devilish Piranhas + Super Payots 3000 + Onkalo + Big Fat Papa'z + Jim Younger's Spirit + the Laurie Strode's Brothers
En ce samedi 20 septembre 2014, avait lieu rue Consolat la deuxième édition de la Rue du Rock à savoir 15 groupes qui se succèdent entre 16h et 20h sur 5 lieux assez proches les uns des autres (mais suffisamment éloignés pour que les sets dans groupes puissent se chevaucher sans que l'un ne fasse de l'ombre à l'autre : de haut en bas : le garage Marsatac, le Pole Info Musique, le garage de Thomas, le théâtre de la Ferronerie et la Casa Consolat ... Comme Philippe je fais partie des organisateurs de cette après midi mais ça ne m'a pas empêcher de profiter de tous ces groupes en live et donc me permet d'en parler. Sommairement certes car chaque set étant décalé de 13 minutes je n'ai guère vu tellement plus de chacun ... juste le temps de faire quelques photos, une mini vidéo au son qui sature, tout en annonçant sur internet les retards ou changement d'ordre de passage entre les groupes. Donc j'irai vite notamment sur ceux dont Philippe à déjà parlé dans sa chronique à savoir Thousand & Ramirez, No Country, La Serenade, La Coupure, Lee Zeirjick, Binaire, Malin, Mutacion Nacion et Devilish Piranhas. Chose amusante si je connaissais au moins de vue pas mal des musiciens qui jouaient cette après midi, je découvrais plus de la moitié des... Lire la suite
(ma) Rue du Rock #2 - Festival Phocea Rocks 2014 : Thousand & Ramirez, Devilish Piranhas, La Coupure, No Country, Malin, La Sérénade, Lee Zeirjick, Mutacion Nacion, Binaire
L'archétype de la chronique merdique à rédiger - mais dans quoi je me suis encore fourré moi ?! Idéalement un chroniqueur sérieux et efficace lancé dans un festival, se doit de : savoir faire preuve d'impartialité (voire de sévérité), être extrêmement mobile pour voir un maximum de trucs, et enfin conserver une certaine sobriété - ou à défaut, prendre des notes : ça m'a souvent sauvé la mise ! Or ici j'ai d'abord un conflit d'intérêt majeur : bénévole occasionnel chez les agitéEs de Phocéa Rocks où je ne compte que des bons copains et bonnes copines, je connais aussi un certain nombre de musiciens impliquéEs dans les groupes qui ont joué ! Mais ce n'est pas tout : j'ai fait ce mini-marathon de concerts avec mon petit bonhomme dans les bras et toutes ses affaires dans un sac (ceci limitant considérablement ma mobilité), j'ai pas du tout pris de notes évidemment, et j'ai fini la chose ... complètement bourré. Oui, parfaitement, complètement bourré à 20 heures et avec mon fils endormi dans les bras, lui-même défoncé au lait-fraise dont il avait englouti 2 grands berlingots pendant que je m'enfilais des litres de bières ! Mettez-moi dans le guide du mauvais père, je m'en fous, en tout cas il s'est bien amusé et moi aussi ! Donc,... Lire la suite
Festival Chhhhhut : Lee Zeirjick + Death in Death Valley + Zeni Geva
Critique écrite le 19 octobre 2012, par Mystic Punk Pinguin
L'Embobineuse - Marseille 18 Octobre 2012
Deuxième soirée pour la nouvelle édition de Chhhhhut, le festival noise marseillais. Retour à l'Embobinoise, ce soir la salle mettra du temps à se remplir, mais au final la jauge sera plus que correcte. Photo : Pixxxo Après avoir vuLee Zeirjick pas mal de fois maintenant, c'est toujours avec plaisir que j'assiste à un set du lascar. Rappel du principe, une K7 noise / indus / drone de 25 minutes et Ben qui maltraite sa gratte dessus. C'est à chaque fois différent, même si ça reste dans une veine viscérale et obsessionnelle. On retrouve les gimmicks habituels : marche robotisée, violent coup de hanche, ronde de taulard hagard, tirage de langue. Dans leur relation sado-maso, la gratte aura droit à sa fessée, son trainage au sol, ses coups de lattes. Photo : Pixxxo Il alterne les rythmiques plombées, répétitives, hypnotique, les digressions soniques, les passages free. Sa disto est mise constamment en contribution, la saturation passe par une large gamme de variation. Parfois, il hurle comme un possédé. Des boucles de la K7 te vrille le cerveau pendant que les riffes agressifs tétanisent toute vélléité de décrocher pour aller boire un coup. Rien n'y est apaisant, le set est bien un morceau qui te prend dans son intégralité.... Lire la suite
Lee Zeirjick + Barberos
Nouvelle soirée organisée par la jeune asso noise le Bureau détonnant qui enchaîne les concerts de qualité depuis octobre. Dotée d'un solide réseau franco-européen (après les italiens de Zeus, cette semaine ce sont les anglais de Barberos), elle propose aux amateurs marseillais de belles découvertes à chaque fois. La confiance s'est établi avec ce public, qui revient, plus nombreux, à chaque fois. Preuve il en est, encore une fois, que l'effervescence des scènes marseillaises se fait avec des activistes. Qu'ils soient tous de nouveau remerciés dans ces colonnes. Difficile d'écrire une nouvelle fois sur Lee Zeirjick, vu que je commence à avoir pas mal de chroniques du lascars sur scène à mon actif. La preuve que c'est bien, j'y retourne à chaque fois. Rappel du principe, le Ben du 25 choisit au hasard une K7 qu'il s'est bidouillé dans sa calebasse, et il triture sa gratte sur les beats indus et répétitifs qu'elle décharge. Il maltraite sans arrêt sa gratte, usant sans retenu de la disto, mais aussi de fessée et de coup de pied au cul, trainage par terre & co. Je trouverais cette fois le set plus rapide niveau riff, plus violent et moins névrosé. Mais le charme de ce déluge sonique fonctionne encore uen fois, on en redemande. ... Lire la suite