Fils caché de Jimi Hendrix, Lewis Floyd Henry écrit des morceaux de blues magistralement dégueulassés avec du rock 'n roll, du punk, du métal et du hip hop. En solo, il a cassé la baraque aux Trans Musicales de Rennes fin 2011
Lewis Floyd Henry en concert
Lewis Floyd Henry : l'historique des concerts
Sa.
22
Juin
2013
Festival Les Invites de Villeurbanne - Villeurbanne (69)
Ve.
21
Juin
2013
Festival Les Invites de Villeurbanne - Villeurbanne (69)
Ve.
16
Nov.
2012
Théâtre de Villefranche - Villefranche (69)
Je.
15
Nov.
2012
Ma.
13
Nov.
2012
Glaz'art - Paris 19ème (75)
Ve.
09
Nov.
2012
Ve.
20
Juillet
2012
Festival Festimeuse - Fumay (08)
Ma.
01
Mai
2012
Site festival Roots & Roses - Lessines, Belgique
Lewis Floyd Henry : les dernières chroniques concerts 3 avis
Lewis Floyd Henry + Mamarosin + Two Gallants (Les Nuits de l'Alligator 2012)
Les trois groupes qui étaient ce soir à l'affiche de cette Nuit de l'Alligator ont tour à tour mis la schizophrénie, la désuétude et l'intensité à l'honneur. Lewis Floyd Henry Les hostilités commencent avec Lewis Floyd Henry, jeune homme à tout faire qui manie guitare, mini batterie et sono sur poussette de façon pas toujours ordonnée mais quoi qu'il arrive toujours surprenante et radicale. Si le début de son set évoquait le blues des rives du Mississippi et la musique des travailleurs des champs de coton, sa performance a progressivement mué vers une sorte de hip-hop hardcore, finissant même par une reprise d'un morceau du Wu Tang Clan des plus hallucinantes qui a quelque peu dérouté le public de la Maroquinerie. Changeant sa voix pour aller de la plus profonde des basses à une sorte de cri rauque et bestial, le jeune homme se plaît à changer de personnages, au sein même de ses chansons, dialoguant avec lui même, invitant ses multiples personnalités à le rejoindre le temps d'un couplet ou d'un refrain. Il n'empêche, même cette dimension quelque peu inquiétante ne détourne pas l'attention que l'on porte à un musicien doué et inventif qui se suffit à lui même pour faire le bruit de huit hommes au moins (peut-être le... Lire la suite
Lewis Floyd Henry (Trans Musicales de Rennes 2011)
Lewis Floyd Henry Soirée du 1er décembre 2011 aux Trans Musicales de Rennes... Juste après la prestation de Vinnie Who sur la grande scène du Liberté, on tire un grand rideau pendant le démontage et le remontage du matériel puis un quasi sosie d'Hendrix se pointe immédiatement devant celui-ci, avec son tabouret, sa guitare et sa mini batterie... Et là, c'est le choc ! Non content d'avoir un jeu de guitare évoquant l'immense Jimi (en plus punk, plus crade et moins virtuose), le gars a également des cordes vocales pouvant évoquer un fils caché du légendaire et regretté musicien noir américain. Et le public du Liberté se fait prendre et retourner comme une crêpe par des morceaux de blues magistralement dégueulassés avec du rock 'n roll, du punk, du métal et du hip hop. En solo, assis sur l'avant scène et dans une salle immense, Lewis Floyd Henry arrive malgré tout à casser la baraque ! Sa voix sature à mort, sa guitare hurle méchamment, sa batterie frappe sèchement (parfois à côté mais on s'en contrefout) et le mélange des trois administre une magistrale... Lire la suite
Lewis Floyd Henry + Vinnie Who + Group Rhoda + Michael Kiwanuka + Magnifico + Saidah Baba Talibah (Trans Musicales de Rennes 2011)
Critique écrite le 02 décembre 2011, par Pierre Andrieu
Salle de la Cité et Liberté, Rennes 1er décembre 2011
Après le très beau lancement des Trans Musicales 2011 avec la création Kütu Folk Records à l'Aire Libre, place à la première journée officielle du précieux festival rennais, avec deux séries de concerts programmés le jeudi 1er décembre à la salle de la Cité et au Liberté... Grâce à cela, cette journée d'automne pluvieuse sera illuminée par des découvertes éclectiques et souvent réjouissantes, malgré quelques petits ratages inhérents à la prise de risque d'une programmation 100% nouvelle. Compte rendu : Group Rhoda Les choses commencent pianissimo avec le timide concert de Group Rhoda dans une salle de la Cité clairsemée, pas très démonstrative et visiblement dubitative sur cette découverte... La musique de cette artiste se présentant en live avec un micro, une boite à rythmes et un synthé Moog est pourtant planante, psyché et se situe joliment à la frontière entre électro, rock expérimental et pop synthético barrée. Là où le bât blesse, c'est que Group Rhoda joue trop tôt dans une salle hyper calme et propose des titres très proches les uns des autres sans aucune présence scénique. En bande originale d'un film mystérieux comme le très bon Drive ou avec un peu plus de pratique scénique et dans une salle plus chaude,... Lire la suite