Du funk bizarroïde aux breaks spasmodiques, en passant par ses collaborations tropicales avec le guitariste BJ Cole ou par son projet disco house, Luke Vibert gravite dans la quasi totalité des sphères de l'électro.
Originaire du sud ouest de l'Angleterre, collaborateur de longue date de Richard D James et du label Rephlex, Luke Vibert s'est exprimé depuis plus de dix ans sous une variété pléthorique de pseudos et sur quelques-uns des labels les plus mythiques de l'ère électronique (Warp, Rephlex, Mo'Wax, Ninjatune, Big dada, Rising High, Planet Mu...). Du funk bizarroïde de Wagon Christ aux breaks spasmodiques de Plug and Amen Andrews, en passant par ses collaborations tropicales avec le guitariste BJ Cole ou par son projet disco house sous le nom de Kerrier District, et sans même évoquer la myriade de productions parues sous nom propre, Luke Vibert gravite dans la quasi totalité des sphères de l'électro. Au centre de cette multitude, la chaleur de ses compositions et la virtuosité de son groove demeurent reconnaissables entre toutes. On pourrait presque être surpris que la sortie de YosepH en 2003 sur Warp marque les débuts de Luke Vibert sur ce label que beaucoup considèrent comme son foyer naturel.

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