Représentante de la nouvelle génération cap-verdienne. Grave et profonde, la voix de la chanteuse s'adapte au registre nostalgique d'une saudade comme à des morceaux plus rythmés.
Lura se présente :De sa voix grave et sensuelle cette jeune portugaise chante le Cap Vert, ces îles où sont nés ses parents, mais qu'elle n'a connue qu'à l'âge de 21 ans. Lura chante la Saudade, ce sentiment confus de mélancolie et de nostalgie, qu'elle exprime tout en finesse, sans aucune amertume. Bien qu'elle ait grandie en écoutant de la pop, du jazz et de la soul, ses chansons sont le reflet de la musique traditionnelle capverdienne. Lura enrobe ses textes poétiques avec un doux mélange de rythmes portugais, brésilien et africain.
Lura en concert
Lura : l'historique des concerts
Je.
19
Sept.
2019
Ve.
26
Oct.
2018
L'Embarcadère - Aubervilliers (93)
Ma.
30
Mai
2017
Ve.
17
Mars
2017
Dock des Suds - Marseille (13)
Je.
04
Fév.
2016
Sa.
27
Juin
2015
Grand Rex - Paris 2ème (75)
Ve.
16
Mai
2014
Ma.
26
Juillet
2011
Lura : les dernières chroniques concerts 2 avis
Rachid Taha + Dj Djel Mars Band + A Filetta + Vocal Sampling + One Foot + Lura (Festival Babel Med)
Après une première soirée où on aura , entre autres, apprécié la classe de la Soudanaise Alsarah et ses Nubatones, le succès du show cinématique de Chassol et le beau mélange méditerranéen Chaabi Flamenco. Pas de Speed Caravan comme espéré, hélas programmé à minuit jeudi peu avant le dernier tram, dommage que le festival n'ait pu trouvé de prolongement des transports en commun comme ça se fait pour la fiesta des suds ou pour le festival jazz des cinq continents. Le samedi commence pour moi dans la salle des Sucres avec les polyphonies Corses des vénérables A Filetta de près de 40 ans de carrière, dont ma connaissance se limite pour ma part avec la présence sur la bande originale du film " Comme un aimant " d'Akhenaton. 6 chanteurs dans un silence religieux, où l'émotion est aussi bien chez les néophytes que chez les assidus du groupe, où on notera une citation de Cioran (" La seule chose qui élève l'homme au-dessus de l'animal est la parole; et c'est elle aussi qui le met souvent au-dessous ") au sujet d'un amendement proposé (et refusé) par un député afin qu'un pourcentage du budget de la recherche spatiale puisse aider à la recherche contre une maladie rare. Une prise de position largement applaudie. Ce sera nettement... Lire la suite
Babel Med : Mazaher + Badila + Lura + Oumar Kouyaté + Ilene Barnes + Les Maîtres du Bélé + El Tio Carlos
Critique écrite le 06 avril 2007, par Roo Ha Kim
Dock des Suds/Babel med music - Marseille 31 Mars 2007
Qu'il fait bon revenir à Babel Med pour cette 3eme et dernière soirée de l'édition 2007. Début du voyage avec le jeune guinéen Oumar Kouyaté, fils de M'Bady Kouyaté (dont le concert au festival MIMI 2006 m'avait transporté) : j'arrive à la fin de son set et je regrette amèrement mon retard. Sa musique (acoustique) est assez douce et enchanteresse et sa voix un peu cassée touche d'emblée... Direction la grande salle pour les barcelonais d' El tio Carlos, annoncés dans le programme comme de la "pop fraîche...sonorités arabisantes, groove latino hip-hop et flamenco". Pour moi c'est une déception : ce n'est que de la pop (plutôt calme) agrémentée de guitares flamenca et cajon (cette superbe percu gitane). Les espagnols ne sont pas que sur scène, ceux du public mettent une jolie ambiance, mais je reste déçu. Tant pis... De toute façon, je vais avoir droit à mon premier voyage transcendantal de la soirée avec Badila : 2 français aux percus (dont les tablas indiennes que j'adore), 1 chanteur originaire du Rajasthan (qui joue aussi de l'harmonium) dont les vocalises évoquent parfois le plus grand : N.F.A.K., 1 iranien qui chante et joue de la flûte (j'ignore le nom exact de ce type de flûte, mais quel son magnifique !) et 1 kurde... Lire la suite
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