La première partie de cette soirée consacrée à des artistes pleins de surprises et de fantaisie est assurée par Macadam Bazar, un groupe que j'ai déjà eu l'occasion de voir lors du Festival des Aulnes Rouges, à St Martin de Crau. Une belle petite bande de saltimbanques bourrés de talent et qui savent jouer de tous les instruments possibles, tout à fait dans la même lignée que leurs copains Les Ogres de Barback, à venir. Ils se mettent à 3 ou plus pour chanter, inter-changent leurs instruments et se mettent en valeur les uns les autres, changeant de rythmes et d'inspiration au gré des musiciens. Cette valse des chanteurs leur permet de passer d'un style à l'autre, chacun apportant sa patte et une personnalité multiple à l'ensemble, ce qui donne au tout une couleur toute particulière. En suivant le cours de leurs envies, on passe ainsi d'une musique de matelot (appuyée par une flûte traversière), à une ambiance de folle soirée tzigane sur la plage à la lueur des cracheurs de feu ... Les intros musicales sont super bien travaillées et un réel grand plaisir de jouer, et de jouer ensemble, émane d'eux. Puis on repart sur les route vers de nouvelles destinations toutes plus colorées les unes que les autres. Avec toujours le... Lire la suite

Les ogres reviennent à l'Usine après 3ans d'absence. Ils nous ont manqués. Mais avant de parler de ce magnifique concert. Commençons par le début, en 1ere partie Macadam Bazar mérite bien quelques lignes aussi. Ils commencent doucement à jouer leur musique qui est genre world music au vu des 6 gars sur scène oui c'est bien métissé tout ça et oui c'est de la musique festive qui donne envie de bouger. Le chanteur nous explique que le gars qui avait joué avec son accordéon des chansons de Renaud à la fin de la dernière tournée des Ogres à l'Usine n'était autre que ce qui sont sur la scène là. J'ai trouvé cette anecdote très sympathique pour mettre tout le monde dans le bain. Ayant aussi eu la chance de faire partie des gens qui ont vu les Ogres il y a 3ans dans cette même salle. Surtout que suite à cela, Fredo des Ogres les a rejoint sur scène pour reprendre donc ce fameux morceau de Renaud.(désolée j'en ai oublié le titre) La voix du chanteur un peu éraillée entraine... Lire la suite

Quand on arrive sur le domaine de l'étang de saint martin, on découvre tout d'abord une grande allée parsemée de gens de l'organisation du festival ; Dès le passage au portail principal, je m'annonce pour Live In Marseille et là, je suis pris en charge. A la réception, Thierry (une personne de l'organisation) m'explique comment tout est géré, comment se passent les concerts. Au moindre souci il me propose de l'appeler. Bref, on sent que tout est super carré dans ce festival. A peine le temps de voir comment se passe le festival que le premier groupe avait déjà démarré. Quand la diva s'en va débute donc ce festival. Sur scène ce groupe bouge très bien !! Beaucoup de punch ! Ce groupe chante en français et aborde des thèmes divers et très variés. Certaines chansons sont même très rigolotes et ils abordent des sujets d'actualités (la chanson ça me blesse parlant des ex, avec leur texto... ) le début fait penser à un titre de Mademoiselle K , ça me vexe . La chanson t'es différente est à mon avis un titre très radiophonique, ça bouge, ça groove ! Quand on l'entend, on retient bien le thème, simple et efficace. Le jeu de guitare est bien fait, les petits synthés bien placés ... bref, c'est en place. J'avoue... Lire la suite

En cette période de l'année, il est rare de pouvoir assister à des concerts dans la petite ville de Lambesc. Il faut dire aussi que si la volonté de la part de la Municipalité est présente, les infrastructures, elles, manquent cruellement. Une situation qui d'ailleurs ne risque pas de s'améliorer avec la mise en place de la suppression de la taxe professionnelle... Avant que ne débarque Macadam et son Bazar, c'est à Ioanes Trio de réchauffer l'atmosphère. Même si le spectacle est généreusement offert par la Mairie lambescaine on ne peut pas vraiment dire qu'il y ait foule. Ce qui n'empêche pas le trio de commencer, au contraire. Une guitare, une basse, un accordéon, des rimes, des boutades, voilà en quelques mots l'univers qu'incarne Ioanes au cube. Bien que le public ne soit pas des plus réceptifs il en aurait fallu un peu plus pour décourager le trio qui ne se démonte pas et enchaine les morceaux malgré une salle qui ne cesse de se désemplir. Cependant il semble important de reconnaitre qu'une heure de concert au rythme de la chanson française à mi chemin entre Brel et Jean Ferrat peut décourager, ceux qui comme moi, ne sont pas vraiment fanas de ce genre de musique. Changement radical d'ambiance avec Macadam... Lire la suite