Le 8 décembre 2003, le Zénith de Paris recevait The Doors of the 21TH Century pour un concert hommage à Jim Morrison. Robby Krieger et Ray Manzarek (guitariste et organiste des Doors) étaient accompagné ce soir là par Ian Atsbury, le screamer de The Cult. Ce concert est l'un des plus flamboyant qu'il m'ait été donné de voir. Pendant près de trois heures, nous nous étions retrouvés téléporté à la fin des sixties bercés, envoutés, hypnotisés par les chansons des doors. Ce fut un concert démentiel plein d'envolées guitaristiques, de solos d'orgues hypnotiques. La voix d'Atsbury était habitée et agressive et donnait un vrai sentiment d'urgence et de réalité aux chansons de Jim Morisson, tout en lui restant fidèle. Ce fut un grand moment. 2011, le 3 juillet, le Bataclan recevait Robby Krieger et Ray Manzarek pour commémorer le 40 ème anniversaire de la mort de Jim Morrison à Paris. Vu le souvenir laissé par le concert du Zénith de 2003, c'est hyper motivé que j'avais pris mes billets pour ce concert du Bataclan. Hélas, si le concert du Zénith avait été un voyage dans le temps inoubliable, le concert du Bataclan a d'avantage relevé de la réunion commémorative d'anciens combattants. Pourtant tout avait bien commencé. La salle était... Lire la suite

Enchanté par la furieuse reformation des Stooges, on tombe par hasard dans les rues de Dublin sur des affiches de la nouvelle mouture 21ème siècle des Doors, garantie sans aucune trace de la présence de Jim Morrison... Le chanteur envoûtant au jeu de scène provoquant ayant gravement influencé le jeune James Osterberg alias Iggy Pop, on se dit que c'est peut-être là l'occasion d'un mémorable doublé The Stooges/The Doors en l'espace de 4 jours... et en 2004 ! Malheureusement, on se souvient qu'en 1971 une soirée parisienne un peu trop chargée en produits divers fut fatale au Real Wild Chid. Certains prétendent toutefois qu'il n'est pas vraiment mort, il vivrait même tranquillement dans une réserve indienne... On peut pourtant comprendre ces irréductibles optimistes aussi cramés que leur idole quand, pendant le titanesque Roadhouse blues, on voit débouler sur scène un sosie presque parfait de Morrison, juste après Ray Manzarek et Robby Krieger. On se dit alors en se frottant les yeux : "Putain, il est bel et bien vivant !" Et cette voix caverneuse, gorgée d'influences blues, ce n'est pas celle de Val Kilmer essayant d'imiter son héros dans le film d'Oliver Stone, c'est bien le grand Jim, c'est (presque) sûr ! On jurerait à qui voudrait... Lire la suite