Troisème et dernier soir de la carte Blanche à Bijan ... Après son (deuxième) solo et son duo avec Sam Karpienia vendredi et son duo avec Yaron Herman samedi, Bijan a convié 3 invités ce soir, tous issus du Oneira 6tet vu ici même en 2008 : soit (dans l'ordre d'apparition) sa sœur Maryame, sa compagne Maria Simoglou, et Pierre Laurent Bertolino ... Soir plus calme pour moi qui n'ai pas prévu d'aller ailleurs cette fois, mais soir où ma résistance physique sera mise à épreuve puisque lorsque la salle est bondée comme ce soir j'ai tendance à ne pas bougé de là où je suis assis (par terre). Un peu après huit heures et demi, Bijan fera son apparition seul pour commencer par un petit solo sympathique (en fait 2 - c'est qu'en effet il ya pris goût) s'aidant de ses pédales pour sampler sa poubelle en métal (j'ai tenu 3 chroniques sans en citer la marque), son udu (vous savez l'espère de vase en terre cuite avec un trou latéral), son zarb, sa caisse claire, ses tambours ... Puis il appelera sa soeur, qui était d'ailleurs présente les soirs précédents (comme beaucoup de spectateurs d'ailleurs) ... Celle ci, plus volubile que son petit frère, nous demandera assez vite de participer en faisant le bourdon pour un morceau très... Lire la suite

Faire une heure de bus pour aller voir un concert à Marseille est en soi un évènement à marquer d'une pierre blanche. D'ordinaire, on n'a qu'à se bousculer dans un rayon de 500mètres pour piocher dans un étalage de soirées ou de before d'after. Et pourtant, dans une ville de deux fois et demie la superficie de la capitale, se planquent des pépites, des lieux d'initiés, des repères d'habitués qui habillent l'espace temps d'une autre nuance. Le Bar Albert à l'Estaque en fait partie. À l'ombre des rades en face la rade, Albert ouvre ce soir ses portes à la Grèce et au Rébétiko. Maria Simoglou sans ses musiciens mais le ventre habité, vient réchauffer le cœur et les tympans d'une trentaine de buveurs-spectateurs, de son timbre grave aux trémolos poignants et sa panoplie d'instruments traditionnels, bouzouki et santour pour la mélodie, tambour avec baguette plus stylobille (le Rébétiko peut aussi être DIY !) et... Lire la suite

A l'occasion de l'ouverture de cette nouvelle saison, le Cri du Port et le Parvis des Arts proposent une soirée en trois temps pour présenter leurs saisons respectives. A l'étage (le Cri du Port) est proposé un mini-concert gratuit du duo Olivier Maurel / Maria Simoglou. Ils présentent le projet qu'ils sont en train de peaufiner. Les habitués du Cri connaissent le premier nommé, déjà venu ici en piano solo et en trio, pianiste complet dont le jeu évoque avec une même maîtrise le calme et la tempête. Ils découvrent la seconde et son joli timbre de voix au service de la musique traditionnelle qui lui est chère. Des morceaux de Thrace, région située au Nord-Est de la Grêce, d'autres d'Asie Mineure. Une invitation au voyage donc, que nous acceptons bien volontiers. L'évocation de paysages arides est plus forte encore lorsque Maria Simoglou pince les cordes de son qanûn, genre de cithare dont le son se marie parfaitement avec sa voix (superbe morceau en solo). Elle étoffe également certaines pièces à l'aide de percussions. Leur projet se nomme Opus Néo et comporte en fait six membres : Olivier Maurel... Lire la suite