En fait c'est une soirée double .... Killtronik & Minitel Rose. On est samedi soir à Marseille et la salle n'est pas du tout comble : mais que font les marseillais enfin .... leurs dernières courses de Noël ???!!!!! Dommage pour eux, parce que c'est Killtronik qui va ouvrir le bal. Le public se fait donc un peu attendre, mais il s'économise peut-être pour une fin de soirée qui promet : c'est Années 80 ce soir ! Alors cette première partie va commencer devant les courageux ponctuels ... Et ça vaut vraiment son petit détour. Ces 4 cannois vont monter sur scène tranquillement. Jean-Daniel à la batterie, Guillaume au clavier & à la basse, Manu à la guitare et Kevin, chanteur et compositeur du groupe. Le Look est plutôt sympa (très joli garçon le chanteur ;) .... Genre beau gosse rockeur romantique : tenue très étudiée, col blanc de la chemise relevé et main gauche gantée de cuir). Le son est plutôt New-Wave Electro Pop. Ils sont tout jeunes, pêchus, la musique est emballante et les voix me branchent bien. > Leur morceau le plus connu Dress Code est une spéciale dédicace aux belles filles de Cannes. C'est très bien fichu et plein d'énergie. Le public se rassemble devant la scène et commence à bouger. Les rythmes... Lire la suite

Après avoir fait le tour de France et même du monde, le collectif nantais Valerie posait ses valises au Cabaret vendredi dernier. Tout est allé très vite pour lui, puisqu'il existe depuis plus d'un an et jouit déjà d'une certaine notoriété. Pour preuve des clubs remplis à Paris et une affluence plutôt honnête pour la friche qui nous avait habitué à des salles vides pour ce genre d'évènement (cf. In Bed with Citizen en juin 2008). Evidemment, il profite du renouveau de l'électro française à l'instar du succès colossal du Ed Banger crew (Justice et cie). Mais il y contribue aussi puisqu'il se démarque assez du côté funk daft punkien pour une approche plutôt new wave et une imagerie rétro-futuriste aux couleurs fluos, aux influences des 80's ou du début des 90's. Pour l'occasion, le boss du collectif, College, était accompagné de ses lieutenants les plus connus Anoraak et Minitel Rose mais aussi du petit réserviste qui monte Russ Chimes. Quand je suis arrivé, College était en train de mixer une électro planante où régnaient les synthés et les beats bien gras si chers aux années 80. On se croyait revenu à l'époque de 21 jump street ou de Parker lewis. Il laissa, ensuite pour un temps, la place à Anoraak un peu plus prolixe... Lire la suite