La musique de Moriarty est peuplée par des présences lointaines : folk américaine et irlandaise, blues rural du sud des Etats-Unis, country hantée et élégamment poussiéreuse. La troublante chanteuse du groupe, Rosemary Standley, évolue également en solo.
Moriarty en concert
Moriarty : l'historique des concerts
Me.
07
Juillet
2021
Philharmonie de Paris - Paris 19e (75)
Lu.
10
Déc.
2018
Di.
09
Déc.
2018
Di.
09
Déc.
2018
Di.
17
Juin
2018
Ve.
16
Mars
2018
Je.
15
Mars
2018
Ma.
21
Nov.
2017
Moriarty : les dernières chroniques concerts 21 avis
A Queen of Heart : Rosemary Standley & Sylvain Griotto
Ne m'étant pas penché sur la programmation de La Criée à temps, la séance du 4 février du spectacle de Juliette Deschamps de The Queen Of Heart et interprété par Rosemary Standley affiche complet. Mais une seconde soirée est a priori ajoutée la veille. La chance me sourit. Le spectacle, donné dans le Petit Théâtre de la Criée, est de surcroit à une heure avancée (19h) pour un lundi soir. Ce qui est parfait en début de semaine et pour un public hétéroclite, et dont il me semble que le centre de gravité de la pyramide des âges habituelle des Moriarty s'est pris quelques cheveux argentés. Un spectacle en forme de tour de chant, avec, seuls en scène, Rosemary Standley, et son pianiste Sylvain Griotto. Lui, au piano à queue, juste ce qu'il faut de décalé, manches raccourcies et pantalon trop courts sur chaussettes accordéon, sourcils foisonnant et fausses moustaches django. Elle, dans deux superbes tenues de scène (dont l'anecdote voudra que l'une d'elles sera financée en partie par un appel de fond de type KissKissBankBank ?), et mise en scène avec brio, occupant l'espace tout en délicatesse, alternant chants au micro central, chant aux quatre coins de la scène, longeant un rideau-promenade-au-clair-de-lune, assumant quelques... Lire la suite
Moriarty - You & You
La première partie que nous propose L'Usine, pour nous mettre en appétit avant Moriarty, est juste idéale. C'est un super beau gosse avec une voix d'ange qui se casse légèrement dans les aigües, assurant un set tout simple de guitare et voix, composé de balades un peu folk. Une belle simplicité pétrie d'une grande émotion, pour un univers en parfait accord avec celui de Moriarty. La réverb donne beaucoup d'intensité à la voix de Félix Perez, qui semble dans une bulle la plupart du temps, tout en sachant nous donner l'envie d'y entrer. Et puis, petit à petit, il se lâche de plus en plus, jusqu'à amorcer parfois quelques déhanchés, accompagnés de sa voix qui se fait plus sinueuse au fil de ce set. Puis il fait une petite pause pour expliquer qu'il se sent un peu seul, étant le dernier rescapé de son groupe pour ce soir. C'est pourquoi il fait appel à sa "Tourneuse", qui sait aussi chanter et qui va venir lui porter main forte pour quelques morceaux (malgré un accident de voiture !) C'est ainsi qu'ils vont entamer tous les deux Dancing In The Dark puis The Road, qui vont donner un côté un peu plus soul à ce set, avec ces ballades vraiment planantes. Leurs deux voix s'accordent à la perfection, toutes en subtilité, avec pour lui... Lire la suite
Festival du Bout du Monde : Bernard Lavillers & Bonga + Aloe Blacc + AfroCubism + Moriarty + 17 Hippies + I Muvrini + Muchachito Bombo Inffierno + Yael Naim & David Donatien + Systema Solar + Moussu T E Lei Jovents + Hanggai + Professor
Le Festival du Bout du Monde - Jour 2 Deuxième journée de festival, avec une amplitude d'horaires plus large que la première journée. Aujourd'hui et demain, ce sera 15h00 - 3h00, contrairement à la veille avec 16h00 - 2h00. Va falloir s'armer de motivation pour tenir sur la longueur ! Sans compter que tout le monde flippe un peu. La pluie s'est invitée dans la nuit et n'a pas cessé de la matinée. On redoute ou on s'amuse à l'avance du pire : les incontournables images de festival sous la pluie et dans la boue... Mais petit miracle, la pluie cesse une demie heure avant le début de festival, avec les Moussu T e lei Jovents. Hâte de les voir se produire à l'autre bout du monde, habitué de les voir en "terrain conquis" dans le Sud. On ne pourra s'empêcher de penser que la gouaille des deux leaders du groupe et leur musique chantante auront amené le soleil sur la scène Kermarrec, ce dont ils joueront bien entendu. Musique entraînante, déconnades et mini scketches de transition au fort accent marseillais, même en début d'après midi, cela prend sans mal, d'autant que quelques fans du Sud ont visiblement fait le déplacement avec force T-Shirts à l'effigie du groupe et banderoles proposant une variation sur thème du traditionnel... Lire la suite
Festival du Bout du Monde : Fanfare Ciocarlia + Moriarty + Staff Benda Bilili + Marcio Faraco + Gaetan Roussel + Jehro + Katzenjammer + Catherine Ringer
Le Festival du Bout du Monde - Jour 1 A peine quitte-t-on la terre ferme (enfin, la terre intérieure), cap plein Ouest, longeant les méandres de l'Aulne, franchissant le superbe pont de Trézéné flambant neuf après avoir laissé sur notre droite le cimetière à bateaux, nous voilà nous engageant sur la presqu'ile de Crozon. Sur cette épaulement de terre qui relie Crozon-Morgat, et plus loin Camaret, à la terre ferme, des bras de mer, à gauche et à droite. On devine Brest au loin sur l'autre rive. Par beau temps on aperçoit les deux autres pointes du Finistère, Le Raz au Sud et Saint-Mathieu au nord. Devant nous, à l'Ouest, l'océan immense. Le décors est planté. Nous voilà au bout du monde. Plus loin, ce sont les îles, Ouessant, Sein, Molène. Et après, la flotte. Le festival du Bout du Monde est planté là, sur la presqu'île de CroZon, à deux pas de l'Ile Longue et de sa base de sous-marins nucléaires (on se sent en sécurité ... quoique les affiches de prévention dans le camping nous informant des consignes en cas d'accident nucléaire font froid dans le dos : rester à l'abri. Quand on est en toile de tente...). Le site du festival, réparti sur 110 champs et propriétés privées est impressionnant par son ampleur, son luxe... Lire la suite
Moriarty : les chroniques d'albums
Rosemary Standley : A Queen Of Hearts
Chronique écrite le 17/04/2016, par Pirlouiiiit
Si j'ai bien aimé le premier album de Moriarty (comme celui de Coming Soon que j'avais découvert à la même époque), sur scène mon enthousiasme a toujours été un peu plus modéré par une attitude que j'ai toujours interprété (surement à tort) comme de la prétention sinon e tout cas de la distance (expliquant du coup que j'ai toujours préféré laissé les autres s'exprimer sur les lives que j'ai vus). Pourtant lorsque j'ai entendu que Rosemary Standley (la chanteuse donc) se lançait dans un tour de chant en reprenant des classiques, j'avais tenté d'aller le voir, mais le réseau des théâtres n'étant pas le même que celui des salles de concert cela n'avait pas été possible. Ce disque vient donc clore 3 années de tournée avec ce spectacle qui a du en ravir plus d'un. Simplement, mais avec quelle justesse !, accompagné par le pianiste Syvlain Griotto (et un peu de percus et ou de basse sur un tiers des titres) elle nous offre un véritable "best of" de classiques qui va bien au delà du jazz comme on aurait pu s'y... Lire la suite
Moriarty : The Lost Scenes Of Puss 'n' Boots Ep
Chronique écrite le 28/03/2009, par Pierre Andrieu
Le groupe franco américain Moriarty revient avec la BO ludique et captivante du film d'animation La véritable Histoire du Chat Botté, de Pascal Hérold, Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff... Présentées sous la forme d'un EP de 13 titres, The Lost Scenes Of Puss ‘N' Boots permet de voir à l'uvre la troupe country/folk/pop/rock de Moriarty avec des reprises drôlement réussies de morceaux de musique classique - Carmen de Bizet, La Chevauchée des Walkyries de Wagner ou le Beau Danube Bleu de Strauss -, de pittoresques intermèdes façon clin d'oeil et des morceaux de musique populaire américaine ou européenne joués dans l'esprit country blues folk jazz (magistral et très Neil Young Greensleeves, poignant A yiddish mame...... Lire la suite
Moriarty : Gee Whiz But This Is A Lonesome Town
Chronique écrite le 18/12/2007, par Pierre Andrieu
Magistral album de country folk blues pour le groupe Moriarty, cinq musiciens emmenés par une chanteuse au timbre hallucinnant. Enregistré dans la plus rigoriste simplicité, les morceaux d'éternité qui figurent sur Gee Whiz But This Is A Lonesome Town sont autant d'odes à la plus douce des mélancolies et d'hommages sincères aux vieux chanteurs de country blues. Comme sur le premier album de CocoRosie, l'auditeur se demande de prime abors s'il a bien affaire à un disque gravé au 21ème siècle. Car le chant semble émaner des cordes vocales d'une chanteuse de blues ancestral naviguant à vue d'honkytonks mal famés en bouges delabrés pour gagner sa triste vie.... Lire la suite