Batteur jazz
Mourad Benhammou : tous les concerts
Me.
27
Nov.
2024
C2 - Marseille (13)
20H00 Entrée libre pour les places debout.
Mourad Benhammou : l'historique des concerts
Ma.
06
Juillet
2021
Conservatoire - Marseille (13)
Me.
04
Juillet
2018
Château La Coste - Le Puy-Sainte-Réparade (13)
Sa.
14
Oct.
2017
Sa.
28
Mai
2016
Jardins de Rospico - Névez (29)
Ve.
07
Août
2015
Salle Lucien Sallee - Serres (05)
Ve.
30
Mai
2014
Salle Marcel Hélie - Coutances (50)
Je.
11
Avril
2013
Cri du Port - Marseille (13)
Ve.
05
Avril
2013
Fort Napoléon - La Seyne Sur Mer (83)
Mourad Benhammou : les dernières chroniques concerts 3 avis
Fabien Mary Quartet
Déjà remarquable dans le Paris Jazz Big Band sous la direction de Nicolas Folmer et Pierre Bertrand, voilà Fabien Mary de retour dans la région avec son propre Quartet. Une heure et demie de standards de jazz laissant la part belle à la trompette, sans jouer de Miles Davis ni même jamais prononcer son nom, c'est déjà un exploit auquel je n'avais jamais assisté. Son trompettiste et compositeur préféré à lui, c'est Kenny Dorham dont il jouera trois pièces : Il débute par le curieusement nommé Short Story dans lequel la trompette puis la guitare nous racontent chacune une longue et belle histoire. Il terminera par le bien nommé Philly Twist (composé en fait par le batteur de Kenny Dorham). La trompette y est intarissable sur une rythmique typique du début des années 60. Il choisira enfin une samba au nom prédestiné pour un rappel : Una Mas. La setlist n'est pas écrite. Fabien Mary choisit les titres au feeling, prenant soin d'alterner des pièces tendres et d'autres plus âpres ou plus vivaces. Au rayon tendresse, du Benny Golson (sourdine de trompette, contrebasse subtile), du Dizzy Gillespie (merveilleuse ballade que Fabien Mary dédie "à Luigi Trussardi, contrebassiste disparu hier"), du Thad Jones (excellent solo de... Lire la suite
Boulevard du Swing
Critique écrite le 17 mars 2010, par Mcyavell
Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence 13 mars 2010
Depuis que je connais ce lieu, je regrette (presque) de ne pas être Aixois. Au programme en cette fin d'après-midi "Boulevard Du Swing". Je n'en sais pas plus que ce que laisse entrevoir le titre sinon que c'est interprété par les CREA'Tures (20 jeunes interprètes du CentRe d'Eveil Artistique d'Aulnay-Sous-Bois) accompagnés par un quintet de jazz. La classification "jeune public" ou la mention "à partir de 7 ans" ne m'effraient pas. Je réponds aux deux critères. De plus, je suis assuré de terminer agréablement la soirée au Moulin à Jazz en compagnie de Marion Rampal (chronique à suivre). On avait prévu de la commencer ensemble ici avec Bruno mais les photographies sont interdites. Dommage car le côté visuel de ce spectacle l'aurait certainement inspiré... La première bonne surprise provient de la formation du quintet : y figurent deux têtes connues : Mourad Benhammou à la batterie et David Sauzay au saxophone. Les cinq musiciens ont peu de place pour exprimer leur créativité, leur rôle étant de créer la bande son pour mettre en valeur les chants et les chorégraphies de la troupe. Entendez par là que ce n'est pas le lieu où ils peuvent se lâcher dans un solo inspiré. Cela dit, au-delà de la trame sonore joliment tissée, ils... Lire la suite
Raphaël Imbert New_York Project + Ahmad Compaoré Quintet (Festival Jazz Sur La Ville)
Critique écrite le 25 octobre 2009, par Mcyavell
Auditorium de la Cité de la Musique - Marseille 19 octobre 2009
La clôture de ce Festival Jazz Sur La Ville 2009 coïncide avec le dixième anniversaire de la Compagnie Nine Spirit. C'est son créateur, Raphaël Imbert, tout sourire, qui évoque cette aventure et nous présente la soirée. Des deux musiciens américains présents sur son fraîchement sorti merveilleux album N_Y Project, seul le contrebassiste, Joe Martin, est là. Gerald Cleaver est resté à New York mais sera présent lors d'une prochaine date à Marseille. Mourad Benhammou le remplace. Duke Ellington est revisité d'emblée sur Echoes Of Harlem. Joe Martin nous fait comprendre pourquoi des pointures internationales (Rosenwinkel, Mehldau, Potter...) font régulièrement appel à lui sur son premier solo avec archet. Plusieurs pièces de cet album se succèdent. Cloisters Sanctuary (référence à un cloître européen reconstitué au Nord de Manhattan par les Américains où Raphaël aimait se réfugier pendant son séjour) n'est pas ma préférée, loin de là, à cause d'un saxo soprano volontairement répétitif. Curieusement, sur scène, le côté lancinant passe mieux au point que je le trouve trop court ! Le trio nous berce (Lullaby From The Beginning) puis nous réveille avec me semble-t-il, Struggle For Manhattan's Life qui permet à Raphaël de se... Lire la suite