Et si j'étais en train de devenir un vieux con ? Si, si, je vous assure, c'est ce que je me suis dit en entendant Muhammad Ali, en 1ère partie de Soul Jazz orchestra (nous y reviendrons...) au Cabaret Aléatoire l'autre soir... Une quinzaine de musiciens, cuivres, basse, guitare, percus, clavier, etc... Beaucoup de bruit, de bonne énergie aussi, des musiciens inspirés, etc. Et pourtant, arrivé de mauvaise humeur dans la salle, je dois reconnaitre que j'ai eu du mal à accrocher dans un premier temps. L'ensemble m'est apparu très brouillon, le bassiste jouait quasiment dos à la scène, certains musiciens en faisaient un peu trop à mon goût, bref, mon humeur massacrante me poussait à me détourner de cette formation lorsque, me détournant physiquement, justement, de la scène avec l'idée d'aller siroter une limonade, je me suis retrouvé face à un public conquis, dansant sur les morceaux endiablés du groupe. Je ne vous cache pas que c'est à ce moment que la question fatidique m'est passé par la tête... E si j'étais le seul à ne pas apprécier ce soir ? Le fait est que Muhammad Ali a eu beaucoup de succès ce soir là, la salle, pleine à craquer, ondulant aux rythmes du groupe. C'est à ce moment précis que j'ai décidé... Lire la suite

Je crois qu'ils étaient onze, mais je n'en suis pas certain car je n'avais plus assez de doigts pour compter, et le fait de tenir ma bière les limitait à cinq. Le calcul mental n'est pas vraiment mon fort à 23 heures 30, dans les heures tardives d'un mercredi pluvieux. A gauche de la scène deux claviers, côte à côte, équipement vintage, vieux son analogique. Ils jouaient avec fureur et énergie. Les bras en l'air, têtes mouvantes comme deux DJ. Au fond un batteur et un percussionniste. Une transe rythmique, tribale et la foule y répond. Il semblerait que tous aient laissé leurs inhibitions dehors sous la pluie. Les gens dansent, tout cela est très hippie. Mohamed Ali (ou Muhammad Ali) sont les enfants de Gong. A droite se trouve le guitariste. Il joue funky et ses solos sont "weird man". Robert Frippesques, occasionnellement il se lache dans un solide riff à la Hawkwind. Au centre de la scène, deux saxophonistes, un trombone et une flutiste et un bassiste (qui sort direct des muppets).. Ils dansent et sourient, et nous offrent un son expérimental et hypnotique. Ils ne sont pas pressés et nous mènent lentement dans leurs univers, chaque morceau commençant en première puis s'intensifiant lentement, pour finir sur les... Lire la suite

plus de details dans la semaine ... Les Fire Warriors ne sont plus, vive les Fire Warriors ! Ce soir c'est mon quatrième concert des Fire Warriors et honnêtement j'avais peur en venant que ce soit le dernier ... en effet il s'agissait la un peu d'un concert test. A l'annonce du départ du contrebassiste, on était en effet en droit de se poser des questions sur l'avenir de l'un des groupes les plus déjantés de la scène marseillaise. Tuons le suspens ce concert m'a pleinement rassuré ... en fait le résultat a même dépassé mes espérances. Je n'ai pu voir que le début pour cause de dîner chez des amis (je ne vous raconte pas dans quel état il étaient lorsque je suis arrivé) mais les 3-4 morceaux que j'ai vu était plus que concluant ! Avec l'arrivée de X a la batterie et Y au violoncelle c'est une véritable renaissance pour ce désormais quatuor qui n'a rien perdu de sa folie délirante si agréable ! Pas un seul morceau du vieux répertoire ... c'est dommage pour certains que j'aimais beaucoup mais ça montre aussi qu'ils n'ont rien perdu de leur créativité. Pierre Yves Lawrence (saxo - chant) et Jerome Lapierre (guitare - chant) sont toujours aussi classes sur scène ... ils arrivent a faire les crooner, les cons, leurs... Lire la suite