Accueil Napalm Death en concert
Jeudi 21 novembre 2024 : 6751 concerts, 27228 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.


Grindcore frôlant souvent le death metal. Un son Brutal et dévastateur, des voix d'outre- tombe. Le groupe n'hésite pas à recourir à des textes grinçants, emplis d'humour noir, assez peu présents dans la galaxie habituelle du death metal.

Napalm Death se présente :Napalm Death à beau être le premier groupe de death metal aux Etats-Unis, c'est pourtant à la campagne anglaise que le groupe voit le jour au début des années 1980. Après cinq démos, Napalm Death créé son propre label, Earache, et enregistre un premier album : Scum. Format atypique : l'album ne comprend pas moins de 28 titres. Première tournée nord-américaine et premier succès d'estime. Scum s'écoule bien et Napalm Death séduit les teenagers des Etats-Unis. Harmony Corruption, en 1990, Utopia Banisher en 1992 et Fear, Emptiness, Despair en 1994 voient Napalm Death se délier progressivement de ses influences punk pour évoluer pour un registre grind frôlant souvent le death metal. La formation n'abrite d'ailleurs plus aucun des membres originels car ces derniers ont choisi d'évoluer dans d'autres groupes comme Carcass, Cathedral ou Goldflesh. Désomais, c'est aux côtés de groupes de death ou de black metal comme Obituary, Sepultura ou Entombed que se produit Napalm Death. En 1997, Inside the Torn Apart consacre définitivement Napalm Death comme un groupe de deathgrind à part entière. Le groupe n'hésite pas à recourir à des textes grinçants, emplis d'humour noir, assez peu présents dans la galaxie habituelle du death metal. De toute façon et qu'elle qu'en soit le line-up, Napalm Death n'a jamais caché tout ce qu'il devait à Jello Biafra et lui rend d'ailleurs hommage au travers d'une reprise de "Nazi Punks Fuck Off". C'est également à cette époque que le groupe acquiert une line up quasi définitive avec Greenway au chant, Pintado et Harris à la guitare, Shane Embury à la basse et Danny Herrera à la batterie. En 2004, trop malade pour poursuivre sa carrière, Pintado annonce son départ définitif avant de s'envoler pour les Pays-Bas où il décède en 2006. Il n'est pas remplacé, Napalm Death décide alors d'évoluer désormais avec le seul Mitch Harris à la guitare. Smear Campaign, en 2006, accueille un peu de féminité avec la présence sur quelques titres de la chanteuse de The Gathering. Le World Domination Tour qui s'ensuit en 2007 et 2008 annonce la sortie imminente d'un nouvel album studio. C'est chose faite en 2009 avec Time Waits for No Slaves, qui, vingt-deux ans après Scum, confirme la vitalité de ce groupe d'ancêtres - encore verts - du grindcore.

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Napalm Death : tous les concerts

Napalm Death : l'historique des concerts

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Fév.

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Di.

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Fév.

2024

Napalm Death + Primitive Man + Wormrot Napalm Death | Wormrot
L'autre Canal - Nancy (54)

Je.

22

Fév.

2024

Napalm Death +support Tba Salle Victoire 2 - St Jean de Vedas (34)

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Napalm Death : les dernières chroniques concerts 8 avis

Napalm Death

Critique écrite le 01 mars 2023, par Electric Eye

La Machine du Moulin Rouge, Paris 26 février 2023

Napalm Death en concert

Les précurseurs du grindcore anglais de Napalm Death étaient de passage à la Machine du Moulin Rouge (l'ancienne Loco) pour présenter leur dernier album, et bien malin celui qui aura su reconnaître un seul titre dans ce déluge de décibels dissonants. Là n'est pas le principe. Le grindcore, c'est surtout un défouloir, une catharsis. C'est pour ça que les morceaux (et les concerts) sont en général assez courts : après la giclée, on peut se remettre à écouter Steely Dan (par exemple). Pour un gang de brutes, les membres de Napalm Death semblent plutôt être de bons p'tits gars, polis, drôles, sympas et surtout gentils : comme on ne comprend pas les borborygmes inintelligibles qui font office de paroles, ils nous les expliquent entre chaque "morceau" : ils sont contre le racisme, la torture, la guerre, la violence... Lire la suite

Napalm Death + DropDead + Siberian Meat Grinder + Escuela Grind

Critique écrite le 25 février 2023, par Vv

Jas'rod les Pennes-Mirabeau 23 février 2023

Napalm Death + DropDead + Siberian Meat Grinder + Escuela Grind en concert

Escual Grind La puissance du grindcore et autres genres de musiques extrêmes ne réside-t-elle pas dans son pouvoir cathartique ? Voir des gens s'énerver très fort à ma place, ça m'apaise. Toutes les mauvaises vibrations, la colère, l'agacement, la rancœur, la frustration, l'aigreur, l'angoisse, la peur, tout cela s'en va pendant la communion groupe/public, qui comme dans un sabbat d'enfer, fait vomir ses boyaux crasseux à tout le monde pour s'en servir de lasso que l'on fait joyeusement tourner au-dessus de sa tête, entre un grondement de bête primale et un saut de la foi depuis la scène. Siberian Meat Grinder Le paradoxe du phénomène est que l'on ressort de là purifié, tout à fait prêt à aimer son prochain de la façon la plus christique qui soit, c'est-à-dire en appliquant le fameux "soyez cool les uns envers les autres" qui manque à tant d'individus (par ailleurs souvent du genre Homo Christianus). Paradoxe encore, puisque les formations ce soir présente revendiquent insurrection, terreur, et foutage en l'air des conventions petite-bourgeoises les plus dégoutamment étriqués ou bien-pensantes. Dropdead En résumé : Escuela Grind, mené par une chanteuse kinétique, râpent méchamment le sol et le sommet des cranes... Lire la suite

(mon) Hellfest 2018, 1-3 : Malemort, Bunkum, Bukowski, The Walking Dead Orchestra, Darkenhöld, The Chris Slade Timeline, Sons of Apollo, Celeste, Joan Jett, Meshuggah, Mysticum, Europe, Hollywood Vampires, Bad Religion, Judas Priest, Napalm Death, A Perfect Circle

Critique écrite le 26 juin 2018, par Philippe

Hellfest, Clisson 22 juin 2018

(mon) Hellfest 2018, 1-3 : Malemort, Bunkum, Bukowski, The Walking Dead Orchestra, Darkenhöld, The Chris Slade Timeline, Sons of Apollo, Celeste, Joan Jett, Meshuggah, Mysticum, Europe, Hollywood Vampires, Bad Religion, Judas Priest, Napalm Death, A Perfect Circle en concert

"Eh, les copains ! Si on se sortait les doigts avant d'être trop vieux, et si on arrêtait d'aller flâner ici ou là dans des festivals metal, du Sonisphère au Graspop ou au Download, qui sont parfois tout moches, ou à l'organisation merdique, et en tout cas souvent pluvieux et boueux ? Et si pour une fois on se faisait celui de la jolie cité de Clisson, le Hellfest, la Mère de tous les festivals de metal, comme on en a tous envie depuis des années ?" Je ne sais plus trop qui l'a proposé en premier mais je sais qu'on a pas hésité longtemps à s'acheter tous les huit des Blindpass, en octobre dernier, pendant les 24 heures qui ont suffi à tous les vendre... Pour ma part, ça impliquait juste de monter de Marseille (TGV-métro-métro-TGV-TER...marche), et pour les autres de venir d'Alsace ou de Belgique. Rien d'insurmontable, quoi ! Plus, bien sûr, de se prendre la grosse galère commune à tous les festivaliers : à l'arrivée au Rond-point de la Guitare, des heures de queue chargés et en plein cagnard avant de pouvoir enfin chausser le bracelet Pass 3 jours tant convoité... et de pouvoir l'arroser enfin d'une bière, avant de gagner le camping. Point facilitant, grâce à nos relations amicales avec l'un d'entre eux, un campement de metalleux à... Lire la suite

Napalm Death + Hatebreed

Critique écrite le 20 février 2014, par jorma

Le Moulin - Marseille 17 février 2014

Napalm Death + Hatebreed en concert

Une vie, que dis-je, une éternité que je n'avais pas remis les pieds à la salle du Moulin ! Fermée pour travaux pendant une période beaucoup trop longue et rouverte depuis quelques mois sans que je n'ai eu l'occasion d'y pointer le bout de mon oreille, c'est avec une joie non feinte que je retrouve les lieux pour une séance de bruit organisée et de hurlements maîtrisés. Plateau de musique violente ce soir, avec Brutal Rebirth, Napalm Death et Hatebreed qui voit un Moulin fort bien garni en chevelu, et rempli de tee shirt noir aux motifs tous plus poétiques les uns que les autres. C'est que de poésie ce soir, il en est bien question avec les papa du grindcore d'un coté et la nouvelle génération hardcore de l'autre. Bon, voir Napalm faire une première partie me trouble un tantinet mais la réaction du public me fournira quelques explications sur ce choix au fil du concert. Encore que, vu le temps de jeu respectif des deux formations, nous pourrions presque parler de co-headlining. Bref... Point de remarque sur Brutal Rebirth dont je rate le show haut la main en arrivant sur les lieux à 20h15, et le temps d'accéder au bar pour prendre une mousse, voilà que Barney and family investissent les planches pour une heure de pur... Lire la suite