Nick Cave, poète maudit et chanteur australien, compose un rock torturé servi par une voix extraordinaire. Nick Cave and the Bad Seeds hantent les clubs avec des compositions oscillant entre ballade folk blues et rock post-punk dans des atmosphères sombres voire oppressantes. Nick Cave compte à son actif une vingtaine d'albums... De retour en concert en 2013 pour présenter l'album, Push The Sky Away ! Nouvel opus en 2016, Skeleton Tree. Nick Cave and the Bad Seeds était en concert au Zénith de Paris les 3 et 4 octobre 2017. Dans le cadre de la sortie fin 2019 de l'album "Ghosteen", Nick Cave & The Bad Seeds étaient en concert aux Nuits de Fourvière de Lyon les 6 et 7 juin 2022 et aux Eurockéennes de Belfort le 1er juillet 2022 ! Nick Cave & Warren Ellis étaient en concert à la Salle Pleyel (Paris) les 12 et 13 octobre 2021... De retour avec un nouvel album et un show à l'Accor Arena de Paris le 17 novembre 2024 !
Nick Cave & The Bad Seeds en concert
Nick Cave & The Bad Seeds : l'historique des concerts
Di.
17
Nov.
2024
Accor Arena (Bercy) - Paris (75)
Di.
17
Nov.
2024
Di.
17
Nov.
2024
Accor Arena (Bercy) - Paris (75)
Ve.
26
Août
2022
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Ve.
26
Août
2022
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Je.
25
Août
2022
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Je.
25
Août
2022
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Je.
25
Août
2022
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Nick Cave & The Bad Seeds : les dernières chroniques concerts 29 avis
Nick Cave And The Bad Seeds
Une fois n'est pas coutume, le bilan de ce concert parisien de Nick Cave And The Bad Seeds est malheureusement un peu contrasté. Bien sûr, le charisme, le magnétisme, la voix et l'aura légendaire du sombre Monsieur Cave ne souffrent d'aucune comparaison dans le paysage musical de ses 20 dernières années. Les Bad Seeds jouent toujours de manière millimétrée en créant des climats qui oscillent entre tempête, chaos, climats mélancoliques et ballades romantiques magnifiant les élans tourmentés de leur leader. La qualité du son de ce concert était elle-aussi hors normes (surtout pour l'Accor Arena qui nous a si souvent abonné à des bouillies sonores infectes). Mais pour mon 16ème concert de Nick Cave en trente ans, l'expérience a été légèrement en dessous des formidables derniers concerts épiques parisiens des Bad Seeds au Zenith de Paris en 2017 et à Rock en seine en 2022.La première explication réside dans l'ambiance glaciale de l'Accor Arena et d'une scène trop basse pour permettre à la fosse de profiter pleinement du jeu de scène et de l'impact du maitre de cérémonie. Les écrans géants installés pour palier à cette déconvenue souffraient d'une mauvaise retranscription en raison d'un montage alternant les gros plans des musiciens et de... Lire la suite
Nick Cave And The Bad Seeds, The Limiñanas, DIIV, Aldous Harding, James Blake, Squid, Gwendoline, London Grammar (Rock en Seine 2022)
Après une éprouvante première soirée (trop de monde, rien qui marche) sauvée par le concert des Arctic Monkeys, la tête d'affiche du festival Rock en Seine 2022 (pour nous !), Nick Cave & The Bad Seeds, a tout défoncé le lendemain à l'issue d'une journée beaucoup plus vivable sur le site du parc de Saint-Cloud. Oui, en ce vendredi 26 août il n'y avait "que" 30 000 personnes, soit 10 000 de moins que la veille... Et avant le grand Nick, pas mal de choses intéressantes étaient à voir : Aldous Harding, The Limiñanas, DIIV, Squid, James Blake, Gwendoline etc. Gwendoline On arrive tranquillou, sans se presser, pour assister au set des petits jeunots de Gwendoline, programmé à 15h45... Les Rennais font un carton sur la scène du Bosquet à l'entrée du site avec leurs hymnes électro punks/cold wave désabusés et sarcastiques, dont les désormais fameux "Audi RTT", "Chèques vacances" et "Chevalier Ricard", avec ses fréquents "J'en ai rien à foutre" (houlala, attention les rebelles ! Et oui, "la vie c'est dur, putain !", pauvres choux). On pourrait en avoir rien à foutre également (c'est pas parce qu'il y a des mecs à Rock & Folk qui se branlent là-dessus qu'on va acquiescer, hein), mais en fait c'est plutôt bien envoyé et assez drôle. Les... Lire la suite
(mon) Rock en Seine 2022 : DIIV, The Initiativ, The Limiñanas, Klangstof, Kraftwerk, Nick Cave and the Bad Seeds
Pas revenus depuis 2018 au joli Parc de Saint-Cloud, pour ce bon vieux Rock en Seine (la vie, le COVID, tout ça...), on remet les pieds avec plaisir dans ce festival, marquant traditionnellement la fin de la plupart de nos étés depuis... 2004, quand même (avec les White Stripes !). On réalise avec amusement qu'ici aussi, on commence à croiser, comme aux Eurocks, pas mal de gens qui n'étaient pas encore nés (ou pas encore propres) à notre première venue... Et l'on découvre qu'il y a désormais 5 scènes (certes de taille très variée), le site ayant apparemment été repensé en profondeur. On regrettera toujours un peu l'ancienne à droite à l'entrée, celle où le sol penchait, mais c'est la vie : manifestement on y a mis le Mini-Rock en Seine, alors tant mieux pour les minuscules. Il est de bon ton de basher ce festival parisien pour tout un tas de raisons, dont beaucoup nous semblent plus ou moins injustifiées : facile d'accès, il n'est pas particulièrement cher (ex : moins que les Eurocks, rapporté au nombre de concerts !), et surtout il a remis bien plus de rock dans son mix que lors de ses quelques errances passées (genre, les dégueulissimes PNL sur la Grande Scène...). L'affiche 2022, même si nous ne pouvons y venir qu'une journée, a... Lire la suite
Nick Cave & The Bad Seeds (Rock en Seine 2022)
26 août 2022, 22h30, festival Rock en Seine, aux abords de la grande scène, l'impatience et l'effervescence sont palpables, alors que l'entrée en scène de Nick Cave et de ses Bad Seeds est attendue, tels le Messi et ses apôtres, pour conclure en apothéose cette très bonne deuxième journée du festival. C'est un spectacle incroyable, d'une intensité folle, comme on en voit que très peu dans une vie, que la tête d'affiche du jour offrira aux 30 000 personnes présentes lors de cette fabuleuse soirée. Dans l'olympe des performers vivants, à l'heure où certains d'entre eux marquent le pas en raison d'une date de péremption proche ou dépassée (Mick Jagger, Iggy Pop... ), il y a désormais Nick Cave, puis les autres ! L'Australien sexagénaire est au sommet de son charisme et de son art. Peut-être est-il transcendé, car la scène et les concerts représentent un exutoire expiatoire au regard des drames humains qui ont marqué sa vie avec les décès récents de deux de ses enfants. Toujours est-il que ce concert fut un moment d'exception ! Son entrée en scène fiévreuse sur "Get ready for love" a placé d'emblée le curseur très haut, à un niveau que 99% des artistes peinent à atteindre lorsqu'ils arrivent au climax de leurs shows. Totalement... Lire la suite
Nick Cave & The Bad Seeds : les chroniques d'albums
Nick Cave And The Bad Seeds : Live from KCRW
Chronique écrite le 01/12/2013, par Lebonair
Il y a de fortes chances que l'année 2013 devienne l'année Nick Cave... Après le magistral album "Push the sky away", sorti en début d'année, et la brillante tournée qui a suivi, le tout couronné de succès et de critiques plus ou moins dithyrambiques, voilà qu'arrive dans les bacs Live From Kcrw, qui reflète cette période actuelle artistiquement riche pour l'artiste. "Live from KCRW" est le quatrième album live officiel de l'histoire du groupe. Il comprend certains de leurs plus grands classiques ainsi que quatre titres issus... Lire la suite
Nick Cave & The Bad Seeds : Push The Sky Away
Chronique écrite le 07/02/2013, par Pierre Andrieu
Pas la peine d'en rajouter une couche, Nick Cave est un génie, ça tout le monde le sait (enfin, tout le monde sauf les fans d'Indochine ou de Phoenix)... Mais bon, il faut quand même signaler que son nouvel album, Push The Sky Away, est une pure merveille qui ravira les oreilles sensibles à la pop 'n blues orchestrée. Car, oui, après avoir furieusement arpenté les scènes tel un loup garou assoiffé de rock 'n roll avec son projet Grinderman (deux albums au compteur), Nick Cave et ses excellentissimes Bad Seeds proscrivent pour un temps de leur répertoire studio les guitares sursaturées, les cris de dément en phase critique et les rythmiques haletantes... Le rock 'n roll bruitiste laisse donc ici la place au blues, à la pop capiteuse (on pense aux divins Tindersticks) et au rock velvetien légèrement dissonant... Rassurez-vous, Nick Cave reste Nick Cave ; même s'il se calme un peu, il fout toujours les jetons quand il endosse son rôle de prédicateur un peu dérangé. C'est une phase " soft " certes, mais pour lui, un songwriter se rendant tous les matins à son bureau pour travailler mais... Lire la suite
The Jeffrey Lee Pierce Sessions Project : We Are Only Riders
Chronique écrite le 11/03/2010, par Pierre Andrieu
Très bel hommage rendu à l'immense bluesman punk du Gun Club, Jeffrey Lee Pierce (1958 - 1996), par l'intermédiaire d'un album de titres inédits (sauf un seul : Lucky Jim, auquel Debbie Harry de Blondie rend grâce avec talent) enregistrés par de fervents proches ou d'ardents fans... Initié par un ex musicien de l'auteur de Sex Beat et She's Like Heroin To Me, Cypress Grove, qui a eu l'idée d'exhumer des démos de JLP trouvées dans son grenier, We Are Only Riders est une occasion unique de découvrir des très beaux morceaux - entre country, blues, folk et rock - interprétés avec foi et passion par Nick Cave, Kid Congo Powers, Mark Lanegan, Lydia Lunch, Mick Harvey, David Eugene Edwards, The Raveonettes, Johnny Dowd, The Sadies et Crippled Black Phoenix (entre autres)... Joli casting ! Quelle émotion de découvrir les titres trouvés à l'état de cassettes et sauvés de l'oubli par l'acharnement de Cypress Grove ! Il aurait vraiment été dramatique de passer à côté du magistral Ramblin' Mind (habité par l'impeccable leader des Bad Seeds, puis par David Eugene Edwards et Cypress Grove), de Constant Waiting (que la voix diabolique de Mr Lanegan magnifie et dont les Sadies et Johnny Dowd donnent également des versions réussies), de Free to walk... Lire la suite
Nick Cave / Warren Ellis : The Proposition (Bande Originale)
Chronique écrite le 22/01/2010, par Philippe
Il y a plusieurs façons de bâcler la musique d'un film, même pour certains grands maîtres. Les plus courantes sont au pire, de faire appel à l'un des 3 ou 4 tâcherons qui en pondent 50 par an (tels Scorsese, Eastwood, Coppola après le Parrain...), au mieux de réaliser de simples compils érudites mais fainéantes (tels Tarantino, Jarmusch, Aronofski...). Et puis de temps en temps quelqu'un prend la chose au sérieux et fait illustrer son film d'une musique inédite, composée par des artistes - et non par des musiciens. Créant ainsi un nouvel opus dont les thèmes les plus marquants peuvent alors vous obséder pendant des jours, avec les images associées par le cerveau : l'illustration musicale peut même dans certains cas faire un chef d'oeuvre d'un film qui aurait pu n'être qu'une réussite (chacun sait qui a illustré Il était une fois dans l'Ouest, The Virgin Suicides ou La Marche de l'Empereur...). Eh bien c'est aussi le cas de The Proposition, par Nick Cave & Warren Ellis. Dont il faut signaler d'entrée que Nick Cave, artiste complet, en a également écrit l'histoire, tandis que les cordes de Warren Ellis jouent le premier rôle dans la musique. Western australien crépusculaire, sauvage et magique, dont le plus simple pour ne pas trop en dire... Lire la suite
Nick Cave & The Bad Seeds : Vidéo
Nick Cave & The Bad Seeds : écoute