Emmené par Danny Lee Blackwell (guitare/chant), le groupe américain de rock garage psyché Night Beats joue une musique qui remue les tripes... Pour accompagner la sortie de l'album Myth Of A Man (Heavenly Recordings / [PIAS] Recordings) en janvier 2019, le très doué combo est en tournée au cours de cette année. En concert à Petit Bain, à Paris, le 14 février 2019. En tournée en 2024...
Night Beats en concert
Night Beats : l'historique des concerts
Me.
24
Juillet
2024
Je.
02
Mai
2024
Ma.
06
Sept.
2022
Me.
31
Août
2022
Square Dom Bedos - Bordeaux (33)
Sa.
21
Sept.
2019
Le Quai - Théâtre 900 - Angers (49)
Ve.
20
Sept.
2019
Le Quai - Théâtre 900 - Angers (49)
Je.
19
Sept.
2019
Epicerie Moderne - Feyzin (69)
Sa.
07
Sept.
2019
Night Beats : les dernières chroniques concerts 6 avis
Night Beats, Warbly Jets, Jim Younger's Spirit
J'aurai pu intituler cette chronique " le soir où on a cassé le Molotov " mais pas de message anxiogène pour un moment qui au final était intense et jouissif ! Donc pour en revenir au sujet, c'était une grosse soirée bien rock psyché garage comme je les aime. Trois groupes ce soir, rien que ça et on se dit qu'on va passer un moment unique que seul des salles marseillaises comme le Molotov peuvent offrir. La masse populaire arrive tranquillement à la salle, mais très vite on entre dans le dur avec les locaux de l'étape, les Jim Younger's Spirit, véritable fer de lance de la psyché dans le sud (cette fois ci je n'ai pas fait d'impair et me rattrape de ma bourde d'une de mes chroniques, les membres du groupe comprendront). Dès l'arrivé des JYS, la salle est bien remplie donc tant pis pour les retardataires. Le groupe alterne les morceaux de leur répertoire mais propose également des titres de leur nouvel album qui devrait sortir en septembre...donc tous au taquet pour courir l'acheter au Lollipop (je ne touche rien, c'est de la pub gratis) ! Musicalement, c'est toujours aussi efficace, les JYS sont des fleurs du mal, tu te laisses bercer par la voie de velours et suave de Polar la chanteuse, mais tu te fais piquer en même temps par les... Lire la suite
Night Beats
Réjouissant concert de Night Beats dans la moiteur du Raymond Bar, à Clermont-Ferrand, et ce à l'occasion de la tournée française du groupe organisée suite à la sortie du méchamment bon Who sold my generation... Au milieu des autoroutes urbaines dégueulasses, des logements sociaux tout pourris (on le sait, on a habité dedans, un horrible souvenir... ) et des désespérantes friches industrielles, une salle de concert associative autogérée arrive à programmer des trucs classe qu'on ne verrait jamais à Clermont-Ferrand sans cela. Ça fait du bien une oasis de liberté évoluant loin des lois du capitalisme moisi et de la logique du profit qui règne dans les salles subventionnées proposant des progs souvent plus que tiédasses ! Donc, ce soir ce sont les ténébreux ricains de Night Beats qui ont rendez-vous avec un public nombreux, motivé, bourré et défoncé... Le trio looké façon cowboys texans à qui il ne faut pas la faire à l'envers déboule sur scène bien en retard, en sueur (il fait une chaleur à crever dans ce club 100% béton) et avec une belle envie d'en découdre. Au menu du soir, du rock garage psyché fortement teinté de boogie rock et de rhyhthm and blues, un truc épicé, agressif,... Lire la suite
Stranded Horse + Yeti Lane + Mansfield.TYA + Fat White Family + The NightBeats (Festival Yeah!)
Et c'est parti pour la deuxième soirée de la 5e édition du Festival Yeah pour une programmation aussi éclectique et excitante que la veille. Il y a un peu plus d'affluence en ce samedi, le Festival attire de plus en plus de monde et ne va pas faillir à sa bonne réputation. Sur la scène " vieille ferme ", qui offre une splendide vue sur la vallée, va d'abord se produire Yann Tambour aka Stranded Horse, dont nous avons déjà dit le plus grand bien ici. Une reprise réussie de Transmission de Joy Division ouvre le set. Il joue ici une nouvelle fois en compagnie du joueur virtuose et maitre de la Kora mandingue Boubacar Cisshokho. Ce mélange de folk à l'anglo-saxonne et de musique mandingue est parfait et tout a fait approprié au cadre. Le duo est cette fois-ci accompagné du trio à cordes Vacarme qui donne ici un souffle supplémentaire à la très belle musique de Stranded Horse. Yann Tambour joue alternativement de la kora ou à la guitare folk et chante d'un timbre de voix doux et calme, très agréable à écouter. Se laisser bercer une nouvelle fois, un verre à la main, par ce folk aérien et intemporel, est un réel plaisir. Yeti Lane va inaugurer la série de concerts qui ont lieu sur la grande scène au pied du château. Ce duo qui... Lire la suite
La Secte du Futur +The Night Beats (Festival B-Side)
Pour cette soirée de clôture du 7e Festival B-Side, ont été conviés à la Machine à Coudre les Night Beats, trio de Seattle et valeur sûre de la scène néo-garage US, et les français de La Secte de Futur. La Secte du Futur est un quintet garage qui regroupe des membres de JC Satan et Catholic Spray (deux groupes emblématiques de la scène garage made in France) que j'avais trouvé pas mal du tout sur disques. Dès le début du set, on peut constater que ce garage à la sensibilité pop est très énergique et rentre-dedans. Je reconnais en deuxième titre le très efficace No Fellowship. Mais au fur et à mesure, je trouve dommage que le Moog soit un peu trop en retrait, on s'attendrait à ce que ça délire un peu plus de ce côté-là. En plus, les voix à l'unisson du guitariste et de la chanteuse ne sonnent malheureusement pas toujours justes. Les chansons s'étirent et peinent un peu à décoller, si bien que j'ai fini par décrocher. Dommage, parce leurs enregistrements montrent qu'ils savent plutôt bien conjuguer fureur garage avec mélodie dignes de ce nom. Un peu décevant par rapport à ce que j'attendais. Je ne connaissais pas très bien les Night Beats avant de venir mais parmi la pléthore de groupe néo-garage venus d'outre Atlantique... Lire la suite
Night Beats : les chroniques d'albums
Night Beats : Who Sold My Generation
Chronique écrite le 29/01/2016, par Pierre Andrieu
Basé à Seatlle, dans l'état de Washington, le groupe américain Night Beats poursuit sa carrière avec un troisième album studio marqué au fer rouge par le séminal rock garage sixties, les bacchanales psychédéliques de la même époque et les envolées typées rhythm and blues/soul music... Par l'intermédiaire de l'excellent Who Sold My Generation, Danny Lee Blackwell (guitare/voix), James Traeger (batterie) et Jakob Bowden (basse) font paraître une collection de morceaux qui réjouira au-delà du possible les foules réunies pour tripper collectivement dans les très courus festivals psyché du monde entier. Même si l'on ressent très fortement l'influence de groupes comme les cultissimes 13th Floor Elevators de Roky Erickson, les Night Beats (dont le leader est originaire du Texas, comme le combo précité) écrivent de putain de bons morceaux qui ne doivent rien à personne tout en sonnant ultra vintage. On pense en particulier au très efficace single " No Cops ", qui évoque intelligemment certaines perles du Velvet Underground, à " Bad Love ", un morceau ultra sexy de psyché soul avec cuivres et tout le toutim (un truc qui devrait donner envie aux Black Keys d'aller se rhabiller), à l'hyper suave " Power Chid ", qui provoque des désirs de communion... Lire la suite
Night Beats : Night Beats.
Chronique écrite le 17/06/2014, par Philippe
Juste Ciel, ils l'ont fait ! Et sans aucun souci de bioéthique... Les Américains sont décidément des êtres méprisables : si l'on en croit nos oreilles, et les deux albums déjà commis par ce groupe (celui-ci étant le premier), ces gens ont décongelé en 2011 un trio rock garage psyché de Seattle qu'is avaient manifestement cryogénisé depuis les années 60 : Night Beats est son nom. Soit un gang fumant qui joue - compositions, instruments, captation et production comprises ! - comme si l'Homme n'avait pas encore marché sur la Lune - ou comme s'ils étaient perdus dans un trip au LSD depuis le Summer of Love (1967). Avec un son quand même plus Charles Manson, que Flower Power, cela dit... Ce qu'on a pu constater tout récemment dans un concert donné exclusivement dans le noir : impossible de vérifier si un glaçon leur pendait encore au nez, donc... mais 45 minutes de transe ininterrompue ! Quoi qu'il en soit, le groupe réinvente (et bordel, on dirait vraiment qu'ils ne le savent pas !) les riffs les plus connus du rockeunrole, composant des titres ultra-efficaces (Puppet on a String, Dial 666), réécrivant les grandes cavales surf des 60's comme si de rien n'était, ou plutôt comme si leur pays occupait encore le Vietnam (War Games,... Lire la suite
Night Beats : Vidéo