Indomptable, inclassable. Ce qui est certain, c'est qu'un concert de Nosfell est une expérience unique - à la fois sonore, visuelle et sensorielle, une invitation au voyage dans une contrée apparemment inconnue. Le lutin Nosfell jongle entre le conte, la guitare, les boucles, la danse, les voix. Oui, les voix. Il est capable de passer du lutin à l'ogre via une beat box. De Jeff Buckley à Trent Reznor. Fascinant ! De retour en 2014 !
Indomptable, inclassable. Ce qui est certain, c'est qu'un concert de Nosfell est une expérience unique - à la fois sonore, visuelle et sensorielle, une invitation au voyage dans une contrée apparemment inconnue, un voyage en Klokochazia, univers dont seul Nosfell détient les clefs mais qu'il partage volontiers. L'ogre Pierre Lebourgeois à l'obsédant violoncelle, à la basse et aux choeurs et le lutin Nosfell au conte, la guitare, les boucles, la danse, les voix. Oui, les voix. Il est capable de passer du lutin à l'ogre via une beat box. De Jeff Bucley à Trent Reznor.
Leurs aventures passent par des mélodie onirico-orientale guidé par une voix du lutin, des cantiques joyeux, célébrent un folklore improbable fait de guitare metal et de couplets scandés, des comptines faussement naïves, des rengaines sous influence psyché de 60's, ou encore des hymnes amoureux éplorés et dissonants. Par cette musique, nous vivons toutes les étapes du conte : l'enchantement, l'angoisse, la rêverie, la violence. Entre chuchotements, cris, gémissement, voix apaisante, enfantine, terrifiante, ces deux êtres à part délivrent des mélopées apaisantes, chamaniques, comme des rythmes angoissants.
Un univers hors-norme viscéral, drôle, obsessionnel, une musique fascinante, des musiciens à la fois habités, attachants, inquiétant. Une des révélations musicales de ces 10 dernières années !
Nosfell en concert
Nosfell : l'historique des concerts
Ve.
23
Sept.
2022
Sa.
25
Janv.
2020
Ve.
24
Janv.
2020
Ve.
06
Déc.
2019
Me.
10
Avril
2019
Di.
24
Mars
2019
Ve.
07
Déc.
2018
Sa.
24
Nov.
2018
Nosfell : les dernières chroniques concerts 45 avis
Nosfell (Le Son de Notre Canebière #4 - part 1)
Comment tuer une fin de dimanche après-midi grisâtre de l'entre-deux tours des présidentielles ? En allant assister aux concerts gratuits organisés par la Meson dans le cadre des " Dimanches de la Canebière " qui a lieu sur la place des Danaïdes. Sont prévus aujourd'hui Nosfell, Narrow Terence et Sheitan Brothers. Je n'assisterai qu'au concert du premier cité qui se produit aujourd'hui seul sur scène. Nosfell est sans doute un des musiciens " rock " les plus singuliers de ce pays, et qui, en quelques albums, a développé un univers étrange et onirique, entre rock, folk, electro, les musiques nord-africaines voire même le chant grégorien. Il s'est également fait connaitre pour chanter dans une langue imaginaire, le " klokobetz " (hum!) qui faisait écho au kobaïen de Magma. Mais point de " klokobetz " aujourd'hui, le chant sera dans un premier temps assuré principalement en anglais. Nosfell s'accompagne à la guitare électrique dont il enregistre des boucles et par dessus lesquelles il joue ; il en fait de même pour le chant, ce qui fait que des couches de guitares et de voix se superposent progressivement pour créer un effet assez hypnotisant. Il s'impose aussi toute de suite grâce un chant assez impressionnant et très... Lire la suite
Nosfell
À la base je n'avais pas prévu (de venir à ce concert et puis finalement j'y suis allé, ni) de parler de ce concert laissant la tâche à quelqu'un qui a ait sans doute plus apprécié, mais plus d'un mois après je me lance. En effet autant je ressentais le besoin d'exprimer les réserves que j'avais par rapport aux concerts de Nosfell à l'époque où il avait le vent en poupe et où ne lisait que des chroniques hyper enthousiastes (voir ma chronique de son précédent passage au Poste ici), autant maintenant qu'il faut un retour plus discret j'aurais préféré laisser la parole à un autre. Lorsque j'arrive au Poste, je suis un peu étonné de la relativement (plus) faible affluence (que la dernière fois) même si en effet il y a eu beaucoup moins de promo et donc d'article de presse depuis que son nouvel album Amour Massif est sorti. Je ne l'ai pas encore écouté mais d'après ce que j'ai vu passer sur internet Nosfell semble avoir laissé ce monde imaginaire qui me laissait de marbre et le dialecte qui allait avec, pour enfin s'exprimer directement en anglais (comme dans le clip dérangeant de Rubicon) voire en français (comme dans le clip guère moins glauque de Cannibale) . Premier changement, il n'y a plus Pierre Le Bourgeois (qui a depuis... Lire la suite
Faust + Nosfell & Médéric Collignon & Edward Perraud & Peter Corser (festival MIMI)
Critique écrite le 09 juillet 2010, par Mystic Punk Pinguin
Festival MIMI - Marseille 7 Juillet 2010
Premier soir du Festival MIMI 2010. L'avantage d'un concert se déroulant dans le cadre enchanteur de l'Ile du Frioul, c'est que tu peux y aller à l'avance plonger une tête et décompresser du boulot. Sur le trajet, on croise diverses installations, organisées par Seconde Nature, des genre d'appeaux à E.T. dirigés vers les étoiles. A la sortie de l'eau, dernière montée jusqu'à l'Hopital Caroline, bien aménagé et investit cette année par moult stands associatifs écolos, commerce équitable, mode et zique. Et des tas de vieilles consoles de jeux disposées ici et là par le collectif Archeopterix. 25e édition de ce festival de musiques innovantes qui commence ce soir par la rencontre entre Nosfell, qui m'a toujours fasciné sur scène, et un trio de musiciens portés sur l'improvisation : le trompettiste et vocaliste Médéric Collignon, le batteur / percussionniste Edward Perraud et le saxophoniste Peter Corser. J'accroche pas au premier morceau, fouillis, pas en phase, trop délirant et m'inquiète pour la suite. Mais fausse alerte, en fait ils se cherchaient, et la complicité qui a en a découlé fut totalement jubilatoire. On est passé d'une Cacophonie à une ChaosFolie, où la fantaisie de chacun rencontre celle des autres pour une... Lire la suite
Them Crooked Vultures + Nosfell
Nos amis de Them Crooked Vultures, découverts à Rock en Seine en août dernier, sont de retour à Paris pour nous faire profiter des chansons de leur premier album, qui a semble-t-il plutôt bien marché, à moins que ce ne soit l'association Dave Grohl, Josh Homme et John Paul Jones qui motive les foules. Quoi qu'il en soit, le Zénith est quasi complet et la fosse est pleine à craquer. Nosfell ouvre le bal et même s'il est moins inquiétant qu'en 2005 à la Petite Coopé de Clermont-Ferrand alors qu'il faisait la première partie de Kasabian, son univers reste instantanément reconnaissable, tout comme ses tatouages et sa façon de danser. En une demi-heure, il arrive à convaincre une partie de l'audience du bien fondé de sa musique et j'entends même un p'tit jeune déclarer : "C'est mieux que Muse". La comparaison tient-elle la route ? A vous de juger... Après un changement plateau de 30 minutes, le quatuor de rêve (Alain Johannes assure la seconde guitare et les... Lire la suite
Nosfell : les chroniques d'albums
Nosfell : Nosfell
Chronique écrite le 12/09/2009, par Philippe
Retour de l'admirable Nosfell pour un troisième album, venant clôturer la trilogie concernant son pays Klokochazia. Fantasque personnage à la voix d'ange et de démon, dont le nom complet signifie en Klokobetz Celui qui marche et qui guérit, il a su par le passé nous faire voyager et même une fois, pleurer. Phénomène qui se produit environ une fois sur mille concerts... Comme souvent, le trip commence dans une débauche de bruits de bouche furieux dans laquelle voltige une voix aérienne. Mais au bout de 40 secondes le ton est donné, avec un son de rock furieux et soudain : il va bien s'agir cette fois-ci de rock, et pêchu encore , tendance stoner/punk ! Il est vrai que le producteur Alain Johannes, récemment vu en excellente compagnie dans le super-groupe Them Crooked Vultures, apporte sa production et sa patte lourde de requin stoner sur un bon tiers des titres. C'est peu dire que le mélange hautement improbable entre les arabesques Nosfelliennes et le heavy blues du désert produit une alchimie assez détonnante... De plus, le non moins admirable Pierre Lebourgeois et un nouveau complice percusionniste appelé Orkhan Murat l'aident toujours à... Lire la suite
Nosfell : Pomaie Klokochazia Balek
Chronique écrite le 20/02/2005, par Pirlouiiiit
Voila un disque qui est arrivé précédé d'une réputation impressionnante "artiste-ovni", "talent incroyable", ... les qualificatifs ne manquaient pas pour décrire ce nouvel artiste dont je ne connaissais qu'un seul morceau via la très bonne compilation Néo. L'une des caractéristiques principales du bonhomme est qu'il chante dans un langage imaginaire, sorte d'esperanto quand même très proche de l'anglais (non ce n'est pas du yahourt !). Au niveau de la voix et de la facon de chanter on pense a tous plein de gens tant il s'aventure dans toutes les gammes ... On pense un peu a certains groupes belges comme Zop Hopop ou les autres plus a la mode en ce moment pour ce chant parfois haut perché et torturé, mais aussi a des trucs pus surprenant comme Tears for Fears sur the grinning tree. Sa voix semble capable de tout (pas mal la beat box),... Lire la suite