Trompettiste de jazz sarde.
Paolo Fresu en concert
Paolo Fresu : l'historique des concerts
Ma.
18
Juillet
2023
Carrières Bon Temps - Junas (30)
Di.
03
Avril
2022
Ve.
17
Sept.
2021
Ve.
11
Juin
2021
Parc de la Plaine - Le Triadou (34)
Ve.
18
Sept.
2020
Sa.
05
Oct.
2019
Ve.
05
Juillet
2019
Le 112 - Terville (57)
Ma.
30
Avril
2019
Paolo Fresu : les dernières chroniques concerts 2 avis
Jazz des Cinq Continents (FJ5C 2012) 6/7 : Paolo Fresu, Omar Sosa, Bobby McFerrin and the Yellowjackets
Critique écrite le 25 juillet 2012, par Mardal
Jardins du Palais Longchamp, Marseille 24 juillet 2012
Pénultième soirée du FJ5C, et non la moindre : l'affiche ne regroupe pas mois que Paolo Fresu, Omar Sosa, Bobby McFerrin and the Yellowjackets. La foule est nombreuse, les rangs serrés. Dans la réserve de petites anecdotes de derrière les fagots dont il nous régale, Jean Pelle ne fera pas bonne pioche ce soir, c'est un autre qui introduit les artistes. Avec l'accent sarde, Bernard Souroque prononce " Paolo Fraise ". Omar Sosa : piano / Paolo Fresu : trompette et bugle Les deux virtuoses attaquent avec une musique d'immersion, où de lévitation selon vers quoi l'on tend. Ils entraînent le public, en douceur, en prenant leur temps vers des profondeurs, ou des altitudes lointaines. Le public est en arrêt, en extase dès le premier morceau. Il ne remettra pas pied sur terre avant l'issue du concert. Paolo Fresu manipule une table de mixage, choisit ses sons, les modifie, affectionne des échos et résonances de toute sorte qui amplifient cet effet global qu'on pourrait qualifier de sidéral, de cosmique. Tantôt debout, cambré ou penché vers l'avant, le plus souvent tourné vers Omar Sosa à qui il adresse ses propositions languissantes, tantôt accroupi sur son tabouret, il fait figure d'apprenti sorcier, qui n'aurait plus rien... Lire la suite
Paolo Fresu Devil Quartet
Critique écrite le 25 mars 2011, par Mcyavell
Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence 8 février 2011
Une fumée est diffusée, joliment colorée par les projecteurs de l'immense scène du Grand Théâtre de Provence. Un quartet prend place, pour moitié conforme au Devil Quartet habituel. Entre le guitariste Bebo Ferra malade, un trajet aérien improbable Pise/Munich/Marseille qui a fait atterrir Paolo Fresu deux heures seulement avant le début du spectacle et d'autres péripéties que se plaît à nous narrer le trompettiste, ce concert a bien failli ne jamais avoir lieu. La formation est inédite donc, et les répétitions ont été quasi inexistantes. C'est peut-être la raison de la loquacité du Sarde. Meublerait-il pour parvenir à l'heure et demi prévue ? De diabolique, ce quartet n'a que le nom. Il suffira de deux notes de trompette accompagnées par la guitare pour nous en convaincre. Une ballade de l'alité Bebo Ferra. Encore une fois, l'acoustique de cette salle fait merveille. La trompette semble surgir des fauteuils qui me cernent. La gestuelle du trompettiste ajoute à la magie : verticalité de la trompette vers le haut tel... Lire la suite