Originaire du Texas mais basé à New-York, le groupe Parquet Courts pratique un rock garage brut pouvant évoquer une rencontre entre The Fall et Neil Young... Après avoir joué en live à La Cigale à Paris en novembre 2014, au festival Rock en Seine en août 2015, à la Gaité Lyrique à Paris en juin 2016, Parquet Courts étaitt en concert à La Route du Rock à Saint-Malo et au Cabaret Vert à Charleville Mézières en août 2017... De retour avec des concerts au Trianon de Paris le 21 mai 2022, au Grand Mix de Tourcoing le 31 mai 2022 et à l'Epicerie Moderne de Feyzin / Lyon le 1er juin 2022 pour promouvoir un nouvel album nommé "Sympathy for Life" (sortie 22 octobre 2021)...
Parquet Courts en concert
Parquet Courts : l'historique des concerts
Ve.
07
Juin
2024
Le Jardin Moderne - Rennes (35)
Me.
01
Juin
2022
Ma.
31
Mai
2022
Sa.
21
Mai
2022
Me.
10
Juillet
2019
Théâtre Antique de Fourvière - Lyon (69)
Ve.
16
Nov.
2018
Je.
15
Nov.
2018
Je.
15
Nov.
2018
Parquet Courts : les dernières chroniques concerts 6 avis
A.Savage (Parquet Courts) + Jack Cooper (Ultimate Painting)
20h20, il y a du monde qui attend le concert d'A.Savage (échappé du groupe Parquet Courts) devant le Pop Up du Label mais on rentre rapidement, juste à temps pour choper une bonne place même si on avait un mauvais a priori sur la première partie... Vu que ça va être vite blindé, je veux être devant quitte à quasiment mourir de chaud et de soif avant de piquer une bouteille d'eau sur scène ! Jack Cooper 20h30, Jack Cooper débarque sur scène et visiblement il ne ressemble pas du tout au Jack Cooper que j'avais écouté ! Il existe donc plusieurs mecs de ce nom qui font de la musique en Angleterre et je m'étais bien planté de gars ! Ici, nous avons affaire à la moitié des Ultimate Painting. Andrew Savage fait partie du groupe, ce qui ne gâche rien et laisse déjà présager d'une très bonne soirée... Le set est pop, psyché, et même jazzy par moment. Vraiment cool. Un album a son actif, le concert durera un peu moins d'une heure, mais ce qui aura permis à Mr Savage de nous montrer qu'il aime le whisky et la bière et que visiblement il avait soif ! A.Savage 21h30/45, je ne regarde plus l'heure à vrai dire ! On prend les mêmes et on recommence, mais cette foi-ci c'est Andrew Savage qui tient les manettes. Le public... Lire la suite
The Jesus And Mary Chain, Arab Strap, Parquet Courts, The Black Lips, Cold Pumas, Temples (La Route du Rock Collection été 2017)
Critique écrite le 11 septembre 2017, par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, près de Saint-Malo 19 août 2017
Après une énorme première soirée au Fort de Saint-Père pour La Route du Rock Collection été 2017, avec des prestations mémorables de PJ Harvey, Thee Oh Sees, Idles et Car Seat Headrest (entre autres), place à une nouvelle série de concerts jouissifs ce samedi 19 août... Cold Pumas Les choses sérieuses débutent à fond les ballons dès 18 heures 30 sur la scène des remparts avec la prestation scénique nerveuse et marquante de Cold Pumas, qui décoche une volée de titres oscillant entre post punk qui claque, noise qui étourdit et krautrock qui fait tripper... Malgré un côté un peu froid et statique (le chanteur est aussi le batteur), ce groupe dégage quelque chose de percutant et intriguant qui fonctionne sur scène. Parquet Courts On monte en puissance ensuite avec le set revêche et sec de Parquet Courts, toujours très bon sur scène... L'agressivité qui se dégage de chaque titre, les atours minimalistes et bruts de décoffrage des guitares et l'influence du trio Television/Velvet Underground/The Fall marche parfaitement, boostant le festivalier un peu fatigué et lui donnant envie de se lancer dans un pogo frénétique. Et puis l'arrogance et la morgue qui se dégagent du chant ajoutent un côté détaché de tout pas désagréable.... Lire la suite
Shellac, Ty Segall & The Muggers, Dinosaur Jr, Algiers, The Mystery Lights, Nots, Metz, Cavern Of Anti-Matter, Quetzal Snakes, Parquet Courts, Girl Band, Dirty Fences, Steve Gunn, Daddy Long Legs, Dilly Dally (This Is Not A Love Song Festival 2016)
Prog démente, site impeccable (superbe salle, jardin éphémère avec deux scènes extérieures bucoliques), soleil garanti, tarifs modérés, le This Is Not A Love Song Festival, qui a lieu à Paloma, à Nîmes, est un véritable must pour tous les fans d'indie rock au sens large mais aussi de noise, de punk, de rock 'n roll etc. Comme les deux années précédentes où nous avons eu la chance d'être présents, l'édition 2016 a été l'occasion d'apprécier en live moult groupes classieux, rares et stimulants dans des conditions optimales. On vous raconte tout ça... Dès notre arrivée sur le lieu des " hostilités ", où règne une ambiance cool et ensoleillée, le groupe de punk 'n blues électrocuté Daddy Long Legs nous met instantanément de bonne humeur et sur de bons rails pour 3 jours de rock et de roll... Les mecs sont énervés à souhait et sont en mode Bluuuuuuueees Explosion, yeah ! Moins gai friendly, les très torturés et grunge Dilly Dally dévoilent des morceaux anxiogènes vociférés d'une voix suicidaire. La chanteuse ne respire pas la joie de vivre, c'est clair, mais en grand fan canal historique de Nirvana et Hole, on ne peut qu'acquiescer, en espérant que la meuf ne va pas péter les plombs en sortant de scène et se faire sauter le caisson.... Lire la suite
Parquet Courts (Festival Rock en Seine 2015)
Critique écrite le 10 septembre 2015, par Pierre Andrieu
Domaine national de Saint-Cloud 30 août 2015
Parquet Courts Début de soirée particulièrement excitant sur le scène Pression Live au festival Rock en Seine, avec un set sec comme un coup de trique et aussi admirablement branleur que punk des grands malades de Parquet Courts... Ces quatre mecs très agités du bocal et aux looks de dangereux psychopathes en liberté s'attachent à dégueuler avec une classe à peine croyable leurs tubes dissonants intégrant intelligemment la morgue acide de Lou Reed et son Velvet Underground, les guitares rêches transperçant l'ennui de Television, l'anarchie bruitiste de Pavement et le jusqu'au boutisme de Mark E. Smith. C'est un peu toujours le même morceau, mais quel putain de morceau de punk rock mes amis ! Un méchant truc qui te déverse de l'acide sur les nerfs, te prend et te retourne comme une crêpe, en te donnant une méchante envie d'appuyer à mort sur le champignon en empruntant à tombeau ouvert l'autoroute de l'enfer. Oui. Le secret de ces petits génies qui s'ignorent (ou pas) ? Deux guitares qui enchaînent les riffs démoniaques, des rythmiques qui tuent, des breaks qui te ratatinent, deux chanteurs qui semblent se foutre royalement de tout, et une doublette basse/batterie qui tabasse sévère. Et on allait oublier, une brochette... Lire la suite
Parquet Courts : les chroniques d'albums
Parquet Courts : Sunbathing Animal
Chronique écrite le 28/05/2014, par Pierre Andrieu
Encore un joli coup de la part des très agités du bocal Américains de Parquet Courts ! Leur dernier méfait discographique en date, baptisé Sunbathing Animal, est une imparable collection de morceaux indie rock marquée par le post punk, le rock new yorkais et la pop garage. Sans baisser leurs caleçons pour édulcorer leur propos - et ce malgré le succès rencontré à peu près partout -, le bien nommé Andrew Savage et ses acolytes Austin Brown, Sean Yeaton et Max Savage continuent à s'inscrire dans la belle lignée de Lou Reed et son Velvet Underground, de Tom Verlaine et Richard Lloyd chez Television, de Mark E. Smith et ses The Fall, et de Stephen Malkmus avec Pavement, entre autres... Les influences - plutôt classes ! - sont visibles, certes, mais très intelligemment digérées ; elles ne servent que de point de départ pour écrire des morceaux intenses, totalement libres et d'humeur versatile. Parquet Courts excelle en effet aussi bien... Lire la suite
Parquet Courts : Light Up Gold
Chronique écrite le 14/07/2013, par Pierre Andrieu
Jeune combo texan désormais basé à Brooklyn, Parquet Courts fait souffler un bienvenu vent de fraîcheur punk rock avec ses pop songs garage électrifiées, énervées, branleuses et acidulées... A la première écoute, on pense à des Strokes et à des Kings of Leon débutants, juvéniles et pas encore devenus des pompes à fric lamentablement putassières. C'est très bien foutu mais pas totalement bouleversant... Et puis ensuite en approfondissant, on craque complètement pour le cocktail concocté par les 4 musiciens américains, qui se révèle être un savant et épicé mélange avec des morceaux de Pavement, Neil Young, Wire, Sebadoh, Velvet Underground et The Fall dedans. Au menu, riffs rock 'n roll garage, rythmiques surexcitées ou " laid back ",... Lire la suite
Parquet Courts : Vidéo