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Chronique de concert Patti Smith and her band
Mardi 5 novembre 2024 : 7119 concerts, 27217 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Patti Smith and her band
J'avais deja été impressionné lors de ma première rencontre avec Patti Smith l'ete dernier a l'occasion d'un concert gratuit non loin de ground zero (sur la place Word Financial Center) et ce soir encore je fus suis tombé sous le charme de cette dame qui du haut de ses 57 ans (d'apres ce que j'ai entendu autour de moi ... mais franchement ca ne se voit pas) inspire le respect.
Mais reprenons les choses dans l'ordre ... Warsaw est une salle située a Greenpoint - Brooklyn (oui comme dans la chanson des Fleshtones Greenpoint, Brooklyn, USA) dans le quartier polonais, non loin du Europa Club ou j'avais decouvert le tres bon jazzman Jerome Sabbagh).
Les portes ouvrent a 8pm , le concert doit commencer a 9pm. Pas encore trop de monde donc je me cale devant ... j'attendrai finalement une très grosse heure coincé entre des fans de la première heure ou plus jeunes qui partaient a tour de role decrocher les affiches disposées un peu partout dans la salle ou devaliser le stand t-shirt, cds etc ...
A 9h25 font leur entree sur scene Lenny Kaye (guitare et aussi basse), Jay Dee Daugherty (batterie - il ressemble un peu a un des mecs du service d'ordre du Dock des Suds), tous deux accompagnant Patti Smith depuis assez longtemps ainsi que Tony Shanahan (basse, clavier) et Oliver Ray (guitare), suivis sans chichi de Patti Smith.
Il sont ici ce soir pour le premier d'une serie de 4 concerts (pas tres cher du tout $15) et dans une salle a peine plus grande que l'Espace Julien. Ils sont venus presenter et preparer la tournee pour defendre leur nouvel album "contenant 11 nouvelles chansons" : jubilee, mother rose, stride of the mind, cartwheels, gandhi, trespasses, my blakean year, cash, peaceable kingdom, radio baghdad et trampin' don't ils joueront la pluaprt ce soir (voir set list en fin de chronique).
Ils attaqueront en douceur par le tres beau Trampin' ou Patti Smitth sera juste accompagnée au piano ... suivi de Jubilee plus rock avec cette fois tous les instruments ... deux tres bons nouveaux morceaux, dans la plus pur tradition de ce que l'on connaît de Patti Smith, et au cours desquelles (surtout dans le deuxieme) je ne peux m'empecher de penser a Joan Osborne (bien sur c'est plutot le contraire mais bon ...).
En fond de scène (en fait sur la scene entiere) sont projetées tout un tas d'images soit abstraites, genre fonds d'ecran psychedeliques, soit des petits bouts de film, des images d'archives (sur Ghandi notamment), ou encore des photos personnelles ...
Ce sera le cas sur Mother rose, très jolie chanson ecrite pour sa maman, et qu'elle dédiera a toutes les mamans en raison de la proximite de la fete des meres. Sur cette chanson elle me fait penser a Bonnie Tyler (It's a heartache). Patti Smith a pas mal de reparti et d'humour sur scene et beaucoup de classe dans son pantalon et veste troues ... un melange d'embarras / timidité auquel succede une rage non feinte ...
Ainsi sur Set me free elle commencera un peu a s'enerver ... et le public a vraiment se chauffer, reprenant en cœur le refrain et meme les couplets en fait ... Viendra ensuite le plus calme Lo and Belholden sur lequel Lenny Kay nous decrochera quelques soli dignes de Pink Floyd.
Elle parlera beaucoup entre les morceaux ... notamment pour feliciter la Polande pour son entree dans la communuate Europeenne, pour nous raconter qu'ils sont venus faire cette serie de concerts pour preparer "en privé" la tournée, jouer pour la première fois sur scène la plupart des nouveaux morceaux.
Elle nous parlera aussi de son site internet (https://pattismith.net/), à ne pas confondre avec celui de l'agent immobilier du même nom (https://www.pattismith.com). Elle nous racontera comment chaque soir en rentrant chez elle, elle "fait ses devoirs" en mettant a jour ce dernier comme la rubrique "souvenance" ou elle célèbre apparemment chaque jour l'anniversaire de quelqu'un de plus ou moins oublié ... exemple le 2 mai ce Friedrich Von Hardenberg Novalis jeune poète romantique mort a l'age de 30 ans ...
Après Frederick dedié a quelqu'un dont j'ai oublié le nom, viendront deux nouveaux titres : Stride of the mind puis le très Bob Dylan My Bleakean Year ... puis Beneath the southern cross ...
Ce mélange entre nouveaux et anciens morceaux fonctionne a merveille .... A Ghost dance succède l'excellent Cash qui bien que calme est très entraînant. Rien a voir cependant avec l'électrique Break it up (un morceau entre Nick Cave et les Who), qu'elle reconnaîtra ne pas avoir été capable de chanter sur scène pendant plus de 20 ans.
Juste après un Free money d'anthologie ... la je pouvais l'imaginer en train de chanter au CBGB ... qui marquera la fin de la première partie ... Quelques applaudissement plus tard (juste la bonne durée), elle reviendra pour un morceau dont elle n'avait pas l'air si fière que ça (elle le qualifiera du "rock n roll greatest embarassement" ...
C est vrai que la plage de synthe d'intro de Peaceable kingdom ne présageait rien de bon .. genre ballades facile... mais des que sa voix (ici tres Neil Young avec des accents a la Melanie) s'est fait entendre ... tous mes préjugées se sont envolés.
Apres elle a saisi un livre (comme la dernière fois) mais cette fois pour nous a citer une phrase de Henry David Thoreau (auteur du fameux "On the Duty of Civil Disobedience") qui en gros disait qu'il était plus violent de payer ses impôts cette année (qui servaient a financer les atrocités perpétrées par les américains dans le monde) que de ne pas les payer ...
Je me doutais qu'a un moment ou a un autre elle allait nous parler de politique ... étant donne la situation actuelle c'était plus qu'inévitable. Elle a ensuite enchaîné en nous encourageant a aller voir les photos qu'elle avait vu sur le site du New Yorker (un journal sérieux) et qui montraient des prisonniers iraquiens nus avec la tête dans des sacs en plastique a qui ont faisait notamment mimer des scènes sexuelles, le tout sous le regard amusé des soldats assez débiles pour en plus prendre ces photos ... (ça vous rappelle pas un petit quelque chose ?).
Bref a ce moment elle était réellement bouleversée en disant que "nos soldats américains" étaient en train de faire aux iraquiens des trucs d'une barbarie semblable a celle dont "on" était soi-disant venu les délivrer. Elle avait vraiment du mal à finir ses phrases ...
Est arrivé derrière cette envolée, le très long Ghandi qui aurait pu tout aussi bien avoir été écrit par ou pour Susheela Raman ... comme pour rappeler que la seule réponse aux actes mentionnés ci-dessus doit être non violente ... en fond d'écran des images d'archives ... très beau
Et dans le même esprit en plus vivant (n'oublions pas que Patti Smith est une rockeuse, l'inusable et emblématique People have the power ... suivi de Radio Baghdad pour lequel Dee (co-auteur de la chanson) quittera exceptionnellement ses fûts pour jouer de la guitare
On lui apportera ensuite quelques feuilles avec les paroles de Salt of the earth (reprise des Rolling Stones) qu'elle s'excusera de ne pas encore connaître par cœur ... 1er mai oblige elle tenait a la chanter pour rendre hommage aux vrais travailleurs comme son père (ouvrier) et sa mère (serveuse) ... qui contrairement a elle avaient travaille dur toute leur vie. Moment bien sympa ou chaque musicien chantera un bout de la chanson ... même Lenny qui commencera en yaourt, lui-même ne connaissant pas les paroles.
Pour finir 25th floor et High rebellion joués d'un trait et pendant lesquelles Patti Smith se saisira d'une guitare électrique ... mais pour pratiquement uniquement taper sur un des amplis avant de rageusement lui arracher (a la main) toutes ses cordes ... le regard halluciné, a moitié cachée derrière se cheveux ... tout en sautant ou se mettant a genoux ...
Elle hurlera encore une fois (quelque chose probablement en relation avec les élections a venir) avant de partir du mauvais cote ... et retraverse une dernière fois la scène en souriant l'air complice et gêné. ... un régal
Set list :
Trampin' (Trampin' 2004)
Jubilee (Trampin' 2004)
Mother Rose (Trampin' 2004)
Privilege (set me free) (Easter 1978)
Lo and Beholden (Gung Ho 2000)
Frederick (Wave 1979)
Stride of the mind (Trampin' 2004)
My Bleakean Year (Trampin' 2004)
Beneath the southern cross (Gone Again 1996)
Ghost dance (Easter 1978)
Cash (Trampin' 2004)
Break it up (Horses 1975)
Free Money (Horses 1975)
Rappel :
Peaceable kingdom (Trampin' 2004)
Ghandi (Trampin' 2004)
People have the power (Dream of Life 1988)
Radio Baghdad (Trampin' 2004)
Salt of the earth (Rolling Stones)
25th floor (Easter 1978)
High rebellion (Easter 1978)
Au final un concert marathon qui montre non seulement que Patti Smith n'a rien perdu de son énergie, de sa verve, de son engagement et de son talent ... mais aussi qui fait sourire quand on pense que bon nombre de groupes actuels se contentent en général sur scène d'un set de 1h-1h15 (rappel compris) ...
Site de La Maison de la Culture Polonaise (dans laquelle se trouve Warsaw) : https://www.polishnationalhome.com/
Site de Patti Smith : https://pattismith.net/
ps : impossible de retrouver le nom du photographe de la photo de presse ... desole
Plus de photos par Pirlouiiiit en cliquant ici
Bonus vidéo :
Mais reprenons les choses dans l'ordre ... Warsaw est une salle située a Greenpoint - Brooklyn (oui comme dans la chanson des Fleshtones Greenpoint, Brooklyn, USA) dans le quartier polonais, non loin du Europa Club ou j'avais decouvert le tres bon jazzman Jerome Sabbagh).
Les portes ouvrent a 8pm , le concert doit commencer a 9pm. Pas encore trop de monde donc je me cale devant ... j'attendrai finalement une très grosse heure coincé entre des fans de la première heure ou plus jeunes qui partaient a tour de role decrocher les affiches disposées un peu partout dans la salle ou devaliser le stand t-shirt, cds etc ...
A 9h25 font leur entree sur scene Lenny Kaye (guitare et aussi basse), Jay Dee Daugherty (batterie - il ressemble un peu a un des mecs du service d'ordre du Dock des Suds), tous deux accompagnant Patti Smith depuis assez longtemps ainsi que Tony Shanahan (basse, clavier) et Oliver Ray (guitare), suivis sans chichi de Patti Smith.
Il sont ici ce soir pour le premier d'une serie de 4 concerts (pas tres cher du tout $15) et dans une salle a peine plus grande que l'Espace Julien. Ils sont venus presenter et preparer la tournee pour defendre leur nouvel album "contenant 11 nouvelles chansons" : jubilee, mother rose, stride of the mind, cartwheels, gandhi, trespasses, my blakean year, cash, peaceable kingdom, radio baghdad et trampin' don't ils joueront la pluaprt ce soir (voir set list en fin de chronique).
Ils attaqueront en douceur par le tres beau Trampin' ou Patti Smitth sera juste accompagnée au piano ... suivi de Jubilee plus rock avec cette fois tous les instruments ... deux tres bons nouveaux morceaux, dans la plus pur tradition de ce que l'on connaît de Patti Smith, et au cours desquelles (surtout dans le deuxieme) je ne peux m'empecher de penser a Joan Osborne (bien sur c'est plutot le contraire mais bon ...).
En fond de scène (en fait sur la scene entiere) sont projetées tout un tas d'images soit abstraites, genre fonds d'ecran psychedeliques, soit des petits bouts de film, des images d'archives (sur Ghandi notamment), ou encore des photos personnelles ...
Ce sera le cas sur Mother rose, très jolie chanson ecrite pour sa maman, et qu'elle dédiera a toutes les mamans en raison de la proximite de la fete des meres. Sur cette chanson elle me fait penser a Bonnie Tyler (It's a heartache). Patti Smith a pas mal de reparti et d'humour sur scene et beaucoup de classe dans son pantalon et veste troues ... un melange d'embarras / timidité auquel succede une rage non feinte ...
Ainsi sur Set me free elle commencera un peu a s'enerver ... et le public a vraiment se chauffer, reprenant en cœur le refrain et meme les couplets en fait ... Viendra ensuite le plus calme Lo and Belholden sur lequel Lenny Kay nous decrochera quelques soli dignes de Pink Floyd.
Elle parlera beaucoup entre les morceaux ... notamment pour feliciter la Polande pour son entree dans la communuate Europeenne, pour nous raconter qu'ils sont venus faire cette serie de concerts pour preparer "en privé" la tournée, jouer pour la première fois sur scène la plupart des nouveaux morceaux.
Elle nous parlera aussi de son site internet (https://pattismith.net/), à ne pas confondre avec celui de l'agent immobilier du même nom (https://www.pattismith.com). Elle nous racontera comment chaque soir en rentrant chez elle, elle "fait ses devoirs" en mettant a jour ce dernier comme la rubrique "souvenance" ou elle célèbre apparemment chaque jour l'anniversaire de quelqu'un de plus ou moins oublié ... exemple le 2 mai ce Friedrich Von Hardenberg Novalis jeune poète romantique mort a l'age de 30 ans ...
Après Frederick dedié a quelqu'un dont j'ai oublié le nom, viendront deux nouveaux titres : Stride of the mind puis le très Bob Dylan My Bleakean Year ... puis Beneath the southern cross ...
Ce mélange entre nouveaux et anciens morceaux fonctionne a merveille .... A Ghost dance succède l'excellent Cash qui bien que calme est très entraînant. Rien a voir cependant avec l'électrique Break it up (un morceau entre Nick Cave et les Who), qu'elle reconnaîtra ne pas avoir été capable de chanter sur scène pendant plus de 20 ans.
Juste après un Free money d'anthologie ... la je pouvais l'imaginer en train de chanter au CBGB ... qui marquera la fin de la première partie ... Quelques applaudissement plus tard (juste la bonne durée), elle reviendra pour un morceau dont elle n'avait pas l'air si fière que ça (elle le qualifiera du "rock n roll greatest embarassement" ...
C est vrai que la plage de synthe d'intro de Peaceable kingdom ne présageait rien de bon .. genre ballades facile... mais des que sa voix (ici tres Neil Young avec des accents a la Melanie) s'est fait entendre ... tous mes préjugées se sont envolés.
Apres elle a saisi un livre (comme la dernière fois) mais cette fois pour nous a citer une phrase de Henry David Thoreau (auteur du fameux "On the Duty of Civil Disobedience") qui en gros disait qu'il était plus violent de payer ses impôts cette année (qui servaient a financer les atrocités perpétrées par les américains dans le monde) que de ne pas les payer ...
Je me doutais qu'a un moment ou a un autre elle allait nous parler de politique ... étant donne la situation actuelle c'était plus qu'inévitable. Elle a ensuite enchaîné en nous encourageant a aller voir les photos qu'elle avait vu sur le site du New Yorker (un journal sérieux) et qui montraient des prisonniers iraquiens nus avec la tête dans des sacs en plastique a qui ont faisait notamment mimer des scènes sexuelles, le tout sous le regard amusé des soldats assez débiles pour en plus prendre ces photos ... (ça vous rappelle pas un petit quelque chose ?).
Bref a ce moment elle était réellement bouleversée en disant que "nos soldats américains" étaient en train de faire aux iraquiens des trucs d'une barbarie semblable a celle dont "on" était soi-disant venu les délivrer. Elle avait vraiment du mal à finir ses phrases ...
Est arrivé derrière cette envolée, le très long Ghandi qui aurait pu tout aussi bien avoir été écrit par ou pour Susheela Raman ... comme pour rappeler que la seule réponse aux actes mentionnés ci-dessus doit être non violente ... en fond d'écran des images d'archives ... très beau
Et dans le même esprit en plus vivant (n'oublions pas que Patti Smith est une rockeuse, l'inusable et emblématique People have the power ... suivi de Radio Baghdad pour lequel Dee (co-auteur de la chanson) quittera exceptionnellement ses fûts pour jouer de la guitare
On lui apportera ensuite quelques feuilles avec les paroles de Salt of the earth (reprise des Rolling Stones) qu'elle s'excusera de ne pas encore connaître par cœur ... 1er mai oblige elle tenait a la chanter pour rendre hommage aux vrais travailleurs comme son père (ouvrier) et sa mère (serveuse) ... qui contrairement a elle avaient travaille dur toute leur vie. Moment bien sympa ou chaque musicien chantera un bout de la chanson ... même Lenny qui commencera en yaourt, lui-même ne connaissant pas les paroles.
Pour finir 25th floor et High rebellion joués d'un trait et pendant lesquelles Patti Smith se saisira d'une guitare électrique ... mais pour pratiquement uniquement taper sur un des amplis avant de rageusement lui arracher (a la main) toutes ses cordes ... le regard halluciné, a moitié cachée derrière se cheveux ... tout en sautant ou se mettant a genoux ...
Elle hurlera encore une fois (quelque chose probablement en relation avec les élections a venir) avant de partir du mauvais cote ... et retraverse une dernière fois la scène en souriant l'air complice et gêné. ... un régal
Set list :
Trampin' (Trampin' 2004)
Jubilee (Trampin' 2004)
Mother Rose (Trampin' 2004)
Privilege (set me free) (Easter 1978)
Lo and Beholden (Gung Ho 2000)
Frederick (Wave 1979)
Stride of the mind (Trampin' 2004)
My Bleakean Year (Trampin' 2004)
Beneath the southern cross (Gone Again 1996)
Ghost dance (Easter 1978)
Cash (Trampin' 2004)
Break it up (Horses 1975)
Free Money (Horses 1975)
Rappel :
Peaceable kingdom (Trampin' 2004)
Ghandi (Trampin' 2004)
People have the power (Dream of Life 1988)
Radio Baghdad (Trampin' 2004)
Salt of the earth (Rolling Stones)
25th floor (Easter 1978)
High rebellion (Easter 1978)
Au final un concert marathon qui montre non seulement que Patti Smith n'a rien perdu de son énergie, de sa verve, de son engagement et de son talent ... mais aussi qui fait sourire quand on pense que bon nombre de groupes actuels se contentent en général sur scène d'un set de 1h-1h15 (rappel compris) ...
Site de La Maison de la Culture Polonaise (dans laquelle se trouve Warsaw) : https://www.polishnationalhome.com/
Site de Patti Smith : https://pattismith.net/
ps : impossible de retrouver le nom du photographe de la photo de presse ... desole
Plus de photos par Pirlouiiiit en cliquant ici
Critique écrite le 05 mai 2004 par Pirlouiiiit
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