Samedi soir normal à l'Internationale. 3 groupes, des centaines de personnes et des milliers de litres de boissons consommés. Dans ce dédale de chiffres, le groupe Piano chat, agréable surprise venue de Tours pour l'anniversaire (ou un truc du genre) de SOurdoreille. De loin, Piano chat miaule comme une rockstar sous cocaine brut de décoffrage. De loin, Piano chat fait le raffut d'un gang de matous de gouttière mal léchés et par déclinaison punks, qui, atteindraient la sortie des poubelles du poissonnier, un vendredi après midi saint. One man band dans toute sa splendeur dont l'ersatz de fortune se résume dans une pléiade d'effets et samples en tout genre. Aussi nombreux sur scène que les conquêtes de Gilbert Montagnier en trois décennies, Piano Chat déploie en revanche l'énergie d'une tripoté de gamins massacrant chaleureusement "Smells like teen spirit ". Seul, au bout milieu du public, il martèle sa batterie, égratigne sa gratte et captive le public. Comme un malabar bi gout, le set du Chat se décline en deux couleurs. Celle rouge vif d'un... Lire la suite

Et une soirée bien classe et farouchement indé au Café de la Danse, une ! La très intimiste et chaleureuse salle parisienne située dans le quartier Bastille accueillait en effet, dès 19h30 le mardi 5 avril, trois groupes s'intéressant plus à leur liberté artistique qu'à leurs parts de marché dans le segment des potentiels acheteurs de musique de 7 à 77 ans. Par ordre d'apparition, il s'agissait de Piano Chat, Arch Woodmann et Gablé. On était là, on était ravi et on donne nos impressions ici : Piano Chat Belle découverte en tout début de soirée, 19h30 pétantes, avec le set enflammé et envoyé vitesse grand V de Piano Chat, un one man band positivement hystérique délivrant des chansons à la fois pop, punk, folk et noise avec une guitare, un autosampler et une batterie disposés à même la fosse du Café de la Danse. L'énergie déployée (au début, sans micro !) est hallucinante, la qualité des morceaux est impressionnante et le résultat final en live est simplement bluffant : avec trois bouts de ficelle, ce gars-là arrive à créer des mini symphonies à la fois bruitistes, hurlées à s'en faire péter le gosier, mélodiques et à rebondissements. Comment est-ce possible ? Et bien, il procède d'abord en empilant les couches de guitare... Lire la suite