Pierre Bedouk en concert
Pierre Bedouk : l'historique des concerts
Ve.
24
Janv.
2020
Ve.
06
Déc.
2019
Ve.
04
Mai
2018
Espace Jean Ferrat - Septèmes-les-Vallons (13)
Sa.
16
Sept.
2017
Sa.
24
Sept.
2016
Ma.
07
Juin
2011
Espace Julien - Marseille (13)
Pierre Bedouk : les dernières chroniques concerts 6 avis
The GodFathers + Melting Potes
Ce festival sur trois jours le weekend de la fête de la musique à Plan-de-Cuques était initialement prévu en plein air, Espace Miremont. Mais le vent est violent en ce dimanche et une affiche nous annonce son déplacement Salle du Clocheton "pour cause d'intempéries". C'est le groupe Melting Potes déjà vu lors de la soirée de clôture du Rhythm'N'Funk Festival en novembre dernier qui ouvre. Ils sont une petite dizaine sur scène et se font plaisir. Pour ma part, je décroche assez vite à cause du côté trop répétitif des interprétations. Ils ont le mérite d'avoir concocté une setlist à l'intérêt croissant. Les trois derniers titres relèvent en effet sensiblement le niveau : Lorsque tous les cuivres jouent à l'unisson et font oublier la linéarité de la rythmique tout d'abord. Sur le funky à souhait Oh Maceo de l'Average White Band ensuite. Sur Shaft d'Isaac Hayes enfin où la flûte (absente la dernière fois) s'exprime joliment. Mais bon, je suis clairement venu pour revoir The GodFathers. Ils enchainent immédiatement. Première surprise, excellente : eux aussi ont ajouté un musicien et il s'agit de Fabien Genais au saxo toujours efficace que ce soit avec Le Trio Tentik, Saménakoa ou Méandres. Deuxième surprise,... Lire la suite
Festival Rhythm'N'Funk 3/4 : Monsieur Brun + Sylvain Beuf Trio
Critique écrite le 03 décembre 2009, par Mcyavell
Espace de l'Huveaune - La Penne-Sur-Huveaune 28 novembre 2009
Déjà dix ans de collaboration entre ces trois références du jazz. Comme tout bon jazzman qui se respecte, leurs projets sont multiples. Sylvain Beuf (saxos) et Franck Agulhon (batterie) se sont par exemple produits à deux jours d'intervalle au dernier Charlie Jazz Festival, l'un avec le Paris Jazz Big Band, l'autre avec Baptiste Trotignon. Le troisième larron du Sylvain Beuf Trio est Diego Imbert. Sur l'intro de Tiboudienne, il percute de son archet les cordes de sa contrebasse à la recherche de sonorités orientales avant que le saxophone soprano n'occupe élégamment l'espace. Mais c'est surtout le sax ténor qui est le maître des lieux. Déjà tortueux sur Broadway, "le seul chemin pas droit de Manhattan", il se modernise sur Last Moments (construit sur les harmonies de All The Things You Are) et s'assagit pour un exquis moment de tendresse, For Heaven's Sake de Billie Holiday. Encore davantage de variété dans le jazz proposé avec Dear Zuzanna qui offre l'occasion à la section rythmique de s'exprimer différemment (merveilleux soli de Diego Imbert et sur le final, de Franck Agulhon). Alors que c'est toujours Sylvain Beuf qui avait assuré les transitions jusqu'à présent, Franck Agulhon tient à prendre le micro... Lire la suite
The Godfathers
Clôture de la saison au Cri du Port à cause d'une absence de clim dont les Godfathers semblent n'avoir cure. Tous les six arrivent en effet en costard noir chemise noire. Ils reviennent deux ans après sur les lieux de leurs débuts. Quatre de leurs membres (le saxophoniste, le trompettiste, le bassiste et le batteur) sont des anciens du groupe funk Mr Brun. Ils ont rencontré Jean Gomez (chant) et Claude Olmos (guitare) un soir de 2006 au Jas'Rod des Pennes-Mirabeau. L'idée a alors germé de constituer un groupe qui reprendrait les standards du rhythm'n'blues des "parrains" que sont Ray Charles, Joe Cocker, James Brown... Dès les premières mesures, on comprend que la soirée sera réussie. La rythmique rend nos pieds incontrôlables qui battent la mesure tout seuls. Jean Gomez n'a pas encore ouvert la bouche. Avec sa chemise bariolée et son look qui ne m'inspire rien-qui-vaille (il ressemble étrangement à mon beau-père), il crée chez moi un a priori négatif (je sais c'est mal, en plus j'adore mon beau-père, c'est juste que je le vois mal dans le rôle d'Otis Redding). C'est alors qu'il chante "Put It Where You Want It". L'a priori est balayé en six syllabes. Une vraie rhythm'n'blues attitude avec ce qu'il faut de râpeux dans la gorge et... Lire la suite
JohnAZZ Collectif
Certes, son prénom est ceint des lettres du mot Jazz. Mais la musique de John Massa est bien plus éclectique que ne pourrait le laisser penser le nom de son groupe : JohnAZZ Collectif. La devise "Groove is a necessity" - titre de leur premier album - présente tel un slogan sur leur affiche, précise le dessein du saxophoniste et de ses comparses. La formation est légèrement modifiée ce soir, le batteur Willy Walsh étant remplacé par Pierre Bedouk. Le quartet est du coup entièrement issu de la formation Monsieur Brun au nom savamment étudié pour montrer leur double attachement à la culture pagnolesque et au Godfather of Soul. Seuls parmi les titres joués, La Ballade Des Minots et Dame Du Monde appartiennent au répertoire de leur ancien groupe. Deux belles pièces notamment la première, doublement émouvante : dans les paroles lorsqu'elle rape sur un thème proche de Laisse Pas Traîner Ton Fils auquel elle n'a rien à envier ; dans la partie instrumentale lorsqu'elle s'achève par un habité solo de saxophone soprano courbe. Mais le JohnAZZ Collectif, c'est aussi un carrefour de diverses musiques : Patrick Cascino n'y est pas étranger par ses compositions : Les Arbres Ne Sont Pas Seuls débutée par un duo piano / basse évoque tour à tour... Lire la suite