Pop rock débridée, dansante et hystérique... Découverte du Printemps de Bourges 2009
Pilöt en concert
Pilöt : l'historique des concerts
Je.
11
Fév.
2016
Sa.
31
Janv.
2015
Sa.
31
Janv.
2015
Je.
25
Sept.
2014
Sa.
19
Nov.
2011
Lu.
18
Juillet
2011
Nouveau Casino - Paris 11ème (75)
Je.
23
Juin
2011
Sa.
05
Mars
2011
Pilöt : les dernières chroniques concerts 3 avis
Pilöt + Phosphene
Une soirée riche en découverte ce soir à l'Akwaba. Deux groupes que je ne connais pas du tout et qui offrent, chacun, un univers très particulier. La soirée va commencer par Phosphene, qui plante le décors dès le départ. Loesha monte sur scène, toute vêtue de noir. Elle commence à chanter tout en frappant sur un énorme tom avec deux gros marteaux. C'est très impressionnant et même plutôt fascinant, je dois dire. Ils sont cinq musiciens autour d'elle : un bassiste, deux guitaristes, un clavier et un batteur. Pour eux, se produire à l'Akwaba c'est revenir où tout a commencé. C'est donc un concert un peu spécial et chargé d'un sens tout particulier ce soir. La musique envoie du rock très enlevé et tout en puissance. Tous les musiciens et surtout les guitaristes, du moins au commencement, sont en perpétuels mouvements. J'aime vraiment beaucoup ce bon son, bien rock, un peu noir et métaleux juste ce qu'il faut. Ils nous présentent un univers fort et intense. Captivant même. Les parties un peu plus narratives, sur la musique qui se fait plus sourde, a un côté psyché et expérimental excellent. Les pauses un peu lyriques, suivies de reprises musclées offrent un contraste fabuleux. Loesha, elle, reste debout, silencieuse, dans un autre... Lire la suite
Pilöt+ Delirium orchestra+The Snackybouliste
Alors tout d'abord un MERCI aux gérants du Baby qui feront débuter les concerts à l'heure annoncée ! Je l'avais déjà constaté la dernière fois, il faut donc le préciser! Donc, premier groupe à se produire ce soir, des étranges créatures parisiennes à l'univers quelque peu décalé : Pilöt. Formation classique me direz vous avec une batterie, une guitare + une basse et une chanteuse. Oui mais voilà, l'agréablement surprise vient du fait que leurs sons, eux, n'ont rien d'habituels. Faisant preuve d'une grande liberté musicale, ils produisent des riffs puissants, prenants, stridents. C'est une tourmente par instants qui nous emporte vers des contrées lointaines... Lire la suite
ThE BeWiTcHeD hAnDs On ThE tOp Of OuR hEaDs + Cercueil + Mustang + Minipli + Pilöt + The National Parcs (Printemps de Bourges 2009)
Très haut niveau pour les Découvertes rock du Printemps de Bourges cette année... Après la très belle sélection présentée le mercredi 22 avril (bientôt chroniquée ici même), les groupes sélectionnés pour jouer le vendredi 24 ont tous révélé un impressionnant potentiel. Chronique d'une série de concerts donnés au moment du repas de midi puis de la sieste - de 12h30 à 15h30 - dans un 22 d'Auron très bien rempli.Pas de risque d'assoupissement cette année, et ce pour deux raisons : les concerts se déroulent dans deux salles où le public est debout (contrairement à la Maison de la Culture où les confortables sièges donnaient envie de dormir) et les groupes sont bons, voire excellents ! MinipliPremier à plancher sur l'examen de passage scénique, le groupe Minipli fait bonne impression avec son électro rock cabaret plutôt marrant, sexy et original... Le gros travail sur la mise en scène et la présentation scénique (costumes, éclairages, changements d'instruments... ) rend la musique encore plus pertinente : on navigue à vue dans des atmosphères troubles, malsaines et interlopes. Le guitariste/claviériste ne quittera pas sa combinaison intégrale (visage compris ) de tout le concert, le choriste/bassiste changeant, lui, souvent de tenue tandis que... Lire la suite
Pilöt : les chroniques d'albums
Pilöt : Mother
Chronique écrite le 20/10/2010, par Zeu Western Manooch
De Pilöt - avec un tréma sur le O - il ne saurait être question de filer un quelconque portrait définitif, histoire de plier ce billet en deux temps trois mouvements. Non, pas de ça entre nous ! En fait, ces quatre-là, emmenés par la voix céleste d'une bien jolie furie, en la personne d'Alex C. Le Thomas de Selve, donnent dans l'esquive, la fugue, le cache-cache, le trompe l'il avec une élégance consommée et pour tout vous dire inquiétante. Ouais, on a flippé notre Mother, c'est ça ! Et histoire de compliquer encore un peu l'affaire, au-delà d'une biographie erratique, s'il y a bien une chose qui n'arrangera pas les affaires du pauvre chroniqueur pressé en mal de clichés éculés, ce sont bien ces douze titres hétéroclites. En clair, pour choper l'essentiel des insaisissables Pilöt, il faut du... Lire la suite