Excellente surprise, Poni Hoax est un groupe d'électro-rock français mais anglophone, étrangement capable aussi de commettre des ballades mélodieuses, et du rock sexy et jouissif. Le chanteur du combo parisien, le très doué et impressionnant Nicolas Ker, qui officiait également avec Aladdin et Paris et travaillait avec Arielle Dombasle, est mort le 17 mai 2021 à Paris. R.I.P.
Poni Hoax en concert
Poni Hoax : l'historique des concerts
Sa.
02
Déc.
2017
Ma.
14
Nov.
2017
Splendid - Lille (59)
Ma.
14
Nov.
2017
Le Magazine Club - Lille (59)
Je.
09
Nov.
2017
Ve.
20
Oct.
2017
Dock des Suds - Marseille (13)
Sa.
14
Oct.
2017
Sa.
07
Oct.
2017
Ve.
06
Oct.
2017
Poni Hoax : les dernières chroniques concerts 9 avis
Rocky + Poni Hoax
Poni Hoax ... Une longue histoire ! Découverts il y a dix ans, alors qu'ils venaient de sortir leur deuxième album "Images of Sigrid", envoûté par le son, le groupe et tout ce qui en émanait, j'avais malheureusement été très refroidi par une première prestation, à la Maroquinerie, en juin 2008... Mais pas rancunier, j'étais retourné les voir lors de la sortie de "State of War", et je m'étais réconcilié avec eux. Alors, lorsque j'ai appris qu'un nouvel album allait sortir, et qu'il allaient passer à Marseille... Arrivé un peu tôt à la Friche, j'ai le temps de visiter un peu les lieux avant l'ouverture des portes, à 21 h. A peine entré dans la salle, un gros doute m'habite... Les concerts de la soirée (Rocky, Poni Hoax et Mad Ben) vont commencer à 75 minutes d'intervalle : je crains dès lors que les sets ne durent qu'à peine plus de 45 minutes. Ouchhh... Ca risque de faire court, mais on verra ! La salle semble quasi vide lorsque le premier groupe Rocky, entre en scène. Les spectateurs sont agglutinés au comptoir, et le concert commence. Rocky, pour moi, c'est un grand bond dans l'inconnu. Aucune idée, même infime de ce que ça va être et ce à quoi ça peut ressembler. Je m'attends donc au meilleur, comme au pire ! Et là, je prends une... Lire la suite
Interview avec le groupe Poni Hoax pour la sortie de son quatrième album, Tropical Suite
Entretien avec Laurent Bardainne et Nicolas Ker du groupe parisien Poni Hoax à l'occasion de son concert à l'Ubu de Rennes le 2 février 2017, première date de la tournée à l'occasion la sortie chez Pan European Recordings de son quatrième album, intitulé Tropical Suite. A la veille de la sortie de Tropical Suite, votre 4ème album, comment vous sentez-vous? Est-ce une continuité ou une évolution par rapport aux 3 premiers? Laurent Bardainne: Ah, j'aime bien évolution moi ! Nicolas Ker: Il est radicalement différent des 3 autres. Le premier est très nocturne, enfin pas vraiment nocturne, on dirait une lande désertique, tu vois ? Je l'aime beaucoup. Le deuxième on avait décidé tous les deux de faire une sorte (...) de machine à tubes. Le troisième il était complètement malade le pauvre parce que, c'était l'enfer, on l'a enregistré trois fois. Et celui-ci c'était le bordel, enfin j'étais au bord de la mort à ce moment là, c'était assez compliqué. Et puis ce n'est pas du tout le même son, les 4 sont radicalement différents, je trouve. L: Oui, un truc où il y a moins d'enjeu, on s'est plus lâché en fait. On s'est senti plus entre nous, on l'a auto-produit, c'était plus, tu fais le tour du monde en faisant ta cuisine à la maison,... Lire la suite
Pantiero 2010 : The Raveonettes + Poni Hoax + Local Natives + Errors
"Cannes, premier jour du festival". Malgré sa promiscuité et ses affiches souvent à mon goût, je ne m'étais pas rendu à Pantiero depuis 2006 et son enchainement fou fou fou dans le sud Chk Chk Chk + Tv On The Radio puis Modeselektor + Dizzee Rascal. Les noms de cette année me parlent à priori moins mais ça fait des années que je rêve de voir les Raveonettes, groupe crucial des 00's, aussi sous estimé que rare en France. Les autres groupes programmés avaient chacun leurs qualités mais les Danois justifiaient à eux seul le déplacement. La soirée commence à 20 heures pétantes avec les Écossais Errors. Leur musique est 100% instrumentale et lorgne vers un post-rock à la Trans Am / Battles, agréable mais pas bien transcendant. L'ennui avec ce type de formation, ce que l'on a rapidement d'entendre le même morceau pendant tout le concert. Un bon morceau certes, avec des montées efficaces et des idées de production intéressantes, mais assez anodin au final. Les changements de plateau sont rythmé par par les sélections d'Anticlimax, bien connu des clubs Marseillais, qui joue des remixes boum boum de Ting Tings ou Inner City en face du bar. Et chose rarement vue ailleurs, la pelouse synthétique de la terrasse est nettoyée de ses... Lire la suite
Poni Hoax + Dondolo
Si Staline avait été un gars cool et sympa, un gros moustachu débonnaire avec sa bonne trogne de papy Brossard, amateur de vin fin et de musique pointue, la culture aurait passé son temps dans des loges telle que le cabaret aléatoire. Construite en l'honneur des prolétaire morts au combats du labeur, des moujiks épuisés par la lecture intégrale du capital et des joueurs d'échecs virtuoses décédés par implosion, le temple reprenait l'architecture austère mais grandiose des vastes usines de clous de Géorgie. Mais désormais, les vertigineux plafonds qui se perdaient dans l'obscurité de l'espace, la où dieu n'existait pas, se constellaient de rampes de spotlights et de passerelles à machinistes. Les solennelles niches latérale, autrefois mouroirs d'ouvriers héroïquements sacrifiés à la noble cause des clous à têtes plates, s'étaient doucement reconverties en salons douillets, baignés, comme il se doit, dans un beau rouge sang vif et socialiste à la fois, histoire de faire une pierre deux coups. On y navigue à vue, en passant au ras des gueules de concours du komsomol local, tetes d'ours et de rapaces des steppes, futurs conquérants victorieux des champs pixellisés infinis de cet univers virtuel que meme le camarade Gagarine n'avait point vu... Lire la suite
Poni Hoax : les chroniques d'albums
Poni Hoax : Images Of Sigrid
Chronique écrite le 18/05/2008, par Philippe
Retour sans tapage excessif du groupe français d'électro-pop-rock anglophone, qui a pourtant commis un petit chef d'oeuvre éponyme comme premier LP en 2006 : Poni Hoax ! Entre temps on a eu l'occasion de constater leur classe éblouissante sur scène (par exemple, quand ils firent récemment sensation à Art Rock). toujours pas obsédés par la notoriété, comme la fois précédente (où le premier tube était plage 2), ils ne jouent pas davantage sur l'"effet casque" (soit le meilleur single placé devant pour accrocher le chaland). Ici encore c'est après une intro déconcertante en deux titres 80's tendus et peu sexy pour le profane, que les chevaux sont lâchés : 3, Pretty Tall Girls, bombe électro-pop aux refrains jouissifs, et 4, Antibodies qui déploie tous les talents du groupe : guitare et synthé funky à mort, voix faussement blasée, rythmique addictive : tube en puissance... Cette nouvelle pochette aux cheerleaders hystériques, non moins... Lire la suite
Poni Hoax : Poni Hoax.
Chronique écrite le 30/09/2006, par Philippe
Dieu merci, un je-ne-sais-quoi d'intriguant et de classe dans ce nom m'a poussé à écouter Poni Hoax, groupe français dont j'avais malencontreusement raté concert et album cet été. Le disque s'ouvre sur une très bonne chanson disco-pop qui les met d'entrée de jeu à la hauteur de Editors (la chose est librement téléchargeable sur leur site avec un très cool remix de LA Murder Motel dont on reparlera infra). Mais le vrai choc se produit sur Budapest, single dark-pop de l'année : on dirait du Vive la Fête interprété par The Kills, c'est lancinant et sublime, il est tout à fait impossible de ne pas a) être agité de tremblements robotiques b) mettre le son à fond c) réécouter instantanément la chose. Plus tard, sorti péniblement du piège, l'auditeur essouflé pense alors avoir cerné Poni Hoax en groupe à dance floor... Que nenni, c'est pas du tout aussi simple, car Carrie Ann est une balade bouleversante qui évoque le meilleur de Jack The Ripper, avec une voix à la Wovenhand, des choeurs et une guitare toutes Morriconeiennes qui laisse encore une fois la... Lire la suite
Poni Hoax : Vidéo