Portishead est le groupe symbole du trip-hop. La reformation en 2008 pour un exceptionnel troisième album et une tournée a confirmé une chose que les fans savaient déjà : Portishead a la très grande classe !
Influences:
Le son si typique de groupe provient des différentes collaborations qu'entretient Geoff Barrow avec d'autres artistes trip-hop de Bristol comme Massive Attack ou Tricky, aidé en cela par le guitariste Adrian Utley, venu du jazz, et d'un ingénieur du son, Dave McDonald.
Portishead en concert
Portishead : l'historique des concerts
Je.
16
Juillet
2015
Playa Costa Azahar - Benicassim (Sp)
Ve.
10
Juillet
2015
Sa.
23
Août
2014
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Ve.
15
Août
2014
Fort de Saint Père - Saint Père Marc en Poulet (35)
Ma.
15
Juillet
2014
Théâtre Antique de Fourvière - Lyon (69)
Sa.
05
Juillet
2014
Chateau de Beauregard - Herouville St Clair (14)
Di.
23
Juin
2013
Site festival Hurricane - Scheeßel (Allemagne)
Di.
23
Juin
2013
Site festival Southside - Neuhausen ob Eck (Allemagne)
Portishead : les dernières chroniques concerts 9 avis
Portishead (Rock en Seine 2014)
Comme une semaine auparavant à la Route du Rock de Saint-Malo, le groupe anglais Portishead a offert un magistral concert à ses très nombreux fans réunis au Parc de Saint-Cloud, à quelques encablures de Paris, dans le cadre du festival Rock en Seine... Ce samedi 23 août 2014 risque donc bien de devenir une date mémorable pour les aficionados de Beth Gibbons, Geoff Barrow et Adrian Utley !20 heures 45. Dès l'arrivée des musiciens sur scène sur le titre Silence, l'immense foule réunie devant la grande scène sait qu'elle va assister à un show d'un très haut niveau... Jamais figé dans une trip hop caricatural, le son du toujours mystérieux combo est en effet intact sur scène en 2014 : la voix de Beth Gibbons donne des frissons partout (et tout le temps, qu'elle murmure, joue les divas jazz des années 50 ou se mette à hurler très brièvement), les bidouillages de Geoff Barrow sont absolument imparables et les guitares d'Adrian Utley ont gardé aussi bien leur légendaire précision que leur sobre efficacité. La set list du jour permet de voir à l'oeuvre un combo - qui bénéficie également de l'apport d'excellents musiciens additionnels - en... Lire la suite
(mon) Rock en Seine 2014, 2/2 : Junip, St Paul & the Broken Bones, Thee Oh Sees, The Ghost of a Saber Tooth Tiger, Cheveu, Lucius, Emilie Simon & ONDIF, Portishead, Frànçois & the Atlas Mountain, The Horrors, St. Vincent
Le vendredi, c'est par ici ! Deuxième (et hélas dernière journée) pour nous dans cette bonne ville de Saint-Cloud, pour communier avec quelques 39 999 autres personnes dans un parc trois fois centenaire, au son d'une affiche roborative et qui va tenir toutes ses promesses, sinon davantage, en ce samedi 23 août 2014. On commence néanmoins trèèèèès calmement avec Junip, un groupe jouant un très beau rock tranquille et mélodique (donc) à tendance comme qui dirait prog'. Quelques montées gentiment prenantes certes, et ça finit (un peu) plus énervé que ça n'a commencé. Pour l'aprème, c'est bien adapté, mais dans l'ensemble ça ressemble quand même dangereusement à Barclay James Harvest, un groupe qui était déjà vieux quand j'étais petit et que je l'aimais. Il y a environ trente ans. Le plus beau choc, au moins visuel, de 2014 viendra de St Paul & the Broken Bones, combo inattendu de soul de l'Alabama. Inattendu surtout parce qu'exclusivement blanc de peau ! Après l'intro menée par le mini big band de musiciens (des petits mecs en costume), on voit arriver avec circonspection le chanteur, un petit joufflu blond à lunettes engoncé dans un costard, qui salue négligemment, balance une bouteille, prend le micro et... en sort une voix assez... Lire la suite
La Route du Rock Collection été 2014 : Portishead, Slowdive, Mac DeMarco, Thee Oh Sees, Baxter Dury, Anna Calvi, Angel Olsen, Cheveu, The War On Drugs, Protomartyr, Temples, Cheetahs, Perfect Pussy
Très belle édition 2014 pour La Route du Rock, qui avait lieu du 14 au 16 août au Fort de Saint-Père, à quelques encablures de Saint-Malo... Au menu, une très excitante programmation dans une ambiance aussi cool que festive !Thee Oh Sees, rock garage psyché de la mortDès le début du festival, c'est un véritable déluge, heureusement assez bref, qui nous accueille sur le site... Mais pas de regrets d'être arrivé tôt, il fallait absolument être à l'heure pour assister au show d'Angel Olsen, qui enchante l'assistance avec sa voix divine, ses compositions country folk blues rock à tomber à la renverse et son charme plus que troublant... On enchaîne avec un set magistralement psyché de The War On Drugs, un groupe qui arrive à embarquer dans son univers tortueux, barré et touffu en à peine quelques instants. Adam Granduciel et ses potes n'ont aucune peine à électriser le public. Qui éprouve une délicieuse sensation de bien être, voire de vol plané dans la voie lactée... Juste après, Kurt Vile, se charge de prolonger la montée des personnes présentes vers les plus hautes sphères du rock enfumé. Avec ces entrelacs de guitare ultra travaillés et cette succession mortelle de morceaux admirablement bien écrits tout en étant parfaits pour les rêves... Lire la suite
Portishead (Les Nuits de Fourvière 2014)
Critique écrite le 17 juillet 2014, par le marquis de jonard
Théâtre Antique de Fourvière, Lyon 15 juillet 2014
Cela faisait quelques années que ça me titillait d'aller voir Portishead en concert... Des amis lyonnais nous préviennent la veille de la mise en vente des billets aux nuits de Fourvière. Et hop, le Graal en poche (concert rapidement complet), nous déboulons à la capitale du saucisson brioché. À midi, on se tape un petit bouchon lyonnais et je me demande ce que peut bien faire Beth Gibbons en ce moment... Mon épouse me sort de ma rêverie et me montre Neil Hannon & quelques acolytes de Divine Comedy (ils jouaient la veille avec Burt Bacharach) qui se font refuser une table à notre restaurant. Dommage pour eux, nous avons bien mangé. Le soir venu, nous nous rendons dans le magnifique théâtre antique de Fourvière. Le ciel est avec nous, pas un seul nuage, un des premiers beaux jours de juillet. Portishead a dû commander des étoiles dans son rider. Une première partie, Thought Forms, qui m'ennuie, mais on a vu d'autres groupes déjà se prendre les pieds dans le tapis : je me souviens d'Herman Düne en première partie d'Arcade Fire... La nuit tombe et là comme de par magie, le groupe entre en scène. Ils sont sept avec en gros et pour faire court (car tous plus ou moins multi instrumentistes): un guitariste, un batteur, un... Lire la suite
Portishead : les chroniques d'albums
Portishead : Third
Chronique écrite le 05/05/2008, par zeu western manooch
Fan des nineties, tu avances transi(e) de doutes vers ta platine, avec dans la main, ce carré bleu marqué d'un P doublé d'un 3. Il ne te reste plus qu'à suivre ton instinct, et les sourdes basses qui te prennent comme pour une dernière fois, t'emmenant danser, sans que tu t'en aperçoives vraiment, sur les cendres d'une fête attendue qui ne viendra plus. Une voix, comme un miroir (celle de Beth), une autre qui t'explique le don de soi (celle du Grande Mestre de Capoiera, Claudio Campos à l'aplomb de l'exorde Silence). Tu écoutes avec courage, son écho sinistre et pénétrant. Il t'en faudra pour résister à l'appel du fond qui suit (Nylon Smile et ses arpèges cabalistiques puant la bile noire). Y aller, se laisser glisser dans cette abysse béante, et peut-être y trouver une nouvelle voie. Malgré le froid qui brûle les pupilles, engager une descente sans rémission ni violence (le... Lire la suite