Le très percutant groupe marseillais de garage psyché Qúetzal Snåkes comprend des membres de Thee Atom Brain, Ali Barbare and The Grinds et The Dolipranes... En concert partout en France en 2016 pour présenter le EP Cult of Deafstruction (Chronique ici, sortie le 21 octobre 2016 chez Transfuges, distribution Modulor) !
Qúetzal Snåkes en concert
Qúetzal Snåkes : l'historique des concerts
Ve.
20
Oct.
2017
Je.
19
Oct.
2017
Ve.
04
Nov.
2016
Me.
02
Nov.
2016
Ma.
01
Nov.
2016
Lu.
31
Oct.
2016
Di.
30
Oct.
2016
Sa.
29
Oct.
2016
Qúetzal Snåkes : les dernières chroniques concerts 16 avis
Nun's Violent Dance/ x25x / Quetzal Snakes
C'est un exercice nouveau pour moi...écrire une chronique à la "hussarde". Je vais m'expliquer. Il faut que je relate un concert vieux d'un mois, pour lequel j'étais en mode "no chronique". Mais j'ai accepté le challenge proposé par celui dont je ne citerai pas le nom. Donc, grosse soirée en ce 4 novembre à la Salle Gueule avec pas un, pas deux, mais trois groupes !! et pas n'importe lesquels. Les petites discussions d'avant concert me mettent devant un fait...Marseille a été, est et sera rock'n roll pour toujours ! Toutes ces personnes croisées, qu'elles soient des habitués des salles de la cité phocéenne ou de nouveaux arrivants, ont un point commun, le sentiment d'appartenir ou d'intégrer une communauté active et jouissive ! Trêve d'analyse sociologique, comme dit plus haut, grosse soirée de concert ce soir à la Salle Gueule. On commence avec un jeune groupe, Nun's Violent Dance composé de membres de Slow Down Jordan et de Rusty Nails. Bon autant le dire de suite, si vous espériez un peu de mélodie, il faut abandonner cette idée avec ce groupe punk pur jus. Des morceaux courts et joués rapidement...un premier groupe qui donne la thématique de la soirée " Fallait pas oublier ses boules quiès ". Donc groupe à suivre et j'attends... Lire la suite
Sunsick (sun sick) + Qúetzal Snåkes
Bien belle soirée commencée avec la touchante Miss Peregrine, a.k.a. Eva Green, dans le presque chef-d'oeuvre de Tim Burton du même nom. Ma boucle temporelle ayant tardé à se refermer, je m'attends à arriver après la bataille ou au moins après le premier groupe, mais à 21 h 50 on piétine dans la rue, tant la soirée a du succès / tant l'entrée du Poste à Galène est mal organisée ce soir... C'est sûr que si tout le monde a autant d'oursins dans les poches que les trois invités devant moi (qui ont mis plusieurs minutes à daigner sortir leurs 3 putain d'euros d'adhésion, pour qui on a du téléphoner pour un de leurs noms, par sur la liste - à 5 euros l'entrée faudrait pas déconner quand même !), c'est pas étonnant que ça traine... Si tout le monde devient assez crevard pour ne pas pouvoir donner 5 euros à une salle et/ou à des potes qui y jouent, c'est mal parti pour la survie de la scène rock. Bref. Je n'ai pas revu les Sun Sick depuis plus de trois ans (dans une bibliothèque !) et donc j'ai raté plusieurs épisodes, dont un nouveau vinyle il y a 2 ans (libéré un beau soir avec les mêmes Qúetzal Snåkes , en jouant dans l'ordre inverse). Comme souvent dans ces cas-là, ils sont un peu moins jeunes mais aussi un peu plus pros :... Lire la suite
Interview avec le groupe Qúetzal Snåkes à l'occasion de la sortie du EP Cult Of Deafstruction (21 octobre 2016)
ITW Qúetzal Snåkes vs CONCERT AND CO G (Giaco - bassiste) // A (Alex - chant/guitare) ---------------------------------------------------------------------------- Pour cause de groupe écartelé entre Marseille et le Canada, l'interview s'est déroulée par mail interposé... Rencontre virtuelle avec les Qúetzal Snåkes , pour la sortie de leur troisième EP, Cult Of Deafstruction , une petite perle garage psyché ascendant chamanique sortie tout fraîchement chez Transfuges/ Modulor . Qúetzal Snåkes à la Machine à Coudre le 29 novembre 2013 - voir chronique Moitié oiseau moitié serpent, entité mystique, vous créez un véritable voyage musical, atmosphérique, sauvage, fébrile, à grands renforts de lignes de guitare éthérées, de disto, réverb et autres effets, une sorte de The Oh Sees progressif... Comment construisez-vous vos morceaux ? Vous partez d'une ambiance sonore ou d'un riff mélodique ? Les deux sont-ils intimement liés dès le départ ? G- Chaque morceau à sa propre construction, sa propre âme, on n'a pas construit deux morceaux de la même manière et c'est ça qui est intéressant dans les moments de composition, qui eux aussi peuvent arriver juste après un bruit, une note de guitare, de... Lire la suite
Shellac, Ty Segall & The Muggers, Dinosaur Jr, Algiers, The Mystery Lights, Nots, Metz, Cavern Of Anti-Matter, Quetzal Snakes, Parquet Courts, Girl Band, Dirty Fences, Steve Gunn, Daddy Long Legs, Dilly Dally (This Is Not A Love Song Festival 2016)
Prog démente, site impeccable (superbe salle, jardin éphémère avec deux scènes extérieures bucoliques), soleil garanti, tarifs modérés, le This Is Not A Love Song Festival, qui a lieu à Paloma, à Nîmes, est un véritable must pour tous les fans d'indie rock au sens large mais aussi de noise, de punk, de rock 'n roll etc. Comme les deux années précédentes où nous avons eu la chance d'être présents, l'édition 2016 a été l'occasion d'apprécier en live moult groupes classieux, rares et stimulants dans des conditions optimales. On vous raconte tout ça... Dès notre arrivée sur le lieu des " hostilités ", où règne une ambiance cool et ensoleillée, le groupe de punk 'n blues électrocuté Daddy Long Legs nous met instantanément de bonne humeur et sur de bons rails pour 3 jours de rock et de roll... Les mecs sont énervés à souhait et sont en mode Bluuuuuuueees Explosion, yeah ! Moins gai friendly, les très torturés et grunge Dilly Dally dévoilent des morceaux anxiogènes vociférés d'une voix suicidaire. La chanteuse ne respire pas la joie de vivre, c'est clair, mais en grand fan canal historique de Nirvana et Hole, on ne peut qu'acquiescer, en espérant que la meuf ne va pas péter les plombs en sortant de scène et se faire sauter le caisson.... Lire la suite
Qúetzal Snåkes : les chroniques d'albums
Qúetzal Snåkes : Cult Of Deafstruction
Chronique écrite le 14/09/2016, par Pierre Andrieu
Vous êtes énervés par la rentrée, par votre vie merdique, par votre ex qui a décidé de se reproduire, par ce monde désespérant de connerie, par un cruel manque de sexe débridé, par le visionnage d'un film comportant un featuring d'Iggy Pop en tant qu'acteur dans un nanar où Patrick Bruel est aussi à l'affiche en guest star, par le fait de ne pouvoir vous empêcher de regarder en boucle des inepties sur BFMTV et iTélé ? C'est la merde, putain, aie aie aie ! Mais, pas de panique, des solutions peu onéreuses existent pour retrouver calme, sérénité et envie de sociabiliser en toute amabilité avec vos congénères. Par exemple, aller voir un concert d'obédience garage psyché noise d'un jeune groupe marseillais du nom de Qúetzal Snåkes... Le truc qui redonne foi en l'humanité, on a essayé au This Is Not A Love Song Festival de Nîmes : l'intensité du set énerve (positivement) au plus haut point pendant toute la durée de la présence des cinq fous furieux sur scène, on prend une méchante claque et ça détend après. Un peu comme... hum hum. Et comme ces jeunes gens torturés et agressifs comme il faut ont de la suite dans les idées, ils sortent un disque admirablement bien nommé Cult Of Deafstruction, un "6 titres" qui donne envie de se... Lire la suite
Qúetzal Snåkes : II (EP)
Chronique écrite le 29/01/2016, par Philippe
Ce n'est pas parce que ces encore jeunes saligauds ne savent pas écrire "vinyle" correctement (sur la page bandcamp * où vous clique-courrez les découvrir dans quelques instants), qu'ils ne sont pas capables d'en produire des superbes... Si le premier effort d'Alex Cyprine (bien connu comme activiste underground notoire à Marseille) et ses sbires sous le joli nom de Qúetzal Snåkes, Lovely Sort of Death, nous avait fait lever une oreille, également suite à des prestations sur scène recommandées à plusieurs reprises (8 fois déjà à l'heure ou nous tapons, tout de même), avouons que c'est bien ce 2e et toujours trop court album, appelé II avec un à-propos indéniable, qui nous a vraiment chopé au colback, dès le premier contact visuel. Non mais II, quoi, déjà - et matez-nous cette pochette ! Il n'y avait que Led Zeppelin pour oser des noms et des visuels aussi prétentieux, quand ils gravaient leurs tables de la loi du heavy metal, il y a presque 50 ans... Mais après tout on est d'abord grand de la hauteur de ses propres ambitions, et les Qúetzal Snåkes peuvent à juste titre en avoir des hautes, d'ambitions, avec un son et des compositions pareilles, aux références reconnaissables mais instantanément si plaisantes et... Lire la suite