Rachael Dadd C'est Rachael Dadd qui ouvre la soirée de 14 février à l'Ubu, déjà plein à craquer. Si la délicatesse musicale devait avoir une incarnation physique, pour moi elle trouverait, sans aucun doute, corps dans les mélodies de Rachael Dadd. En cette Saint Valentin la passion était partout, vibrante et sincère. Rachael, Anglaise née à Bristol, dans un set classieux, trace les sillons sablonneux d'une liberté mise à nue, sans fard, aux rythmes sensibles et pourtant puissant comme l'océan. Indéniablement cette soirée commençait de la façon la plus délicate qu'il puisse être. Mais qui en doutait ? Laëtitia Sheriff Laëtitia Sheriff prend la suite, en solo pour une fois. Incroyablement charismatique, elle arrive à capter nos sens même en étant seule, et outre cette voix magistrale et profonde, qui me fait rapidement penser à celle de PJ Harvey, sous la lumière ou dans la pénombre, les émotions enveloppent rapidement la salle, plongée dans une écoute presque religieuse. Elle enchaine les titres de son dernier LP "STILLNESS" presque sans interlude, ou uniquement pour présenter un ami venu de Lille (sa ville d'origine) pour le concert puis pour remercier Jean-Louis Brossard d'avoir rendu la soirée possible en... Lire la suite