Saxophoniste jazz. Un son et une riche incarnation actualisée hérité des ténors de la Free Black Music. Ses compositions font une place centrale à la spiritualité de ses pairs et à un lyrisme où s'entremêlent pathos et modernité.
Raphaël Imbert en concert
Raphaël Imbert : l'historique des concerts
Me.
22
Mai
2024
Ve.
24
Nov.
2023
Conservatoire - Marseille (13)
Je.
27
Juillet
2023
Conservatoire Barbizet - Marseille (13)
Ve.
14
Oct.
2022
Ma.
26
Juillet
2022
Théâtre Antique de Fourvière - Lyon (69)
Ve.
27
Mai
2022
Mucem, Fort Saint Jean - Marseille (13)
Sa.
26
Fév.
2022
Di.
21
Nov.
2021
Conservatoire Pierre Barbizet - Marseille (13)
Raphaël Imbert : les dernières chroniques concerts 34 avis
Raphaël Imbert & la Cie Nine Spirit, The Good, the Bad & the Queen (Marseille Jazz des Cinq Continents 2019)
Critique écrite le 27 juillet 2019, par G Borgogno
Marseille, Festival Jazz des Cinq Continents. 24 Juillet 2019
RAPHAEL IMBERT & LA CIE NINE SPIRIT/ THE GOOD, THE BAD & THE QUEEN. Raphaël Imbert & la Cie Nine Spirit ouvrent la soirée dignement. Habitués du Festival , depuis 20 ans, ce concert est doublement unique pour Imbert et les siens : il coïncide avec les 20 ans de la Cie Nine Spirit et bénéficie de la présence d'un " Guest " exceptionnel le Bluesman Eric Bibb. Imbert et Nine Spirit commencent le concert avec des compositions de leur cru et une superbe reprise de Joni Mitchell (preuve de bon goût). Bibb les rejoint pour une bonne heure de concert des plus agréables, tous, visiblement, sont, heureux d'être là et ça se sent. De reprises de Taj Mahal en compositions de Bibb, on est happé par les arrangements élégants qui habillent le Blues de Bibb. Comme si il était accompagné par une sorte de The Band, français. Deux guitares, plus celle, acoustique de Bibb, une batteuse sobre, deux chanteuses (dont la sur de Imbert), un clavier, un tuba/trombone, un contrebassiste et Imbert au saxophone... Tout cela est sobre, sans solos volubiles et pénibles, une TRÈS bonne surprise. L'autre surprise est de voir programmé, ICI, The Good, The Bad & The Queen. J'avoue avoir été un peu incrédule en voyant les affiches ; une sorte... Lire la suite
Amorchestra
Critique écrite le 24 février 2018, par Pirlouiiiit
Cartonnerie, Friche Belle de Mai, Marseille 17 février 2018
Comme je l'expliquais en fin de chronique précédente si nous n'avions pas croisé Gilles et Alice à la sortie de l'Embobineuse nous serions allés direct au 47 le lieu, mais après qu'ils nous eussent rappelé l'existence de ce concert gratuit (payé par nos impôts rectifierait à juste titre le pinguin s'il lisait ces lignes) à la Cartonnerie c'est là que nous nous rendrons. En arrivant je vois sur une affiche qu'il y avait en fait des concerts tout l'après midi avec notamment Gari Greu ou encore Isaya. Bon je n'aurais surement pas pu venir mais quand même s'ils avaient pensé à l'annoncer sur Concertandco je me serais fait une joie de le relayer via la newsletter Liveinmarseille ... Bref nous traversons le bas de la Friche (il y a plutôt du monde), passons devant les tables (tiens les préfabriqués sont partis) et nous entrons dans la cartonnerie sans faire tout le tour. La première chose qui me saute aux oreilles c'est le son qui n'est franchement pas top (je retiendrai même le terme de "concert bouillie" entendu de la bouche de celui à qui j'avais demandé s'il se sentait d'en faire la chronique. Donc je m'y colle, et sans déplaisir car ce que j'ai vu et entendu (en m'approchant le son n'était pas si mauvais). Ce concert sous le nom... Lire la suite
Blues & Jazz Masters : Archie Sheep, Under Kontrol, Compagnie Nine Spirit (Carte Blanche à Raphaël Imbert)
Il y a quelques mois j'en prenais plein la vue à ce même théâtre du Gymnase pour Heavens qui regroupait l(a quasi) intégralité de la Compagnie Nine Spirit et le Manfred quartet. Raphaël Imbert saxophoniste et directeur de la dite compagnie avait eu tout le loisir d'exprimer le plaisir qu'il avait à jouer dans ce théâtre qu'il affectionne tant. Ca à l'air d'être réciproque puisque ce week end, le Gymnase lui avait accordé une double Carte Blanche ... vendredi Tango & Broadway Show avec comme invités l'Ensemble Contraste, Djamchid Cheminari (le père de Bijan) et André Ceccarelli (qui n'a finalement pas pu être là) ... et samedi (ce soir donc) une soirée intitulée Jazz & Blues Masters où, là encore aux côtés du "noyau dur" de la Compagnie Nine Spirit, on trouve cette fois l'illustre Archie Shepp et les petits jeunots (mais quand même confirmés et connus dans leur discipline) de Under Kontrol (beatbox donc). J'arrive bien à l'heure (c'est à dire un peu en avance, pour m'enquerir sur les eventuelles restrictions photos) et il y a déjà beaucoup de monde. Ca se remplira sans discontinuité jusqu'à l'annonce de début (eteignez vos téléphones et ne prenez pas de photos) où le théâtre ne devait plus être trop loin de sa capacité maximum... Lire la suite
Mysterlô feat. Raphaël Imbert, Cyril Benhamou, Marika Divita, Patrick Ferné (Jazz sur la Ville)
Mini chronique parce que quand même je n'ai vu que les 2-3 derniers morceaux de Msyterlô à la Meson. Dans le cadre du festival Jazz sur la Ville, Laurent Kouby (piano, batterie, laptop) était venu accompagné de Patrick Ferné (contrebasse), Raphaël Imbert (saxophones), Cyril Benhamou (flute traversière, piano) et Marika Divita (chant), bref la même équipe que l'année dernière au Café Julien, avec Cyril en plus ! Après m'être échappé de l'Espace Julien où j'ai laissé un Hanni El Khatib sympathique mais pas plus renversant que ça (chronique à venir - pas par moi), me voilà dans une Meson bien bien pleine. Du coup je regarde et écoute le morceau chanté par Marika depuis l'entrée en posant mes quelques affaires. Le morceau suivant est le dernier du set officiel (il y en aura encore un en rappel). Plus ça va plus je me dis que je commence à vraiment aimer le jazz ... en tout cas il y a une grande liberté dans ces concerts où rien ne semble écrit ou décidé à l'avance. Sans parler de la maitrise musicale et instrumentales de chacun des protagonistes. Tous ces groupes à géométrie variables qui se créent à l'initiative de tel ou tel musicien qui est souvent là plus pour faire le lien entre les autres que pour se mettre réellement en... Lire la suite
Raphaël Imbert : les chroniques d'albums
Raphaël Imbert Project : Heavens (Amadeus & The Duke)
Chronique écrite le 25/03/2013, par Pirlouiiiit
5 années après son Bach Coltrane, Raphael Imbert dont on connait le goût pour les expérimentations (cf sons duo banjo - saxo) recommence avec la même équipe du Nine Spirit pour faire se rencontrer cette fois encore deux monstres de la musique classique et jazz. Dans ce Heavens se croisent donc et se mélangent les musiques de Mozart et de Ellington (et de fait celle de Raphaël Imbert). Je ne connais ni Mozart ni Ellington assez bien pour apprécier la prouesse où l'intelligence des choix et/ou des morceaux "inspirés de", mais ça ne m'empêche pas pour autant d'apprécier ce magnifique disque, et d'être épaté par le naturel avec lequel se font les transitions entre deux mondes finalement visiblement pas si éloignés que ce qu'on le pensait. Contrairement à Bach Coltrane que j'avais... Lire la suite
Raphaël Imbert : N_y Project
Chronique écrite le 19/10/2009, par Mcyavell
Enregistré à New York avec deux musiciens locaux, Joe Martin et Gerald Cleaver, N_Y Project a permis à Raphaël Imbert de chercher les traces des fantômes de sa Trinité : John, Albert, Duke. Passionné par la spiritualité dans le jazz, a-t-il rencontré Coltrane à Central Park West, communiqué avec Ellington à Harlem (Echoes Of Harlem), senti la présence d'Ayler dans tout...