Quatrième et dernière soirée de cette 28e édition du Festival MIMI, la " Nuit des Mots-Balles ". Cet intitulé serait, selon moi, davantage approprié au concert d'ouverture, celui du slameur Iraka qu'a celui, remarquable, de la Compagnie Rodolphe Burger, qui rend ce soir un double hommage à Alain Bashung et au poète palestinien Mahmoud Darwich. Iraka est donc un slameur en activité depuis le début des années 2000. Bon, disons-le tout de suite, le Slam n'est pas vraiment ma " cup of tea " mais je me dis quand même que je vais m'efforcer de garder mes oreilles ouvertes. J'ai raté les six premiers morceaux du set, mon voisin de gradin m'en a plutôt dit du bien et je remarque que le public est attentif. Le jeune homme a de la présence et une gestuelle expressive, sans trop en faire. On sent l'influence d'une certaine chanson française " à textes ". Le slameur est accompagné par un très bon trio guitare / basse / batterie qui joue sans ostentation un funk jazzy joué laid back qui se marie plutôt bien avec le flow et le phrasé d'Iraka. Je me dis aussi que la musique n'est pas reléguée au second plan comme cela peut être souvent le cas avec le Slam. En tout cas, l'accueil est plutôt positif, quelques groupies viennent même se... Lire la suite