Son style unique, campé au carrefour d'une foule d'influences , entre beat africain, groove funk et harmonies jazzy, a donné à la musique dite africaine une dimension nouvelle.
Les bassistes du monde entier connaissent Richard Bona, véritable Pastorius de l'Afrique révélé tout d'abord en France aux côtés de Higelin, Manu Dibango, Didier Lockwood. En 1995, il se voit contraint de quitter la France. Il émigre une nouvelle fois pour entamer une carrière internationale aux Etats-Unis, partageant la scène avec les plus grands (Joe Zawinul, Mike Stern, Pat Métheny, Steve Gadd, Larry Corryell). Ili sort son premier album solo en 1999.
Né en 1967 à Minta, petit village du Cameroun, Richard Bona joue du balafon dès l'âge de quatre ans, puis apprend seul la guitare. Plus tard, à Douala, le propriétaire d'un club de jazz lui fait découvrir Jaco Pastorius : il décide d'étudier la basse en autodidacte. En 1989, il part pour l'Europe, suit des cours pendant sept ans et sillonne les clubs de la capitale parisienne où il croise Didier Lockwood, Marc Ducret, les Africains Manu Dibango et Salif Keita. En 1995, il part pour New York où en quelques mois, il écume les hauts lieux du jazz et travaille avec Michael et Randy Brecker, Pat Metheny, Larry Corryell, Mike Stern, Steve Gadd, Joe Zawinul et le chanteur Harry Belafonte. Considéré comme l'un des meilleurs bassistes de son temps, il laisse aussi entrevoir d'autres talents, de compositeur et de chanteur. Son nouvel opus est ouvert sur de multiples rencontres croisées au fil de ses voyages aux quatre coins du monde.
Richard Bona en concert
Richard Bona : l'historique des concerts
Je.
17
Oct.
2024
Sa.
19
Nov.
2022
Sa.
10
Sept.
2022
Stadium Espace Ligéria - Montlouis (37)
Ma.
09
Août
2022
Ma.
02
Août
2022
Théâtre de la Mer - Sète (34)
Me.
11
Mai
2022
Je.
04
Nov.
2021
Ve.
08
Oct.
2021
Richard Bona : les dernières chroniques concerts 3 avis
Jazz des Cinq Continents 3/5 : Richard Bona Group + Ibrahim Maalouf Quintet
Voici la soirée qui justifie le mieux l'appellation Cinq Continents de ce festival. Ibrahim Maalouf Quintet et Richard Bona Quartet vont nous les faire tous visiter (pour peu que l'on triche un peu : occultons l'Océanie - qui est au jazz ce qu'Olivia Newton John est au rock - et coupons l'Amérique en deux). Je reprochais aux premières parties de mardi et mercredi le manque de diversité de leur répertoire. Ibrahim Maalouf, lui, sait varier les genres. Il nous présente sa trompette dans l'improvisation d'ouverture. Elle est aimante et timide. Ses déclarations nous attendrissent, ses silences nous tourmentent. Elle participe ensuite à un morceau traditionnel en compagnie du djembé, à un rock'n roll decrescendo poignant où elle semble livrer son dernier souffle en final. Bidouillages claviers et guitare funky la font renaître de ses cendres. Elle semble surgir de la pampa sur une composition rock, du Maghreb sur Esse Emme. L'éloquence d'Ibrahim n'est pas sa qualité première. Il le sait mais il tient à nous présenter certaines pièces. C'est ainsi que l'on apprendra que la suivante, frisson majeur de la soirée, a été écrite à Beyrouth en 1993, l'image d'un champ de ruines dans la tête et du Led Zep dans les oreilles. La... Lire la suite
Nice Jazz Festival 6/8 : Derek Trucks Band + Richard Galliano + Gabriella Cilmi + Maxime Leforestier (+ Julien Doré)
Mardi fut éclectique, jeudi sera grand public. Jugez plutôt : Maxime Leforestier, Gabiella Cilmi et Julien Doré en fin de soirée. Auparavant, du musette avec Richard Galliano et celui pour qui je suis content d'être là, Derek Trucks. Il se produit scène Jardin. C'est ici même que Julien Doré apparaîtra quatre heures plus tard. Les fans absolues de Juju squattent déjà les premiers rangs. Une gamine assise sur une serviette fait des origamis appuyée sur la barrière, dos à la scène. Elle se plaint à sa maman que le monsieur fait trop de bruit. Le monsieur, c'est Derek Trucks et son Band. Solo de guitare d'entrée afin de nous annoncer la couleur. Couleur argentée comme le slider métallique qu'il utilise sur la plupart des morceaux. Chacun de ses chorus est une délectation. Si vous commencez à en filmer un avec votre appareil numérique, le doigt qui effleure la touche stop refusera d'appuyer avant la fin. La plus grosse claque à six cordes depuis le début du Festival avec Joe Bonamassa. Au niveau des compositions, je préfère de loin le répertoire de son épouse Susan Tedeschi qui n'est pas apparue ce soir. Encore un de mes espoirs les plus fous qui s'envole. J'aurais aimé les voir associés sur scène. Le chanteur du DT Band, c'est Mike... Lire la suite
Richard Bona
L'Espace Julien a fait le plein pour accueillir le grand Richard Bona. Un public enthousiaste et chaleureux (pour ne pas dire enflammé !!!) tombé littéralement sous le charme de cet artiste d'exception. De très beaux textes ont été écrits sur lui, sa musique, son talent. Je ne tenterai donc pas le pari fou et impossible de "faire mieux". Simplement c'est vrai : Richard Bona est un des meilleurs bassistes du monde et un chanteur incomparable. Ce vendredi soir, il nous a à nouveau régalés de ses mélodies... Lire la suite