Ciné-concert. Ce quintet original virevolte entre la plus pure tradition d'accompagnement de film muet, et les bruitages, les sound-design ou la musique électronique. Ainsi Slapstick Quintet crée une identité sonore au service du caractère de chaque film.
Slapstick Quintet en concert
Slapstick Quintet : l'historique des concerts
Je.
02
Avril
2009
Slapstick Quintet : les dernières chroniques concerts 2 avis
Slapstick Duo
Le Cinéma Madeleine un lundi matin. La salle est bondée, constituée d'un public d'enfants du CP au CM2, pour accueillir le Slapstick Duo. Deux musiciens, Alexandre Barette et Philippe Boyer qui mettent en musique des raretés cinématographiques. Les trois films projetés sont très différents mais ont en commun d'être muets, en noir et blanc et très en avance sur leur époque. Laissons la parole aux enfants. Petit florilège des textes écrits à chaud par ceux d'une classe de CE2. Nous sommes allés au cinéma voir de très vieux films qui dataient de 1900. (Robinson) Nous sommes arrivés dans la salle. Elle est grande ! Il y avait 12 classes de notre école et 4 classes d'une autre école. En tout, 430 enfants. (Michaël) Nous avons regardé trois films : La Symphonie Bizarre, La Maison Démontable et un dessin animé en noir et blanc, Koko le Clown. (Ines) Il y avait un film qui s'appelait La Symphonie Bizarre de Segundo de Chomon, qui date de 1909, un autre qui s'appelait La Maison Démontable de Buster Keaton, 1920 et le dernier qui s'appelait Koko le Clown des Frères Fleischer, 1923. (Beatriz) Les musiciens faisaient de la musique pour les films car c'était des films muets. (Gaïa) La Symphonie Bizarre Il se passait des choses... Lire la suite
Slapstick Quintet
Troisième soirée de ce type pour moi dans le mois après Gilles Erhardt et Benjamin Faugloire déjà au Cri du Port et Raphaël Imbert au Festival International du Film d'Aubagne. Ce concept de ciné-concert se développe et se diversifie et c'est tant mieux. Ce soir, c'est Alexandre Barette, saxophoniste cinéphile, qui dirige Slapstick, un quintet dans lequel les instruments à vent ont la part belle : trois saxos (Philippe Boyer, Fred Pichot et lui-même) et un bugle (Quentin Leroux). Sur l'écran, quatre "slapsticks" - nom donné aux farces du cinéma burlesque américain - vont se succéder dans l'ordre chronologique. Alexandre Barette les présente : Les Surprises De L'Amour de Max Linder (1906), Charlot S'Evade de Charlie Chaplin (1917), La Maison Démontable de Buster Keaton (1920) et A Visage Découvert de Leo McCarey (1926). Si le premier est certainement une prouesse pour l'époque, à peine plus de 10 ans après l'invention du cinéma, il a mal vieilli. Le fait que ce soit le plus court n'a dérangé personne. Les trois autres sont de purs chefs d'uvres dont l'humour fait encore mouche aujourd'hui. J'ai pour ma part un faible pour Charlot ridiculisant la maréchaussée. Les... Lire la suite