Groupe de la Guadeloupe délivrant une musique qui croise jazz et rythmes caribéens (essentiellement ceux du gwoka).

Soft se présente :Ils ne font ni du dance-hall, ni du souk, ni du compas, ni du R'n'B. Leur son n'est pas celui qui occupe l'espace habituellement en Guadeloupe. Pourtant, ils ont provoqué sur l'île un vrai raz de marée en 2005. Leur 1er album "Kadans a péyi-la" s'est vendu à 11 000 exemplaires en quatre mois. Un record, au regard de la population de l'île. Un phénomène. On n'avait pas vu cela depuis Kassav'. Plébiscité chez lui, Soft a suscité le même engouement dans la communauté en métropole. Il serait temps que ce succès prenne une autre ampleur. 

Soft mérite bien davantage qu'un succès communautaire. Soft, c'est comme une histoire entre copains, un à-côté ludique, un plaisir à partager. 

Fred Deshayes, le leader chanteur et guitariste de Soft, ne renonce pas aux chansons "poil à gratter" susceptibles de faire débat dans le 3ème album du groupe, "Konfyans" (sorti en 2009). Scandées sur un ragga contrastant avec le swing soyeux du reste de l'album, les paroles - en créole et français - de "Revolution" sont tressées de verve caustique. La pertinence de ses textes, chantés sur une musique souriante qui croise jazz et rythmes caribéens (essentiellement ceux du gwoka), sa décontraction sur scène, font de Soft l'une des meilleures choses qui soit arrivée à la scène antillaise ces dernières années.
Ce quartet acoustique sait envoûter et emmener son public dans son univers musical aux lignes fluides et sereines, tressé de jazz solaire et des rythmes du tambour de l'île, le "KA", à la fois l'âme et l'essence de l'identité guadeloupéenne.

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