La chanteuse, guitariste et songwriter américaine Annie Clark aka St. Vincent évolue entre électro pop gracile, trip hop bizarre et expérimentations épicées... Nouvel album, Strange Mercy, en 2011 et concerts en 2012... De retour en 2014 !
St. Vincent en concert
St. Vincent : l'historique des concerts
Lu.
03
Juin
2024
Ma.
24
Oct.
2017
Ma.
24
Oct.
2017
Sa.
15
Nov.
2014
Ve.
31
Oct.
2014
Grande Halle de la Villette - Paris 19 (75)
Lu.
27
Oct.
2014
Je.
05
Juin
2014
Site Festival Optimus Primavera Sound ()
Je.
29
Mai
2014
Parc del Forum - Barcelone (Sp)
St. Vincent : les dernières chroniques concerts 5 avis
Pitchfork Music Festival Paris 2014 : Mogwai, Belle and Sebastian, Jose Gonzalez, Foxygen, The Notwist, St Vincent, The War On Drugs, Ought, Son Lux, Jon Hopkins, James Blake, D.D Dumbo, Future Islands, Tobias Jesso Jr., Caribou, Jungle, CHVRCHES...
Critique écrite le 23 juin 2015, par Pierre Andrieu
Grande Halle de La Villette, Paris 30/10 au 1/11/2014
Programmation foisonnante pour la quatrième édition du Pitchfork Music Festival les 30, 31 octobre et 1er novembre à Paris, à la Grande Halle de la Villette, avec une très grande majorité de trucs pointus et classieux en matière d'indie rock et d'électro... Très bon départ pour cette très courue et désormais incontournable convention européenne des hipsters, avec de magistrales claques administrées par Ought, The Notwist, The War On Drugs, Mogwai et Jon Hopkins. Le jeune groupe canadien signé sur le label Constellation, Ought, a la lourde charge de lancer les hostilités en tout début de festival... Et il ne tremble pas au moment d'ajuster la cible, par l'entremise d'un set boulet de canon d'indie rock noise. Grande tension dans cette musique, mais également une très belle volonté de faire exploser les tympans et la cervelle des auditeurs avec des guitares échevelées et des parties vocales extrêmement folles. Certes, ce n'est pas une découverte mais le show de The Notwist est toujours ce qui se fait de mieux en indie rock & électro pop : morceaux tout à la fois dansants, mélancoliques, revêches et catchy, mélodies célestes et voix bouleversantes. Très, très marquant donc ! On continue à planer mais cette fois sur... Lire la suite
(mon) Rock en Seine 2014, 2/2 : Junip, St Paul & the Broken Bones, Thee Oh Sees, The Ghost of a Saber Tooth Tiger, Cheveu, Lucius, Emilie Simon & ONDIF, Portishead, Frànçois & the Atlas Mountain, The Horrors, St. Vincent
Le vendredi, c'est par ici ! Deuxième (et hélas dernière journée) pour nous dans cette bonne ville de Saint-Cloud, pour communier avec quelques 39 999 autres personnes dans un parc trois fois centenaire, au son d'une affiche roborative et qui va tenir toutes ses promesses, sinon davantage, en ce samedi 23 août 2014. On commence néanmoins trèèèèès calmement avec Junip, un groupe jouant un très beau rock tranquille et mélodique (donc) à tendance comme qui dirait prog'. Quelques montées gentiment prenantes certes, et ça finit (un peu) plus énervé que ça n'a commencé. Pour l'aprème, c'est bien adapté, mais dans l'ensemble ça ressemble quand même dangereusement à Barclay James Harvest, un groupe qui était déjà vieux quand j'étais petit et que je l'aimais. Il y a environ trente ans. Le plus beau choc, au moins visuel, de 2014 viendra de St Paul & the Broken Bones, combo inattendu de soul de l'Alabama. Inattendu surtout parce qu'exclusivement blanc de peau ! Après l'intro menée par le mini big band de musiciens (des petits mecs en costume), on voit arriver avec circonspection le chanteur, un petit joufflu blond à lunettes engoncé dans un costard, qui salue négligemment, balance une bouteille, prend le micro et... en sort une voix assez... Lire la suite
Agnes Obel + St. Vincent + Kurt Vile And The Violators (Festival Days Off 2012)
Alors que restent en mémoire les prestations mémorables d'Antony And the Johnsons et Sufjan Stevens, Bryce Dessner & Nico Mulhy, c'est déjà le dernier soir du Festival Days Off 2012 à la salle Pleyel (Paris), avec une affiche aussi classieuse qu'éclectique réunissant le très marquant folk rock psyché de Kurt Vile And the Violators, la versatile et enlevée électro pop rock 'n roll de St. Vincent et, enfin, la douce et aérienne pop d'Agnes Obel... Kurt Vile And the Violators Même si le lieu (très grand, sans fosse debout) n'est pas adapté à son trop court show, Kurt Vile n'a aucun mal à prouver en une poignée de titres - superbes ! - qu'il évolue en première division internationale... Il faut dire que le gars - aussi chevelu que ténébreux - et son groupe de desperados hirsutes et grungy, The Violators, s'y entendent parfaitement pour proposer des compositions synthétisant de manière idyllique le folk rock de Bob Dylan et le rock psyché grunge de J. Mascis avec Dinosaur Jr, rien que ça ! Le public, majoritairement là pour acclamer Agnes Obel, n'est pas forcément enthousiaste, mais qu'importe, Kurt Vile And the Violators continue son petit bonhomme de chemin sur une voie pavée de mini tubes chromés, qui tôt ou tard... Lire la suite
the National feat. Sufjans Stevens & Annie Clark + the Antlers
Impossible de résister à la tentation de faire un bilan au moment d'écrire cette chronique. La première fois que j'ai entendu parler de the National c'était via leur premier album dont j'avais reçu quelques copies gravées par un tourneur qui essayait de leur trouver des dates à Marseille ... j'avais fait suivre poliment mais n'ayant pas plus accroché que ca j'en étais resté là. Et puis peu de temps après m'être installé à NY (dans le Bronx pour être précis) et en épluchant Village Voice je tombe sur ce nom familier ... ils partageaient ce soir l'affiche du Bowery Ballroom avec Sea Ray et Longwave. Je leur écris et c'est donc équipé d'un passe photo et d'un appareil assez merdique que je prendrai ma première claque musicale là-bas. Je découvrais en effet ce soir et en live, quelques semaines avant sa sortie ce qui deviendra un de mes disques de chevet : le fameux Sad Songs for Dirty Loversavec ses morceaux imparables comme Cardinal Song, Slipping Husband, Murder Me Rachael, Lucky You et l'immense Available. Depuis je les ai revu un bon paquet de fois ... quasiment tous leurs concerts new yorkais en 2003-2004, je suis retrouvé les voir là bas après la sortie de Alligator puis de Boxer et ai même eu la chance de les voir à des... Lire la suite
St. Vincent : les chroniques d'albums
St. Vincent : Strange Mercy
Chronique écrite le 14/12/2011, par Pierre Andrieu
Strange Mercy, le nouvel album de l'Américaine Annie Clark aka St. Vincent est un extravagant patchwork de chansons kaléidoscopiques où la belle diva flirte de manière poussée avec l'électro pop osée, le trip hop langoureux, le son FM perturbant (et heureusement perturbé), le rock direct et le glam Bowiesque... En découvrant les onze chansons figurant sur Strange Mercy, à la fois bien écrites et arrangées de manière hyper originale, on pense carrément à une rencontre interstellaire entre le grand David Jones, Kate Bush, Beth Gibbons de Portishead, Debbie Harry de Blondie et Liz Fraser. Un sacré cocktail musical ayant permis à St. Vincent de produire un opus... Lire la suite
St. Vincent : Marry Me
Chronique écrite le 22/01/2008, par zeu western manooch
Enclencher un album dans sa platine, avec sur la jaquette, le regard interrogateur d'une jeune femme hirsute, surplombée des mots "Marry Me" reste un geste tout particulier. Passer le cap de ce premier contact, la rencontre avec la ravissante Annie Clark aka St. Vincent, hallucinante artiste, s'avère être plus tranquille, voire carrément plus savoureux. Il faut avouer que cette dernière n'est pas n'importe qui. Après avoir fait le bonheur de quelques-uns des plus farfelus artistes du globe - Sufjan Stevens, Polyphonic Spree - en les accompagnant dans leurs élucubrations musicopathes, elle s'en vient nous... Lire la suite