Bassiste américain. Il a joué aux côtés d'Art Blakey, Stan Getz, Dexter Gordon, Gil Evans... et Chick Corea avec lequel il créa Return To Forever.
Stanley Clarke en concert
Stanley Clarke : l'historique des concerts
Je.
20
Juillet
2023
Je.
17
Oct.
2019
Di.
07
Juillet
2019
Lac d'Enghien - Enghien Les Bains (95)
Sa.
06
Juillet
2019
Domaine de Fontblanche - Vitrolles (13)
Sa.
29
Juin
2019
Chapiteau - Blainville Crevon (76)
Sa.
20
Avril
2019
Je.
11
Avril
2019
Ma.
09
Avril
2019
Chapiteau - Cully
Stanley Clarke : les dernières chroniques concerts 3 avis
Stanley Clarke
Critique écrite le 26 novembre 2018, par Jérôme Justine
Coopérative de Mai, Clermont Ferrand 23 novembre 2018
Vendredi 23 Novembre 2018. Encore une soirée sombre, pleine de brouillard, pour faire ces 30km me séparant de la Coopérative de Mai. Il fallait une bonne raison pour que j'accepte de quitter ce soir la douce chaleur de mon foyer. Trust passant le même soir dans la même ville n'avait pas incité aux mouvements le vieux hard rockeur, il fallait vraiment une légende telle que Stanley Clarke, ainsi que les menaces de sévices corporels de mon photographe préféré, pour que je bouge. Certes, ce n'est pas tout les jours qu'il est possible de croiser la route d'un tel contrebassiste, bassiste, producteur et compositeur, d'un gars de 67 ans ayant commencé sa carrière avec Aretha Franklin, puis ayant croisé Art Blakey, Gil Evans, Stan Getz, puis Chick Corea (sensibilités scientologues obligeant). Avec ce dernier, il va développer son côté jazz-rock, délaissant la contrebasse pour la basse électrique, ce qui l'emmènera à la fois vers Keith Richards puis Paul MacCartney. La suite de sa carrière le verra reprendre la contrebasse auprès de Wayne Shorter, Michel Petrucciani et tant d'autres. En bref, le Monsieur a un CV de malade et même si je ne suis vraiment pas (mais alors vraiment pas) fan de ce jazz rock des années 80, le déplacement était... Lire la suite
Stanley Clarke & Stewart Copeland
Le théâtre de la Mer. Juste à cette évocation, on a envie de savoir ce qu'est ce lieu. J'y étais venu l'année passée en compagnie de ma très chère amie Jessie Evans et de Jon Spencer Blues Explosion, lors d'une soirée mémorable du festival K-live qui se déroule fin juin ; c'est l'un des temps forts de la saison des festivals qui se déroulent dans ce même édifice durant l'été. Et ce fut un choc émotionnel, tellement le lieu impose par son architecture et sa localisation, donnant au public une scène inédite, dos à la mer. On peut voir un spectacle deux en un, la musique s'alliant à la beauté de la nature et des éléments pour ne former qu'un tout, le temps d'une soirée... C'est dimanche et tous les ingrédients sont là pour passer une bonne soirée, le soleil, des stands de ravitaillement alimentaire, solide et liquide (celui qu'on préfère). Le lieu ne demande qu'a être visité, et invite le public à en prendre possession dès les premiers pas. On a beau y être venu ou on le découvre pour la toute première fois, la magie est la même : dès qu'on parvient à voir un carré de mer et de ciel, la chaleur de ce temple, rebaptisé pour cette période en église du sacré jazz, nous enivre par son accueil naturel. Et aujourd'hui, nous avons la chance de... Lire la suite
Festival Jazz des Cinq Continents : Dhafer Youssef Abu Nawas Rhapsody - Chick Corea, Stanley Clarke, Jean-Luc Ponty, Lenny White, Frank Gambale : Return To Forever IV
Critique écrite le 28 juillet 2011, par Mardal
Festival de Jazz des Cinq Continents - Marseille 26 Juillet 2011
Dernière soirée du Festival Jazz Des Cinq Continents. La foule est au rendez-vous, plus nombreuse que jamais. En première partie, un quartet qui rassemble des musiciens de trois continents, et quatre pays. Tigran Hamasyan : piano / Chris Jennings : contrebasse / Dhafer Youssef : oud et voix / Mark Guiliana : drums. Les disputes debout/assis devenues malheureusement habituelles, durent de plus en plus, s'étendent jusque dans l'arrière partie de la pelouse et contaminent salement les premiers morceaux. Quel dommage. Le groupe attaque sur une mélodie Africaine, qu'on suppose être Tunisienne, ou Maghrébine d'après la nationalité du chanteur oudiste. C'est joli, et si l'association des musiciens d'horizons si différents est originale, elle fonctionne immédiatement. Dhafer Youssef applique régulièrement l'index sur sa paroi nasale gauche, à l'extérieur, évidemment, pour effectuer des notes longues, profondes, aériennes. Je n'oserai pas commenter ce chant, même techniquement, tant il semble ancré dans une culture qui m'est inconnue, et que je sais immense, et très ancienne. La seule chose que je peux dire est que ce chant produit un effet puissant, et très beau. Les musiciens s'échelonnent sur une verticale qui va de... Lire la suite