Dans la scène jazz française, le nom de Stéphane Belmondo n'est inconnu de personne. Trompettiste et bugliste depuis son plus jeune âge, sa discographie forte de treize albums témoigne du talent de ce hyérois qui aura collaboré avec les plus grands.
Peu de personnes peuvent se targuer d'avoir collaboré avec Alain Bashung, Dee Dee Bridgewater, André Ceccarelli, Claude Nougaro ou encore Avishai Cohen. C'est pourtant le cas de Stéphane Belmondo, trompettiste et bugliste qui sillonne les routes de France et de Navarre depuis maintenant plus de vingt ans. Après avoir sorti douze albums dont trois qui ont été récompensés par des Victoires du Jazz, et après avoir collaboré sur près de soixante-dix albums, le Hyérois de naissance récidive cette année avec Ever After, son treizième opus, qui rend un hommage à Donny Hathaway.
Stéphane Belmondo en concert
Stéphane Belmondo : l'historique des concerts
Me.
22
Juin
2022
Ve.
03
Juin
2022
Le Nec - Marly (57)
Di.
03
Oct.
2021
Me.
04
Août
2021
Le Phare - Saint-Clément-des-Baleines (17)
Ve.
09
Juillet
2021
Parc de Bourg Chevreau - Segre en Anjou Bleu (49)
Ve.
02
Juillet
2021
Parc du Pré Leroy - Niort (79)
Sa.
26
Sept.
2020
Parc des Expositions du Comminges - Saint-Gaudens (31)
Me.
22
Juillet
2020
Stéphane Belmondo : les dernières chroniques concerts 6 avis
Henri Florens, Stéphane Belmondo, Thomas Bramerie feat. Lionel Belmondo, John Massa
Ce soir je me réjouissais à l'idée d'aller à la Fiesta .. Revoir Massilia Sound System, la Cumbia Chicharra, découvrir Jeanne Added sur scène ... et puis finalement fini le boulot trop tard, medrouillage dans les demandes d'accredit' (je transfert la mienne à Lumak) je n'irai donc que samedi (mais en famille). Du coup sur le temps que je "sauve" je vais tenter de refaire un peu mon retard avec le peu de souvenirs frais qu'il me reste (et heureusement quelques notes) de ce superbe concert d'il y a maintenant presque une mois. La chronique commençait comme cela : Une éternité ... cela faisait une éternité que je n'étais pas allé à un concert. Du moins c'est comme ça que je le ressentais. Car depuis la rentrée impossible de toucher terre. Du coup j'ai raté pas mal de choses donc le dernier concert de Rachid Taha ... Ce soir en sortant de PHARMASSILIA qui marque la fin d'un série d'événements assez dense ... je file au JAM pour le deuxième soir de du trio Henri Florens (piano), Stéphane Belmondo (saxo) et Thomas Bramerie (contrebasse). Mes parents y sont allés hier et se sont régalés. J'arrive en nage et aperçois quelques pointures jazz dans la rue (et même des non locales) La porte est ouverte, ça joue ... Il fait chaud. Ca sent... Lire la suite
Stéphane Belmondo & Henri Florens
Lorsque j'habitais sur le cours Franklin Roosevelt j'étais tout le temps fourré à la Meson. Maintenant que je suis repassé de l'autre côté de la Plaine je me rends plutôt au JAM qui est (avec le Poste) la salle la plus proche de chez moi. Comme à la Meson je ne suis jamais déçu lorsque j'y vais (même au hasard). Ce soir je ne suis pas là par hasard puisque je viens revoir avec plaisir Henri Florens qui a eu la bonne idée d'inviter un de ses amis de 30 ans (comme nous l'apprendrons pendant le concert) Stéphane Belmondo. Duo trompette / piano de haut vol en perspective. Le JAM affiche assez logiquement complet, je suis donc venu à l'heure ce qui me permet de saluer les deux vedettes qui montent encore la garde à l'entrée lorsque j'arrive. Je me cale devant à gauche (près de la porte coulissante qui va vers les toilettes). Sur scène des chaises placées autour du tabouret de prévu pour Stéphane Belmondo permettront de rajouter une demi-douzaine de spectateurs ! Après un petit mot de John Massa qui ne cache pas son plaisir à accueillir une telle date (d'autant que Stéphane Belmondo était même passé la veille pour le concert de West of the Moon). Bref tout le monde présent ici ce soir sais ou sens que nous allons passer une bonne... Lire la suite
Stéphane Belmondo trio + Rhoda Scott (Jazz à La Coopé)
Critique écrite le 18 décembre 2017, par Jerome Justine
La petite Coopé, Clermont Ferrand 14 décembre 2017
La soirée s'annonce belle ce jeudi 14 décembre, tout juste assombrie par un vieux schnock râlant bêtement et méchamment auprès de la vendeuse de billets parce que "vous comprenez, il n'y pas de places assises, que c'est inadmissible et que patati et que patata... ". L'envie de lui dire que le Jazz est une musique vivante même si une partie de son public l'est de moins en moins... Mais bon je garde cela pour moi, respire un bon coup et entre dans cette Coopérative de Mai dont la programmation Jazz me permet encore une fois de fouler le sol. Ce soir, deux univers bien différents, Stéphane Belmondo et Rhoda Scott... Stéphane Belmondo, trompettiste français de renommée mondiale (et qui n'est pas le fils de ...) arrive sur scène accompagné de Jesse Van Ruller à la guitare et de Thomas Bramerie à la contrebasse. Lunettes de soleil sur le nez, foulard autour du coup, juché sur un tabouret de bar, il nous offre ce soir un petit voyage autour de l'immense Chet Baker. Le jeune Stéphane, qui a eu la chance de rencontrer et de jouer avec cet artiste immense qui, lui, a eu la malchance de vivre dans l'ombre dévorante de Miles Davis, en a été profondément marqué. Il a enregistré en hommage à Chet un album nommé simplement "Love for... Lire la suite
Aldo Romano Palatino + Francesco Bearzatti Tinissima : Jazz à Porquerolles
Jazz à Porquerolles commence pour tous les festivaliers par une traversée en bateau, passage initiatique, mise en condition, préalable nécessaire à un " ailleurs " musical. Nous larguons les amarres à la Tour Fondue, cap sur les îles. Au Fort Sainte-Agathe, le programme de ce vendredi 13 n'a rien d'effrayant. Il est tout bonnement d'enfer avec le quartet Palatino, d'Aldo Romano, et le quartet Tinissima de Francesco Bearzatti pour son programme Monk'nRoll. Les deux formations ont une structure commune que je vénère: batteur + bassiste + deux souffleurs. C'est l'affiche la plus stimulante de l'année. Palatino, c'est une ligne de train régulière Paris / Rome / Paris, qui vient d'être supprimée il y a quelques mois. Aldo Romano nous l'indique et évoque ses souvenirs de jeunesse liés à cette ligne. Palatino, c'est l'une des sept collines de Rome que les géographes décrivent comme un quadrilatère irrégulier, où plusieurs empereurs romains ont construit leurs palais (d'où son nom). Palatino -à vous d'imaginer le ou les liens avec les deux précédents- c'est un quartet de jazz avec trois résidents permanents et une trompette variable. Le fondateur, le cur qui bat, c'est Aldo Romano. Michel Benita à la contrebasse et Glenn... Lire la suite