L'ex guitariste chanteur et songwriter de Pavement, Stephen Malkmus, est revenu en 2014 - après la reformation scénique de son mythique combo - avec son autre groupe, The Jicks, pour poursuivre ses aventures avec un album, Wig Out At Jagbags (lire la chronique du disque ici) et des concerts... Stephen Malkmus & The Jicks était en concert à La Gaité Lyrique, à Paris, le 19 juin 2019 pour accompagner la sortie de l'album Sparkle Hard. Malkmus est en concert solo au Point Ephémère à Paris le 20 septembre 2019 pour jouer son disque "Groove Denied" et reforme le légendaire groupe Pavement en 2020 !
Stephen Malkmus & The Jicks en concert
Stephen Malkmus & The Jicks : l'historique des concerts
Ve.
20
Sept.
2019
Me.
19
Juin
2019
Ve.
31
Mai
2019
Paloma - Nîmes (30)
Je.
30
Mai
2019
Paloma - Nîmes (30)
Je.
30
Mai
2019
Parc del Forum - Barcelone
Sa.
03
Nov.
2018
Grande Halle de la Villette - Paris (75)
Je.
01
Nov.
2018
Grande Halle de la Villette - Paris 19 (75)
Di.
24
Août
2014
Parc de Saint Cloud - St Cloud (75)
Stephen Malkmus & The Jicks : les dernières chroniques concerts 5 avis
Stephen Malkmus & The Jicks (This Is Not A Love Song Festival - TINALS 2019)
Vendredi 31 mai en fin de soirée dans la grande salle de Paloma, le groupe de l'ex futur leader de Pavement, Stephen Malkmus & The Jicks, délivre un set d'indie rock admirablement je-m'en-foutiste à destination du public réuni à Nîmes pour TINALS... Cela fait longtemps que ça dure - et c'est ok pour nous - mais Mister Malkmus a toujours l'air de se foutre de tout quand il est sur scène, habillé comme un touriste en goguette (joli t-shirt siglé "Lavement" et orné d'une... poire). Le très "décontrasté" songwriter met tellement de distance et de nonchalance dans son jeu qu'au début du concert on se demande si c'est bien lui qui joue pendant ses (fréquents) solos ! Le grand cirque du rock 'n roll (même si estampillé "indé" dans son cas), les poses de rock stars inaccessibles/droguées et tout le toutim, celui qui est en tournée pour présenter le très bon et récent album avec The Jicks "Sparkle Hard", qui va se produire en concert solo à Paris en septembre 2019 pour présenter un disque électronique nommé "Groove Denied" et qui reforme Pavement pour deux lucratives dates en 2020, s'en cogne joyeusement, il veut juste rester libre et continuer à faire ce qu'il veut. C'est à dire s'amuser avec ses potes musiciens, faire le con (il n'hésite... Lire la suite
La Route du Rock 2012 : The XX, The Walkmen, Mazzy Star, Hanni El Khatib, Lower Dens, Chromatics, The Soft Moon, Spiritualized, Dominique A, Alt-J, Ela Orleans, Willis Earl Beal, Stephen Malkmus & The Jicks, Colin Stetson, Mark Lanegan...
Critique écrite le 16 août 2012, par Clement Chevrier
Fort de Saint-Père, Saint-Malo 10, 11 et 12 août 20
Suite à une longue ascèse festivalière due à nombre de raisons croisant l'écurement Live Nation, l'excitation des plus modestes qu'a pu susciter en moi la suprématie actuelle du régime de la hype, ainsi qu'une patience de plus en plus mesurée à l'égard du bovinisme absolu du festivalier lambda, j'ai regoûté, en bonne compagnie et le goût de l'interdit en bouche, aux joies du camping crade et de sa glacière tiède, de la nourriture invariablement avariée et de la bière juste mauvaise. La Route du Rock se distingue, ni néo-festival de hipster, ni barnum improbable, et sa programmation a pour elle de ne jamais la tenir bien loin de l'accident de trésorerie, signe qualitatif certain. Reste qu'elle n'est évidemment pas à l'abri de ce qui la fait vivre, son public, et quelques sales paires de grosses lunettes, shorts tailles hautes et autres uniformes de la semaine se sont unis aux pantacourts, t-shirts détournant des logos et drapeaux bretons pour nous rassurer : il faudrait composer avec le contingent de congénères majoritaires spectacularisés au possible. Sept heures de route, un montage sans trainer du campement sonorisé par les sympathiques Yeti Lane qui sans bouleverser, s'étaient révélés assez agréables en première... Lire la suite
Stephen Malkmus And The Jicks + Weird Dreams
Très belle soirée à la Gaîté Lyrique (Paris) en compagnie de Stephen Malkmus And The Jicks, absolument parfaits dans leur rôle de branleurs indie rock lors de la présentation en live de leur dernier album Mirror Traffic... Sur scène, l'ex Pavement et son groupe s'amusent comme des gamins à jouer ensemble - et souvent admirablement faux - leur country pop rock slacker. Tout le contraire de la première partie, Weird Dreams, sinistre combo anglais de pop maniérée, poseuse et insipide, s'emmerdant fermement à ânonner scolairement leur pénible revival eighties, uniquement réservé à ceux qui suivent aveuglément - sans écouter, juste parce que ça fait trop cool de " liker " - les avis de Pitchfork, et de leur " brillants " suiveurs français, Les Inrocks ou Magic. Après la première partie poliment applaudie par le public, c'est une véritable ovation qui accueille l'arrivée de Stephen Malkmus And The Jicks sur les planches de la Gaîté Lyrique, une excellente salle de 700 places permettant de bien voir les artistes où que l'on soit placé, d'avoir quasiment l'impression d'être sur scène grâce à une scénographie abolissant les rideaux sur les côtés de la scène et... d'en prendre plein les oreilles ! Entre deux bonnes rigolades entre... Lire la suite
Pavement + The National
Magistral plateau indie rock américain au Zénith de Paris le vendredi 7 mai avec les excellents new-yorkais de The National, de sortie pour la promotion de leur nouvel opus High Violet, et les mythiques californiens de Pavement, très récemment reformés pour une tournée coïncidant avec la parution d'un foisonnant Best Of, Quarantine The Past. Malgré quelques craintes initiales sur la qualité du son (le zénith n'est pas connu pour avoir la meilleure acoustique de France), la durée des concerts (ces gens ont-ils envie de jouer ou de cachetonner ?) et l'ambiance (ces hordes de trentenaires et de quadras réunis au même endroit, ça fait un peu peur !), toutes les réticences ont été balayées une à une par deux concerts de très haut niveau. The National Dans un Zénith qui commence tout juste à se remplir, le groupe The National arrive sur la pointe des pieds, sans doute impressionné de devoir jouer dans une si grande salle en première partie de ses héros de Pavement. Le son est approximatif, ça sature et l'on se demande si les New-Yorkais vont réussir à se mettre dans le bain assez rapidement pour séduire le public et le faire réagir. Fin du suspens dès le deuxième morceau, l'un des meilleurs de High Violet, Anyone Ghost, qui provoque les... Lire la suite
Stephen Malkmus & The Jicks : les chroniques d'albums
Stephen Malkmus & The Jicks : Wig Out At Jagbags
Chronique écrite le 09/01/2014, par Pierre Andrieu
Après avoir reformé Pavement sur scène en 2010 et avoir fait paraître le très bon album Mirror Traffic en 2011 avec son nouveau combo, The Jicks, Stephen Malkmus enchaîne en sortant début 2014, Wig Out At Jagbags, un nouveau bon cru fleurant bon l'indie rock nonchalant, léger et inspiré... Éternellement cool semble-t-il, le leader, guitariste et songwriter de Stephen Malkmus & The Jicks s'attache à offrir à ses fans des morceaux en forme d'hymnes juvéniles à la décontraction, à la fainéantise et à l'avachissement contre-productif... Attention, cela ne veut pas dire que le disque est bâclé, bien au contraire, Malkmus maîtrisant toujours l'art et la manière de trousser des tubes sans avoir l'air d'y toucher : on pense aux super jouissifs et très rafraîchissants Shibboleth, Lariat, Cinnamon and Lesbians, entre autres... Si l'on a un jour été séduit au plus haut point par l'indie rock intelligemment dissonant de Pavement - ou pas d'ailleurs, on peut commencer avec la discographie du doué Stephen en 2014 ! -, impossible de ne se laisser tenter par cette collection de chansons capable de faire rocker, de... Lire la suite
Stephen Malkmus & The Jicks : Mirror Traffic
Chronique écrite le 14/11/2011, par Pierre Andrieu
Après la brève, jouissive (quels concerts !) et lucrative (on imagine... ) reformation scénique de Pavement, Stephen Malkmus retrouve son groupe The Jicks pour un excellent album produit par Beck - déjà à l'uvre sur le bon disque solo du Sonic Youth Thurston Moore - et sonnant souvent comme... du Pavement grand cru. L'inspiration est là, la qualité des morceaux en témoigne parfaitement, et la troupe semble s'éclater à sortir le grand jeu génialement brouillon comme d'éternels ados : voix trainante qui déraille merveilleusement, solos de guitare joyeusement bordéliques, six cordes désaccordées comme il se doit, structures déglinguées avec maestria, compositions punk donnant envie de partir en vrille ou ayant l'allure de classiques suivant l'itinéraire bis de la country folk pop. Stephen Malkmus & The Jicks jouent donc aux chiens fous lâchant les chevaux dissonants tout en se recadrant un peu... Lire la suite
Stephen Malkmus & The Jicks : Vidéo
Stephen Malkmus & The Jicks : écoute