Standards de jazz réinvestis, soul systèmes intégrés, un petit tour chez Michael Jackson, compositions et accessoirement incursions dans le lyrique...
Sudden jazz en concert
Sudden jazz : l'historique des concerts
Ve.
04
Nov.
2016
Rouge Belle de Mai - Marseille (13)
Ve.
22
Mai
2015
Sa.
10
Mai
2014
Je.
20
Fév.
2014
Ma.
07
Janv.
2014
I.M.F.P - Salon de Provence (13)
Ve.
13
Déc.
2013
Sa.
21
Sept.
2013
Me.
10
Juillet
2013
Sudden jazz : les dernières chroniques concerts 2 avis
Didier Lockwood & The Jazz Angels + Sudden Jazz Trio (Musique dans la Rue)
Critique écrite le 24 juin 2009, par Mcyavell
Cours Mirabeau - Aix-en-Pce (Festival Musique Dans La Rue) 20 juin 2009
J'ai vu quatre jours auparavant le Sudden Jazz Trio au Paradox et je me réjouis de les voir au même programme que Didier Lockwood que j'ai raté en début de mois à l'Opéra de Marseille. Le festival Musique Dans La Rue 2009 s'invite dans nombre de lieux de la cité du Roy René. C'est d'ailleurs sous son imposante statue au bout du Cours Mirabeau qu'est dressée la scène. M'étant déjà épanché sur le Sudden Jazz Trio, je ferai court. Cathy Heiting est aussi à l'aise devant un parterre conséquent et pas forcément acquis à sa cause que devant un auditoire confidentiel. Le public est surpris et rapidement conquis par son chant lyrique et l'accompagnement de Jonathan Soucasse (piano) et Stéphane "Bouba" Lopez (contrebasse). Il est ensuite amusé par la chasse à la fumée de Cathy (le mistral lui envoie tout dans les yeux), sa présentation ultra rapide en anglais yaourt de Toxic et épaté par le relifting que le trio impose à ce hit de Britney. Il est sourcilleux puis admiratif pour Smells Like Teen Spirit sur lequel Jonathan se déchaîne sur un fort apprécié solo de piano. Il reste bouche bée sur Casta Diva et sort son programme pour se remémorer le nom du trio. Il rythme joyeusement de claquements de mains Ain't No Mountain High Enough... Lire la suite
Sudden Jazz trio
Y'a pas foule ce soir au Paradox. Le set a dû commencer devant cinq personnes. Par un chant dans lequel on est subjugué par la voix de Cathy Heiting exprimant tour à tour espoir et détresse. Je me dis alors qu'il s'agit d'une véritable chanteuse de jazz vocal, d'autant que dans le titre suivant - très nougarien - écrit par le pianiste Jonathan Soucasse, elle s'exerce à un scat (bien plus réussi que les quelques-uns que j'ai subis ces derniers temps) particulièrement aigu. Elle annonce alors un morceau de Francis Poulenc (erf !) La Reine De Cur. L'intro dans laquelle Jonathan pince les cordes du piano avec les doigts accroît ma méfiance. Jusqu'à ce que Cathy nous prouve qu'elle est aussi à l'aise dans le répertoire lyrique : véritable chanteuse de jazz et vraie voix d'opéra. Cathy et Jonathan sont tous deux issus de la Compagnie La Rumeur au répertoire lyrique (Bizet Etait Une Femme). Après un magnifique solo de piano classique, le trio fait swinguer une Reine De Cur accommodée à la sauce jazz dont les arrangements sont aussi drôles que réussis. Poulenc était un compositeur de jazz et il l'ignorait. Moi qui aime la variété des genres, je suis servi et la diversité continue : une reprise de Stevie Wonder (Free), une... Lire la suite